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Cette liaison dangereuse !
Les Blidéens et la mobylette
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 05 - 2010

Comme son nom l'indique, ces vélos avec un moteur de moins de 50 cm3 et dont la vitesse maximale autorisée est limitée à 45 km/h, ce bonheur des Blidéens représente un danger imminent spécialement lorsque le conducteur dépasse la vitesse légale mais aussi lorsqu'il ne respecte pas le code de la route et encore plus quand il ne porte pas la tenue qui lui garantit un minimum de sécurité en roulant.
Justement pour leur sécurité, le casque tel exigé par la loi, n'est guère prévu par ces motards encore moins porté. Aucun vêtement étanche n'est aussi porté en guise de sécurité en cas de chute imprévue. Au centre ville et plus exactement à Bab Essebt, on a même rencontré ces férus de la mobylette avec de simples claquettes aux pieds ! «Du 1er janvier au 30 avril 2010, on a enregistré 32 accidents de mobylette, dont 12 uniquement dans la daïra de Blida», nous a déclaré l'officier Adel Ezraimi, chargé de la communication de la Protection civile de Blida.
Notre interlocuteur signalera par cette occasion que ces accidents ont causé un décès et quinze autres blessés. «En 2009, on avait comptabilisé 79 accidents avec 3 morts et 51 blessés. Ce sont des chiffres qui peuvent paraître dérisoires mais à ne pas négliger du tout surtout que dans la majorité des cas d'intervention de nos équipes, tous ces conducteurs étaient sans protection, à savoir sans casque», soulève-t-il. Les grands points noirs, selon notre source, demeurent les trois plus grandes daïras de Blida, à savoir Blida même, El-Affroun et Boufarik. De ce fait, ce qui a été confirmé par les responsables de la Protection civile de Blida, c'est que la chute d'une mobylette est d'autant plus grave que la majorité des pilotes de ces deux roues accidentés roulent en milieu urbain sans protection et aux extrêmes limites de leurs capacités et de celles de leurs machines.
Mais pourquoi circulent-ils sans protection au moment où l'article 66 de l'ordonnance n° 09-03 du 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n° 01-14 du 19 août 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière stipule que, «sont punis d'une amende forfaitaire de 2 000 à 4 000Da tous conducteurs et passagers de cyclomoteurs et motocyclettes qui ne portent pas de casque». Pour répondre à cette question, nous avons visité le magasin du jeune Ahmed Sidi Achour situé à Bab Essebt toujours. C'est plein de motocycles, de motos et de mobylettes exposés à l'extérieur mais plein d'équipements adéquats y est à l'intérieur. «Nous avons un grand choix de casques et de tenues spéciales pour ces engins mais ils sont peu demandés parce que pour les Blidéens, ce serait inutile de gaspiller de l'argent alors qu'ils ne roulent qu'en agglomération», nous a-t-il dit. Est-ce une histoire de prix ? Notre jeune commerçant nie cette supposition. «Je ne crois pas puisque les prix sont abordables. Nous avons des casques dont le prix varie entre
1 500 et 6 000 DA. Tout dépend de la qualité de casque qu'on cherche mais je pense que la vie du conducteur et celle des autres sont bien plus chères», rétorque Ahmed.
Ce qui nous a le plus marqué lors de notre virée au centr- ville de Blida, c'est que ces passionnés de la mobylette ne se font guère interpeller par le personnel du service policier devant assurer cette tâche et même lorsque ces conducteurs sont accompagnés.
«Pour ces agents de l'ordre public, ce phénomène est tout à fait normal et ne mérite pas d'être sérieusement pris en charge», évoque un responsable de la direction des transports de la wilaya de Blida qui soulignera un autre problème plus grave encore. «Ces conducteurs circulent sans permis de conduire approprié. C'est-à-dire qu'ils possèdent un permis catégorie B et ils circulent avec des véhicules exigeant un permis catégorie A ou A1 et ceci est une infraction à la loi», a-t-il ajouté.
Sur le terrain, cette infraction fut facilement prouvée. Pis encore, ces Blidéens circulent avec des véhicules non déclarés ou sans papiers et ceci ne préoccupe pas du tout les autorités. Cela étant, les ils continuent à rouler en mobylette sans aucune protection, au-dessus des limitations de vitesse et trop vite pour leur sécurité au point même d'y laisser leur vie.


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