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L'évolution de l'indice de développement humain (IDH) du PNUD et celui de l'Indice de Transparency International sur la corruption
Deux rapports internationaux à méditer
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 02 - 2023

Après des rapports relativement positifs pour 2023, insistant sur le fait que cela est dû essentiellement à une conjoncture favorable du prix élevé des hydrocarbures en raison des tensions géostratégiques, sur le plan macro financiers et des indicateurs modérés sur le plan macro social, de la Banque mondiale et du FMI (voir nos contribution nationales et internationales www.google.com 10 janvier 2023, le rapport de la Banque mondiale sur l'économie algérienne, des perspectives positives pour 2023) mais dont le développement durable implique de profondes réformes structurelles, tout en prenant avec précautions pour certaines conclusions devant tenir compte de l'échantillon des enquêtés et des hypothèses de calcul, nous avons deux rapports internationaux sur l'Algérie.
Dans le domaine de l'éducation, nous assistons à la baisse du niveau ayant misé sur la quantité et non la qualité, tant de l'école que des universités, une inadaptation de la formation professionnelle aux nouvelles mutations, une importante déperdition du primaire au secondaire, puis du secondaire aux universités : c'est le constat en fonction de mon expérience en tant que professeur des universités de 1974 à 2021. Et c'est dans ce cadre qu'il faut prêter une attention mondiale particulière aux indices du développement humain du Pnud qui constitue une percée importante dans le domaine de l'utilisation d'indicateurs plus crédibles que le produit intérieur brut (PIB). Mais selon de nombreux experts internationaux ces indicateurs comportent des lacunes importantes dont principalement : le choix et la pondération des indicateurs retenus ; la qualité et la fiabilité des données servant à les calculer qui sont très variables d'un pays à l'autre ;l'utilisation des moyennes, sans tenir compte des inégalités tant socio professionnelles que spatiales, voilant donc la concentration du revenu national au profit d'une minorité rentière ; le niveau tant de la scolarisation que de la santé, varient considérablement selon les pays et enfin certains indicateurs sociaux sont difficilement quantifiables faussant les comparaisons d'un pays à l'autre. Aussi, l'analyse qualitative doit suppléer nécessairement à la déficience quantitative. Il est par ailleurs souhaitable , de compléter cet indice par de nouveaux indicateurs qui prennent en compte la bonne gouvernance dont notamment les indices de corruption, la participation, le genre, la jouissance des droits de l'homme, les libertés économiques et publiques, l'intégration sociale la durabilité environnementale et pour les pays du tiers monde le poids de la sphère informelle, tout cela supposant un appareil statistique performant et adapté aux situations sociales
2.-L'Indice de Transparency International pour l'Algérie de 2003/2022 : la corruption, une menace pour la sécurité nationale
Pour Transparency International, une note inférieure à 3 signifie l'existence d'un « haut niveau de corruption, entre 3 et 4 un niveau de corruption élevé, et que des affaires saines à même d'induire un développement durable ne peuvent avoir lieu, cette corruption favorisant surtout les activités spéculatives. Dans ses différents rapports, cette institution internationale note que la frustration face à la corruption des gouvernements et le manque de confiance dans les institutions témoignent de la nécessité d'une plus grande intégrité politique devant s'attaquer de toute urgence au rôle corrupteur des grosses sommes d'argent dans le financement des partis politiques et à l'influence indue qu'elles exercent sur les systèmes politiques. L'ONG relève que « les pays où les réglementations sur le financement des campagnes sont complètes et systématiquement appliquées ont un score moyen de 70 sur l'IPC, alors que les pays où ces réglementations sont soit inexistantes, soit mal appliquées n'obtiennent respectivement qu'une moyenne de 34 et 35 ». Les différents scandales financiers en Algérie, qui touchent certains secteurs publics et privés, relatés chaque jour par la presse nationale, dépassent souvent l'entendement humain du fait de leur ampleur, encore que tout Etat de droit suppose la présomption d'innocence afin d'éviter les suspicions et les règlements de comptes inutiles. Pourtant, ces constats témoignent de la désorganisation des appareils de l'Etat censés contrôler les deniers publics et surtout le manque de cohérence entre les différentes structures de contrôle. Cela dénote l'urgence de mécanismes de contrôle transparents qui évitent que ces pratiques ne se reproduisent renvoyant à plus de liberté, de justice sociale, ( indépendance de la justice), de moralité des institutions et de démocratie non plaquée selon les schémas occidentales mais tenant compte des riches anthropologies culturelles de chaque Nation ( voir A.Sen, indien professeur à Harvard prix Nobel d'Economie) .Qu'en est-il du classement sur la corruption de l'Algérie de 2003 à 2022 : en 2003 : 88e place sur 133 pays ; 2004 : 97e place sur 146 pays ; 2005 : 2,8 sur 10 et 97e place sur 159 pays ; 2006 : 84e place sur 163 pays ; 2007 : la 99e place sur 179 pays ; 2008 : 92e place sur 180 pays ; 2009 : 111e place sur 180 pays ; 2010 : 105ème place sur 178 pays ; 2011 : 112ème place 183 pays ; 2012 :105e place sur 176 pays ; 2013 -105 rangs sur 107 pays ; 2014 –100ème sur 115 pays ; 2015 –88ème sur 168 pays ; 2016 –108ème sur 168 pays ; 2017 -112ème place sur 168 pays ; 2018- 105ème place sur 168 pays ; 2019- 106ème sur 180 pays. 2020, 104ème place sur 180 pays avec une note de 36 sur 100. Dans son rapport de 2021 l'Algérie a obtenu le score de 36 points sur 100 et se place 104e sur 180 pays où elle occupait le 106e rang et dans le rapport de 2022 l'Algérie occupe la 117ème place sur 180 ayant reculé de 13 places avec un score de 33 sur 100 contre 36 sur 100. Selon le classement, l'Algérie occupe le même rang que l'Egypte, le Nepal, les Philippines et la Zambie et en Afrique, le pays le moins corrompu est les Seychelles qui occupe le 23ème rang mondial avec un score de 70 points sur 100, suivi par le Cap Vert (39ème/58 points), puis le Botswana (45ème/55 points), l'île Maurice (49ème/54 points), le Rwanda (52ème/53 points).
(A suivre)
Pr des universités, expert international


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