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Yacine Taalba : «Maghreb Invest a un portefeuille d'entreprises qui se porte très bien en Algérie»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 03 - 2012

Maghreb Invest est spécialisée dans la gestion de fonds. Elle gère plus de 700 millions de dollars levés auprès d'investisseurs institutionnels comme la BAD, la Banque mondiale ou la Banque européenne d'investissement. Son représentant à Alger, Yacine Taalba, parle de ses succès en Algérie, des obstacles, et aussi des appréhensions de voir les fonds d'investissement publics dilapider du «crédit déguisé».
Comment est organisé le fonds d'investissement Maghreb Invest ?
Maghreb Invest est opérationnel depuis 1994. La société a vu le jour en Tunisie avant de se prolonger au Maroc, en Algérie et bientôt en Libye, mais elle est également présente en force en Afrique subsaharienne. Deux métiers essentiels composent Maghreb Invest. Il y a les fonds d'investissement qui contiennent l'argent qui va être investi en fonds propre dans les entreprises et il y'a la société de gestion des fonds d'investissement, appelée Maghreb Invest, qui explore dans chacun des pays des domaines rentables et des entreprises prometteuses.
Quels sont les secteurs en Algérie qui bénéficient de l'apport de fonds internationaux institutionnels ?
Notre société de conseil en investissement est présente dans les secteurs de l'agroalimentaire, du packaging, des services financiers, et des services internet, Nous avons investi dans une entreprise de montage de produits blancs, réfrigérateurs, climatiseurs, machines à laver sous la marque HAIER, qui est à l'origine une start-up. Nous avons par la suite pris des actions dans la conserverie NCA- Rouïba ; la société SNAX MAHBOUL chips, et avons lancé Maghreb Leasing Algérie, qui était à l'origine, aussi, une start-up. Cette dernière a bénéficié d'un accompagnement financier et de conseil depuis son installation en Algérie. Il y a notamment des entreprises versées dans la fabrication de carton, ou le médicament générique, et les services lnternet que nous occupons par le biais de partenariats et de prises d'action. Malgré les contraintes que l'on rencontre en Algérie, Maghreb Invest à un portefeuille d'entreprises qui se porte très bien.
Quelle place pour la Bourse dans votre démarche de capitalisation des entreprises ?
En Algérie, Maghreb Invest est sur une trajectoire de mise en Bourse, la société Maghreb Leasing Algérie (MLA) sera bientôt à la Bourse des valeurs d'Alger, alors que trois autres entreprises auront besoin prochainement de renforcer leur capital. En fait cette introduction en Bourse répond à la volonté des managers d'institutionnaliser le fonctionnement de leur société. La Bourse est une opportunité pour l'entreprise de s'insérer dans le marché financier là où elle peut lever plus facilement des fonds.
Pourquoi les fonds d'investissement sont peu fréquents en Algérie, en comparaison avec le Maroc ou la Tunisie ?
Chaque représentant de Maghreb Invest essaye d'attirer les fonds dans son pays, au Maroc, en Tunisie ou en Algérie, là où il y a du potentiel.
Les fonds d'investissement que nous gérons sont destinés à des prises de participations, à des collaborations ou des partenariats dans le but de créer un success story.
Nos ambitions en Algérie sont malheureusement freinées. Ces freins sont principalement d'ordre culturel, le manque de culture entrepreneuriale, la frilosité et l'appréhension des chefs d'entreprises. Les opérateurs économiques sont souvent pris dans des difficultés du quotidien, qui ne leur laissent pas le temps de tracer des stratégies de développement à leurs entreprises. Les autres obstacles sont administratifs. C'est l'hostilité de l'environnement des affaires, les lourdeurs bureaucratiques. Cette situation n'encourage pas les potentiels investisseurs.
Que pensez-vous des sociétés publiques à capital investissement lancées récemment par le gouvernement en Algérie ?
Cette loi est encourageante et intéressante à partir du moment où elle favorise l'expansion du métier du capital investissement. Par contre, le problème majeur en Algérie, c'est qu'il s'agit, dans la configuration des sociétés à capital investissement, plutôt de filiales de banques publiques, qui tentent de jouer le rôle des sociétés à capital investissement, en gérant des fonds régionaux institutionnels. Les banques ne sont pas dans leurs rôles, il y a un vrai amalgame sur les métiers. Le risque est que l'on s'oriente en réalité vers un crédit déguisé exercé par les banques. Cette façon de faire concurrence la mise à disposition de fonds sous forme de fonds propre. Une société de capital investissement fonctionne sur des stratégies un business plan c'est du cas par cas, la société à capital investissement n'a pas de check-list qui fonctionne sur toutes les entreprises
Vous estimez que ces fonds publics risquent de rater leur cible, en ne venant pas soutenir la croissance des entreprises ?
Ce ne sont pas moins de 10 millions d'euros par wilaya, ce qui donne 480 millions d'euros au total, ce sont des fonds assez colossaux ; qui doivent être gérés par des professionnels regroupés sous forme de société de gestion. Pour cela, l'Etat a tout intérêt à permettre l'émergence de ces métiers spécifiques à la gestion de fonds.
Notre expérience dans le conseil et l'orientation des fonds vers les secteurs et les sociétés à forte valeur ajoutée, nous a permis d'être présents dans 150 entreprises, réparties sur tout le continent africain, nous sommes présents dans les conseils d'administration et dans le capital des entreprises, et nous avons impacté leurs stratégies. Nous misons beaucoup sur la stratégie des entreprises, en donnant des conseils sur la gouvernance d'entreprise, sur le recrutement de qualité, la fidélisation des recrutements, le business planning, le pilotage de société à travers des comités, c'est cela le travail d'une société qui gère des fonds d'investissement.
Quel est le seuil de financement des entreprises par votre fonds ?
En terme de tickets d'investissement, à chaque fonds sa politique. Les seuils de financement sont passés chez nous de 50 millions de dinars à 100 millions de dinars. Aujourd'hui les fonds sont de taille assez conséquente, ils totalisent un peu plus de 100 millions d'euros par fonds. La nouvelle politique de ces fonds est de respecter un plafond d'investissement qui ne saurait être inférieur à deux ou trois millions d'euros.


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