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Le président du Forum des chefs d'entreprises : Viser l'informel à la tête
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 09 - 2012

Comme un certain nombre d'observateurs, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, estime que les opérations d'assainissement de la sphère commerciale, menées depuis quelque temps dans les marchés informels, sont insuffisantes, les «petits vendeurs à la sauvette» ne constituant pas la principale menace à l'économie nationale.
« Il faut être plus incisif et s'attaquer aux barons de l'importation qui sont incrustés dans les rouages de l'Etat et qui se dispensent de payer la fiscalité ordinaire», a-t-il appelé, hier sur les ondes de la radio chaîne 3, en regrettant le fait que, motivés uniquement par l'argent, les importateurs n'ont désormais plus aucune limite : «On importe des produits de qualité douteuse, en provenance de marchés plus ou moins douteux.»
L'impact de l'informel sur l'économie nationale, Réda Hamiani le situe entre 30% et 70%, selon les secteurs d'activités qui vont désormais du textile aux médicaments en passant par les cosmétiques, les chaussures, les pièces détachées ou encore les équipements informatiques. Se refusant à toute estimation financière de l'impact, difficile à établir, le président du FCE s'est contenté de rappeler qu'il y avait là deux types de manques à gagner : au plan de la fiscalité non acquittée par les opérateurs et de la non-déclaration des salaires avec les charges afférentes. Ce qui, on l'imagine sans peine, doit provoquer à l'économie nationale un préjudice financier extrêmement important...
La lutte contre l'économie souterraine, le président du FCE la place sur deux niveaux complémentaires : un contrôle ferme et rigoureux de l'autorité et une politique attractive envers les opérateurs informels pour les amener à rejoindre la sphère du formel : «La lutte contre l'informel ne procède pas du tout répressif», a-t-il encore prévenu.
Cette situation traduit la prégnance des importations - une sortie nette des capitaux de l'ordre de 60 milliards de dollars par an entre les importations (entre 46 et 48 milliards de dollars) et les services (entre 11 et 12 milliards dollars) - mais aussi l'incapacité du système de production locale à répondre aux besoins des consommateurs : «Hormis les secteurs de l'agroalimentaire et du bâtiment, tout est à reconstruire», a affirmé Réda Hamiani en soulignant que la production locale ne couvre aujourd'hui que 05% des besoins des consommateurs contre 18% dans les années 90 à cause d'une ouverture économique «improvisée et non préparée qui a été fatale à bon nombre d'industries».
«POLITIQUE DU GOUVERNEMENT : NOUS ATTENDONS LES ACTES»
Inverser la tendance est, par conséquent, l'une des priorités du FCE pour parvenir à relancer l'économie nationale : «Il faut encourager la production nationale pour diminuer du volume des importations», a plaidé l'invité de la chaîne 3 en appelant à la prise de «mesures spectaculaires» comme la dispense ou l'allègement des taxes et des impôts en faveur des producteurs : «Pourvu que l'on relève le seuil de production !»
Réda Hamiani a également déploré que le risque industriel soit beaucoup moins assumé par les détenteurs de financements qui, en raison de l'environnement peu favorable à l'investissement industriel, préfèrent la sphère commerciale nettement plus sûre.
Toutefois, le président du FCE a reconnu qu'à travers le plan d'actions annoncé par Abdelmalek Sellal (soutien à la PME/PMI, mise en place de davantage de facilités, une meilleure organisation, la réhabilitation du service public...), le nouveau gouvernement «était sur la bonne voie» pour la relance de la machine productive. Avec un accès plus facile au foncier et aux financements, la création déjà lancée des 42 zones industrielles et une fluidité des procédures, Réda Hamiani espère la mise en place (enfin) de l'environnement favorable à l'industrialisation : «Mais, nous n'en sommes aujourd'hui qu'aux intentions, nous attendons les actes», a-t-il relevé en soulignant les lenteurs administratives dans la mise en œuvre des décisions.
La loi de finances 2013, le président du FCE a estimé qu'elle était «empreinte de sagesse et raison», puisque l'Etat n'a inscrit aucun nouvel investissement et donné la priorité aux contrats déjà entamés. Il a également salué «la stabilité des cadres juridique et fiscal» puisqu'aucun nouvel impôt ni nouvelle taxe n'ont été introduits.
Le responsable du FCE a également plaidé pour une politique régionale équilibrée pour attirer les investisseurs dans les wilayas qui ne jouissent pas de capacités industrielles: «Selon une enquête statistique, une vingtaine de wilayas sur les 48 avaient un potentiel industriel. Il faudra mettre en place des mesures incitatives pour attirer les investisseurs dans les autres wilayas.»
A propos des 3.000 entreprises lourdement endettées auprès des banques, que la dernière Tripartite a décidé de secourir à travers l'amortissement, Réda Hamiani a indiqué que 1.800 dossiers avaient été examinés par les institutions financières et que, par ailleurs excellente, l'opération s'est toutefois révélée inégale selon les banques.


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