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31.972 dossiers déposés dans le cadre de régularisation des constructions inachevées à Blida Constructions inachevées dans le cadre de la loi 15-08, à quelques jours de son expiration
À une semaine de l'expiration de la date de prolongation de la régularisation des bâtisses inachevée érigées avant 2008, et qui rentrent dans le cadre de la loi 15-08, les services des daïras accélèrent la cadence des traitements des dossiers pour assainir la situation. Sur les 31 972 dossiers déposés à ce jour dans les services des dix daïras que compte la wilaya de Blida, 7 500 dossiers seulement ont été acceptés, 12 097 rejetés et 3 485 sont toujours en cours d'examen. Selon Mme Nacéra Mokrani, chef du département de l'urbanisme et de l'aménagement urbain, à la direction de wilaya de Blida, ce faible taux d'avancement dans le traitement des dossiers est surtout due aux réserves émises par les commissions des daïras dont les propriétaires des bâtisses ne se manifestent pas pour enlever les réserves. Cette situation, selon la responsable, a affaibli la cadence de traitement des dossiers de régularisation des dossiers dont la date de clôture des dossiers est prévue pour le 31 décembre 2025. Selon toujours Nacéra Mokrani, des dossiers réceptionnés par les services des daïras, la direction de l'urbanisme et conformément à l'instruction ministérielle mixte n° 4 du 6 septembre 2012, ses services ont enregistré la réception de 654 dossiers dont 651 ont été examinés. Concernant les dossiers rejetés, Mme Asma Mohamed, responsable dans la direction de l'urbanisme, explique que leur traitement est complexe, car ils concernent des zones sur lesquelles la construction est interdite. «Plusieurs réserves ont été émises par les commissions compétentes à leur sujet, réserves auxquelles les propriétaires des bâtiments n'ont pas répondu, ce qui retarde le processus de régularisation», a indiqué la responsable en précisant qu'il existe cinq catégories de dossiers où la commission refuse catégoriquement leur acceptation. Il s'agit de la construction sur les terres agricoles, sur un réseau énergétique, dans les forêts, à la limite des oueds et dans le long des autoroutes ou des voies publiques. «Ce sont des sites où toute construction est interdite. La commission chargée du traitement des dossiers ne peut les accepter», a encore rappelé la responsable, faisant observer la prolifération de la construction d'usines ou d'ateliers sans permis, une situation désormais courante dont la régularisation de leurs dossiers sera difficile à assainir. Face à ce phénomène des constructions inachevées qui est, en effet un problème majeur en Algérie, défigurant le paysage urbain et résultant souvent d'un manque de permis ou d'une anarchie urbanistique, l'Etat a mis en place des lois et des mesures (comme la loi 15-08, des projets de loi récents) pour régulariser ces bâtisses, prolonger les délais, et transformer l'urbanisme, avec des opérations de régularisation et parfois de démolition pour lutter contre l'illégalité et améliorer la qualité de vie. A Blida, après l'éradication de la majorité des sites des bidonvilles, voilà venue l'opération de l'éradication des constructions inachevées érigées surtout sur ses zones interdites pour la construction. Pour l'embellissement de l'environnement urbanistique, la wilaya de Blida a lancé un nouveau plan d'aménagement urbain pour bannir à jamais ces constructions inachevées depuis des années et qui défigurent le cadre de l'environnement urbain.