La déléguée nationale pour la Protection et la promotion de l'enfance (ONPPE), en l'occurrence Meriem Cherfi, a annoncé hier sur les ondes de la Radio algérienne, le lancement dans les prochains jours d'une nouvelle application sur les Smartphones spécialement conçue pour alerter en cas de danger sur un enfant. «Les services relevant de la Protection et la promotion de l'enfance s'apprêtent à lancer la nouvelle application sur les Smartphones, dans les jours qui viennent, où chaque utilisateur d'un Smartphone peut recevoir prochainement des notifications dans le but de promouvoir et de consolider la culture d'alerte et de signalement concernant la sécurité et la protection de l'enfant contre tout danger qui l'affecte», a révélé la déléguée nationale, Meriem Cherfi lors de son intervention hier sur les ondes de la Radio algérienne. Dans sa déclaration, la représentante nationale de l'Organe national de la Protection et la promotion de l'enfance a souligné que l'objectif de cette application est aussi de faciliter le travail de ses services et les rapprocher des citoyens, notamment et surtout des enfants. Un canal technologique qui permettra un meilleur rapprochement et traitement des doléances des enfants mais, également, une meilleure prise en charge du phénomène social, tout en garantissant davantage plus de protection et sécurité pour l'enfant algérien. S'exprimant davantage sur les missions qui sont confiées à l'Organe national de la Protection et la promotion de l'enfance, dont elle le préside, Meriem Cherfi, a expliqué que l'ONPPE est une passerelle et un lien de communication reliant celle-ci et les familles algériennes pour toutes les questions liées à l'enfance. La présidente de l'ONPPE a indiqué que le lancement de la nouvelle application intelligente, est une initiative qui s'inscrit dans la politique du développement de nouveaux mécanismes pour recevoir les notifications et les préoccupations liées à la protection des enfants. Ajoutant, en parallèle, que le numéro vert «1111», qui a été lancé par l'ONPPE en 2018 et qui est gérée par une cellule d'écoute de la Commission nationale pour la protection et la promotion de l'enfance, reçoit chaque jour des centaines d'appels, des cas qui varient entre ceux qui nécessitent des conseils ou une intervention judiciaire. Par ailleurs, et durant la période allant de 2021 à 2022, les gendarmes relevant de la Brigade de la Protection des mineurs ont dénombré plus de 4.500 cas de fugues volontaires des enfants solarisés, tandis que plus de la moitié des mineurs placés dans les centres de rééducation arrivent à fuguer.
