L'Algérie est un pays en plein chantier, les projets lancés depuis le début de la décennie et ceux programmés dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 sont très importants. La demande en matériaux de construction est de plus en plus en hausse, notamment celle concernant le ciment qui malheureusement est devenu objet de spéculation échappant souvent à tout contrôle. Ainsi, «l'investissement sur les matériaux de construction» était l'objet d'une journée d'étude organisée par la direction de la PME et PMI et de la promotion de l'investissement de Bouira au niveau de la maison de la culture Ali-Zaâmoum, en présence d'un responsable du ministère de l'Industrie, les représentants du FGAR, l'ANDI ainsi que les autorités civiles et militaires de la wilaya. Plusieurs promoteurs étaient aussi présents et ont profité de l'occasion pour étaler leurs problèmes notamment ceux d'ordre bureaucratique. L'historique du ciment en Algérie a été mis en exergue par le représentant du ministère, ainsi que celle du grenelât et du béton préparé. Aujourd'hui, l'Algérie dispose de pas moins de 14 cimenteries, dont deux appartiennent à des privés, et qui produisent près de 20 millions de tonnes de ciment annuellement, une offre qui reste en-deça de la demande, en dépit des garanties (d'autosuffisance) données par l'Etat aux différents promoteurs. La wilaya de Bouira dispose d'une cimenterie à Sour El-Ghozlane, l'ERCC, et d'une vingtaine de carrières entre agrégats, plâtre et argile. L'intervenant parlera aussi de l'importance donnée par l'Etat à la modernisation des cimenteries pour garantir une meilleure qualité du produit. Il y a aussi le béton préparé très recommandé pour son efficacité et gain de temps. Par ailleurs, les représentants du FGAR et de l'ANDI parleront en filigrane des exigences et surtout des opportunités qu'offrent leurs organismes respectifs pour l'octroi de l'aide à l'investissement.