Réagissant aux propos tenus par le président du CSC, Ounis Noureddine, lors de sa conférence de presse du 28 juillet au cours de laquelle il avait interpellé les autorités locales pour leur demander de mettre un terme aux agissements du président déchu, Mourad Mazar, propos que nous avons rapportés dans notre édition du 30 juillet, ce dernier, par le biais d'un « droit de réponse » qu'il nous a adressé, s'en prend violemment à son rival en lui contestant jusqu'à sa légitimité à la tête du CSC. En effet, en s'appuyant sur les décisions de justice qu'il considère en sa faveur parce qu'elles l'ont conforté dans sa qualité du président du club, Mourad Mazar n'a pas manqué de rappeler à son rival que le contentieux entre eux et avec la direction de la jeunesse et des sports est passé maintenant au niveau criminel et que celui-ci (Ounis) est directement concerné par la plainte portant faux et usage de faux et usurpation d'identité que Mazar à déposée dernièrement auprès des instances judiciaires du tribunal de Constantine. Quant à l'accusation de mettre en danger le football national qui lui avait été lancée par son adversaire parce que Mazar avait osé porter le dossier devant la FIFA, ce dernier l'a rejetée en la retournant carrément contre ses adversaires, notamment la DJS qu'il a évité de nommer, l'accusant de « s'ingérer dans les affaires intérieures d'une association sportive en piétinant volontairement les lois régissant le sport national et en menant celui-ci à la dérive ». Sur ce registre, rappelons à nos lecteurs que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, dans la conférence de presse qu'il a animée lundi en compagnie du président de la LNF et de l'entraîneur national, s'est exprimé sur ce dossier en se montrant très déçu que le CSC ait sollicité la FIFA alors qu'il s'agit, somme toute, d'un problème interne au club. Ces escarmouches faites à base de communiqués, de déclarations incendiaires et de conférences de presse continuent d'alimenter la chronique sportive constantinoise, franchement lassée par ce feuilleton qui n'en finit pas, au moment où l'équipe vient de retourner au bercail après avoir terminé le stage d'une dizaine de jours qu'elle a effectué à Hammam-Bourguiba en Tunisie.