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Histoires de fessées
Pour une jeunesse saine de corps et d'âme
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 07 - 2010

Tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui, avec le recul, que les vieux savaient châtier les petits enfants et qu'ils ne les frappaient que lorsqu'ils avaient gravement fauté. Il en fut de même des maîtres d'école. Et que de souvenirs avons-nous gardés de ces maîtres d'écoles coraniques ou publiques qui ont su graver dans les mémoires des fessées administrées proportionnellement à la gravité des fautes !
Pourquoi préférait-on les fessées ?
C'est un choix dicté par l'âge des enfants, la peur de faire trop mal ou de laisser des séquelles qui marquent à vie des parties du corps des petits bambins : visages, mains, doigts. Par maladresse, des instituteurs ou des maîtresses d'écoles maternelles ont donné des coups de règle sur la tête ou des gifles qui ont abîmé des corps de petits accusés d'avoir transgressé les règles de bonne conduite ou pour avoir récidivé.
Les auteurs de ces coups violents ont agi pour la plupart par inconscience ou par manque d'expérience. Le règlement a, pourtant, recommandé dans tous les cas de figure d'avoir la maîtrise de soi, de savoir penser aux conséquences des châtiments corporels, de punir autrement pour corriger les petits dévoyés. Les maîtres d'écoles nous ont apporté la preuve par leurs «falaquas» de tous les temps, coups de bâton dont le nombre varie selon la gravité de la faute et donnés efficacement sr la plante des pieds. On regrette, d'ailleurs, beaucoup l'extinction de ces écoles coraniques qui, depuis leurs existence n'ont formé que des jeunes mentalement équilibrés. On n'a jamais connu de voyou ni de toxicomane ou d'agresseur sortis de ces écoles de la bonne tradition. Jamais on n'y a pensé aujourd'hui pour mettre fin à l'anarchie grave. Les falaqa furent si cuisantes, que les petits transgresseurs juraient de ne plus récidiver, et leur engagement d'être désormais un bien élément était respecté à vie.
Grave situation que nous vivons, de nos jours. Les châtiments corporels sont interdits sans qu'il n'y ait de solution pour les maîtres et qui permette de mettre fin aux dépassements. La situation est même inversée : que de maîtres, directeurs, se sont fait tabasser par des parents pour défendre des enfants qui ont fini par se retourner contre eux. Dommage ! Pourtant, que de choses merveilleuses on peut faire à ces jeunes, pour qu'il y ait moins de voleurs, d'agresseurs à l'avenir !
Quelques témoignages convaincants sur l'efficacité des fessées. Ceux qui ont accepté de narrer leur vie d'enfance en mettant en relief l'usage courant des fessées. Et par hasard, il s'agit d'adultes bien sages, honnêtes dans leurs activités professionnelles et heureux d'avoir reçu une bonne éducation dans leur enfance.
«Je suis persuadé, dit le premier interrogé d'avoir été corrigé à vie par mon oncle paternel, aîné de ma famille nombreuse composée de plus de vingt personnes. A l'époque, le respect de l'aîné était de rigueur. Les femmes, hommes, enfants devaient lui obéir.
Je me souviens du jour de ma première fessée que l'aînée de ma famille m'avait administrée en présence de mon père. Cela s'était passé dans l'atelier artisanal où tous les frères, pères de familles, travaillaient dans le silence et un respect quasi religieux. A l'époque, on ne badinait pas avec les principes de moralité. Le moindre manquement aux impératifs de conduite faisaient rougir.
Je n'avais que trois ans et je m'étais permis de chanter une chanson, et que, par pudeur on ne devait pas entonner. J'élevais de plus en plus la voix lorsque tout à coup mon oncle, aîné de la famille se retourna pour me donner, sous l'effet de la colère, une rafale de grosses fessées. J'en ai gardé de vifs souvenirs et ce que je n'avais pas admis, c'était le silence de mon père signifiant qu'il fallait accepter sans dire un mot.»
L'histoire du second témoin est presque fantastique. Il n'avait que dix ans lorsque son père fellah tout le temps occupé dans ses travaux des champs, l'avait chargé de garder deux brebis à faire paître pendant ses heures de loisir. Il fallait pour le petit enfant, mettre à profit même le moment matinal situé entre sa sortie de l'école coranique et son entrée à l'école publique où il avait coutume d'arriver en retard. L'instituteur qui lui faisait des remarques en avait plus qu'assez un jour qu'il avait eu le retard le plus intolérable. Celui qu'on appelait Monsieur lui dit en colère : «Je vais te faire oublier tes brebis, à partir d'aujourd'hui.» Aussitôt, il lui coinça la tête entre les jambes, serra bien la gandoura et lui donna une pluie de fessées inoubliables. Pauvre enfant qui devait obéir à son père et à son maître d'école !


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