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L'excédent de la balance commerciale en chute libre et continue
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 07 - 2009

L'excédent consistant qui a caractérisé la balance commerciale de l'Algérie les deux dernières années écoulées a littéralement fondu comme neige au soleil. De 19,75 milliards de dollars au premier semestre 2008, il est passé à seulement 1,01 milliard de dollars durant la même période de l'année en cours.
Le fléchissement de notre excédent commercial est dû à deux facteurs. Primo, à l'effondrement des prix du pétrole, et secundo, à l'augmentation de l'enveloppe consacrée aux importations. Il apparaît donc, au vu de ces chiffres, que les exportations de l'Algérie suffisent désormais tout juste à couvrir les importations. Et pire, il est à craindre que cela ne soit même plus le cas dans un proche avenir, si la tendance signalée plus haut persiste. A ce moment-là, les autorités seront dans l'obligation de puiser davantage dans le fonds de régulation pour financer les investissements.
A moins que, contraintes et forcées par les conséquences de l'évaporation de l'excédent financier généré par la balance commerciale, elles décident de réviser de façon drastique leur politique en la matière. Une perspective que pour l'heure Bouteflika et l'équipe gouvernementale se refusent à envisager, car s'inscrivant en contradiction avec l'analyse rassurante qu'ils ont développée quand il est apparu que l'Algérie n'allait pas être à l'abri de l'effondrement des cours du pétrole consécutivement à la crise financière et économique mondiale. Ils s'en tiendront d'autant à leur politique des périodes fastes qu'ils tablent à l'évidence sur une remontée de ces cours pétroliers, qu'ils prédisent inéluctable et peu éloignée dans le temps.
Le problème est que leur pari est basé sur une conviction aléatoire contre laquelle d'éminents experts mettent en garde. Le problème de fond qui est posé par le «yo-yo» que joue notre balance commerciale est celui de la dépendance absolue dans laquelle est le pays à l'égard de son secteur énergétique. De ce point de vue, les dix années de gouvernance de Bouteflika n'ont pas fait diminuer d'un iota cette dépendance. D'énormes efforts ont été consentis durant cette période pour doter le pays d'infrastructures indispensables à sa modernisation et aux besoins de la population. Mais rien ou si peu qui permette à l'Algérie de réaliser d'autres rentrées financières que celles que lui procure son pétrole. Il s'avère au contraire que nos exportations hors hydrocarbures, déjà si insignifiantes au point de vue de leur apport financier, sont en train de baisser encore plus.
La situation que traverse le pays du fait du tassement de ses bénéfices pétroliers est peut-être conjoncturelle. La reprise des économies mondiales aidant, les cours du pétrole peuvent repartir à la hausse. Fonder l'avenir du pays sur ce seul retournement de situation est une faute dont les conséquences seront à moyen terme terribles pour la nation et le peuple.
Au-delà des déclarations incantatoires de nos dirigeants sur la «nécessité absolue» de préparer l'Algérie à l'après-pétrole (dont l'actuelle situation que vit le pays n'est que la plus bénigne illustration), il n'y a pourtant rien qui est venu démontrer que c'est bien ce à quoi ils travaillent.


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