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Des «renforts» pour combler le déficit: Dix traducteurs-interprètes officiels prêtent serment
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 09 - 2009

Important renfort pour la profession de traducteur agréé par la Justice. Dix traducteurs-interprètes officiels - tel est leur statut précisément - ont prêté serment hier devant la cour d'Oran.
Le décorum de la cérémonie de prestation de serment a eu pour cadre la salle d'audience de la Cour d'appel. De par le nombre des traducteurs assermentés, cette cérémonie collective est une première, du moins à l'échelle locale. Après que le greffier d'audience eut pris acte de la prestation de serment par ces nouveaux auxiliaires de justice, le président d'audience leur a souhaité «bonne chance» dans leur nouvelle carrière professionnelle. Le Quotidien d'Oran a saisi l'opportunité pour engager un entretien avec les dix traducteurs agréés fraîchement assermentés, dans les couloirs mêmes du Palais de justice. Petit résumé.
Selon les informations recueillies auprès de nos interlocuteurs, le serment représente l'ultime démarche avant d'entamer l'activité de traducteur-interprète officiel assermenté de manière officielle et effective. Les dix traducteurs ont été affectés par la tutelle, le ministère de la Justice, au niveau des daïras dépendant territorialement des six tribunaux de la cour d'Oran : Oran, Es-Sénia, Aïn El-Turck, Arzew, Oued Tlélat et Gdyel, et ce dans la perspective de créer, à terme, une équipartition géographique de cette corporation au niveau de la wilaya d'Oran.
En effet, cet apport considérable aura certainement pour effet d'améliorer la prestation, quantitativement et qualitativement, et de mettre en place un service de proximité. En clair, il évitera un tant soit peu aux justiciables et aux avocats de se déplacer ailleurs à la recherche d'un traducteur titulaire de la griffe du ministère de la Justice, garde des Sceaux. Un périple incontournable jusque-là, vu le nombre des professionnels de ce créneau à Oran, lesquels se comptaient jusqu'alors sur les doigts d'une seule main. Ce renforcement de l'effectif répond ainsi aux nouvelles exigences induites par le code de procédure civile et administrative. L'article 8, le fameux article en fait du nouveau texte de loi, impose en effet que les documents et pièces constituant le dossier doivent, sous peine d'irrecevabilité, être présentés en langue arabe ou accompagnés d'une traduction officielle. Bref, il fallait donc recruter des traducteurs. Bien sûr, pas aux dépens de la qualité, de la compétence.
Les conditions d'accès à ce statut imposées par le ministère de la Justices sont très rigoureuses. En plus du diplôme en la spécialité, il faut avoir exercé au minimum pendant 5 ans dans la traduction-interprétation, avoir son propre bureau dans le cercle de compétence du tribunal auprès duquel on veut exercer, passer par un concours qui comprend deux épreuves, l'écrit et l'oral, jouir d'une bonne moralité, entre autres... Nos interlocuteurs indiquent qu'après avoir posé leur candidature, ils ont été convoqués par le ministère de la Justice pour passer les épreuves d'évaluation à Alger, le test de l'écrit en juin dernier, celui de l'oral au mois suivant. Après leur réussite et leur agrément, ils ont été appelés à prêter serment. Parmi les traducteurs assermentés hier, il y a lieu de noter la présence du chef du département traduction de l'université d'Oran, Touhami Wissam, le chargé de la post-graduation près le même département, Zinaï Djamel, ainsi que Kaddour Othmane du département traduction de l'université d'Oran.
Abordant plusieurs sujets en relation avec la profession de traducteur judiciaire, y compris ceux qui n'ont pas manqué de provoquer une polémique, notamment la question des frais de traduction et la compétence dans certains domaines techniques et juridiques, nos interlocuteurs ont dans leur ensemble estimé que «les choses vont s'améliorer petit et à petit avec la pratique et l'expérience de tous les jours », notamment, ont-ils ajouté, «avec la création à l'avenir d'une Chambre nationale pour les traducteurs judiciaires, à l'instar des autres auxiliaires de justice».


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