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«La technologie, clé de la puissance pétrolière et gazière de demain»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 02 - 2016


Les hydrocarbures sont une chance historique qui a permis à l'Algérie d'entrer dans une industrie de haute technologie... Cette industrie restera stratégique tout au long de ce siècle vraisemblablement. Le pétrole du futur sera de plus en plus technologique, de plus en plus difficile à découvrir et à produire. La technologie va donc structurer les rapports de force à l'avenir et modeler la géographie des réserves. Nous devons jouer un rôle actif dans ces mutations à l'œuvre, cela par de nouvelles articulations entre universités, Sonatrach, ingénierie, sociétés de service, PME dédiées aux services et à la production pétrolière et gazière», a estimé, samedi dernier, l'expert pétrolier international Dr Mourad Preure, qui a présenté une communication pour le forum des chefs d'entreprises de Tlemcen au siège de l'APW, ayant pour thème «Les convulsions de la scène énergétique internationale, les challenges pour l'Algérie : quelle stratégie industrielle ?», soulignant dans ce contexte qu'il faudrait construire des avantages concurrentiels nationaux pour demain… «La stratégie industrielle nationale doit mettre les entreprises nationales en ordre de bataille pour mener la guerre économique et exprimer par excellence le patriotisme économique. Ces entreprises tirent leur force de leur pouvoir innovant, de la qualité de leurs articulations avec l'université et la recherche, de leur management, des synergies dont elles bénéficient dans leur économie nationale. Il s'agit pour elles de conquérir les centres nerveux de la croissance mondiale, soit ceux qui participent à l'innovation à un niveau global, les centres où se conçoivent les processus productifs de demain, où se modèlent les besoins de demain. Cette dynamique a aussi un effet structurant sur les Nations elles-mêmes dont elle fonde en dernière instance la puissance et détermine le devenir». Il faut dire que de nombreuses questions ont été débattues lors de cette rencontre enrichissante placée sous le haut patronage du wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid. Selon son analyse de la situation sur les enjeux et challenges pour l'Algérie : «Le marché pétrolier a une évolution cyclique et son histoire est riche en rebondissements. Il serait hasardeux de ne voir que les facteurs de court terme. Et pour un pays d'en dépendre pour ses équilibres macroéconomiques. La puissance des pays pétroliers repose de plus en plus sur celle de leur compagnie nationale davantage que sur le niveau de leurs réserves et de leurs productions. L'industrie gazière est en mutation profonde avec l'arrivée de nouveaux acteurs qui peuvent se montrer agressifs sur notre marché naturel, l'Europe, entraînant notre marginalisation, voire notre exclusion. Les contrats de long terme avec clause de take or pay seront violemment concurrencés par les transactions spot, avec à terme un alignement des prix. La technologie est la clé de la puissance pétrolière et gazière de demain. La baisse des prix pétroliers n'est pas durable. Structurellement, les prix ont une orientation haussière à long terme. Cette crise est passagère. Il convient de la traiter avec sang-froid et se préparer déjà à l'après crise en maintenant le développement de l'industrie nationale des hydrocarbures et en renforçant Sonatrach sur les plans managérial et technologique». Cet expert, président du cabinet «Emergy» a, en outre, estimé que la 3ème révolution industrielle, aujourd'hui, est la convergence d'internet et de l'énergie verte dans des réseaux intelligents de production et de distribution d'électricité. «Il faut être à l'avant-garde de cette 3ème révolution industrielle. Une énergie verte distribuée (chaque immeuble ou maison produirait une part importante de son électricité) et régulée car toute cette multitude de producteurs d'électricité seraient interconnectés au réseau électrique et aussi à internet. Une production distribuée et intelligente d'électricité verte contribuera significativement à absorber la croissance très forte de notre demande électrique mais aussi engendrer une multitude de microentreprises et PME. Elle peut créer surtout une mobilisation citoyenne qui soutiendrait la transition énergétique. Ceci serait complémentaire avec le développement d'un génie national dans l'électricité solaire photovoltaïque et thermodynamique avec la réalisation de grandes centrales hybrides solaire/gaz qui peuvent être couplées à des usines de traitement d'eaux usées ou de dessalement d'eau de mer, voire à des usines de production d'hydrogène. S'agissant de l'économie numérique, le membre de la commission «Energie» du FCE, a indiqué qu'il faut cultiver la fertilisation croisée entreprises-universités, donner naissance à un concept nouveau «d'entreprises-universités numériques». Ces entreprises du futur, conçues comme des réseaux de compétences, produiraient de la richesse à travers des produits immatériels (logiciels ou modèles mathématiques, systèmes exploitant les ressources de l'intelligence artificielle). «Il faut également produire et diffuser de la connaissance à travers les réseaux d'experts algériens opérant en Algérie mais aussi à l'étranger. Ce modèle d'entreprise neuronale permettrait de mettre en réseau une partie de l'intelligence et du potentiel scientifique algérien disséminé à travers le monde avec des scientifiques et experts opérant en Algérie. Il permet la mise en œuvre de programmes de formation en direction des étudiants algériens résidant en Algérie ou membres de nos communautés à l'étranger. Il faut créer un réseau de sous-traitants nationaux (pépinière de microentreprises et PME à travers le territoire national) et de services par satellite. Il faut semer des îlots numériques où les entreprises et les universités de la même ville ou de la même région sont connectées autour de logiques d'innovation visant à prendre en charge des problèmes opérationnels ou de développement. Exemple, le traitement de l'eau dans les régions du Sud, énergie solaire, problèmes de corrosion, agro-industrie, pêche et aquaculture, électronique grand public, etc.». Dans son allocution d'ouverture, Mme Bouayed, présidente du bureau du Forum des chefs d'entreprises de Tlemcen depuis le 1er octobre 2015, a indiqué que le FCE a pour vocation de contribuer à l'instauration de l'esprit d'entreprise au sein de l'économie nationale et de promouvoir les intérêts de l'entreprise algérienne. Afin de faire valoir leur point de vue et à faire entendre leur voix sur la scène économique nationale, à travers le dialogue permanent avec les autorités économiques bien sûr, mais également avec tous les autres acteurs économiques et sociaux (médias, syndicats, chercheurs, etc.).

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