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Routes dégradées, manque d'hygiène, travaux inachevés…: Les habitants d'El-Kerma déplorent la dégradation de leur cadre de vie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 04 - 2018

Voirie urbaine dégradée, routes défoncées, chaussées décapées et parsemées de nids-de-poule, trottoirs défoncés, avaloirs sans grilles et regards sans bouches à égout, mares d'eaux stagnantes en plein centre-ville, rues sales, poussiéreuses et mal éclairées, façades encrassées, places publiques, jardins et aires de jeux mal entretenus, écoles, structures sanitaires et autres équipements publics de proximité livrés à eux-mêmes… Les points noirs déplorés par les habitants de la commune d'El-Kerma sont trop nombreux pour qu'on puisse en dresser la liste exhaustive. A l'insalubrité, le manque d'entretien et d'aménagement et biens d'autres aspects négatifs qui concordent à l'émergence d'un cadre de vie fort bien dégradé et d'un mal-être généralisé, s'ajoutent en toile de fond un chômage endémique et un désœuvrement chronique qui assombrissent l'horizon pour les jeunes tout en particulier. Les habitants pataugent dans la boue à cause du laisser-aller, selon eux. La voie urbaine, marquée par des routes défoncées et parsemées de fissures, crevasses, tranchées ouvertes et autres dos d'âne à tout va, c'est le point noir qui occupe la tête de liste dans les doléances des citoyens de la ville ex-Camp du Figuier, anciennement appelée Valmy également, et revient en boucle dans leurs revendications pour de meilleures conditions de vie en commun. « La plupart des axes du réseau routier urbain du chef-lieu, aussi bien les boulevards et les avenues que les rues et ruelles, ont fait l'objet de travaux préliminaires de fraisage et de décapage, il y a plusieurs mois, dans le cadre de projets de réfection de la voirie. Mais ils sont restés dans cet état de pré-chantier à ce jour, alors qu'en principe, c'est une évidence, le revêtement en béton bitumineux devait suivre immédiatement. En guise d'arguments mis en avant par les services municipaux pour expliquer cet état de fait, la nécessité d'en finir avec les travaux de pose du réseau de gaz et la mise en place du système d'assainissement des eaux usées et de drainage des eaux pluviales avant de procéder au revêtement de la chaussée. Mais dans ce cas, pourquoi a-t-on lancé les chantiers de la voirie, pourquoi n'a-t-on pas attendu la fin des travaux des réseaux divers enterrés ? », s'interroge un habitant du centre-ville d'El-Kerma. Et un autre d'enchainer : « Nous avons vraiment souffert durant les averses. Je n'exagère en rien lorsque je vous dis que nous pataugions dans la boue, en plein centre-ville même, à cause des travaux de VRD inachevés, accentués par le non-curage des caniveaux et des avaloirs. On nous a expliqué, par ailleurs, s'agissant d'un lot de voirie dont les travaux sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, que la situation est due à la résiliation du contrat de marché avec l'entreprise de réalisation. Pour une excuse pire que la faute, c'en est vraiment une », déplore le même citoyen.
LA SALETE EN MAITRESSE DES LIEUX
Pour ces mêmes habitants, « la saleté est maîtresse des lieux » à El-Kerma. « Des dépotoirs sauvages se sont formés ça et là, empoisonnant l'air d'odeurs fétides et nauséabondes. Cette insalubrité ambiante fait le bonheur des chiens errants, des rongeurs et autres bestioles en tous genres, qui menacent au quotidien la santé des citoyens ». Autre cauchemar et non des moindres, que vit cette commune, c'est le chômage galopant. Selon des statistiques officielles, le chômage chez les jeunes de cette ville frôle les 40%.
La situation est bien pire dans les localités éparses et excentrées par rapport au chef-lieu de la commune. C'est le cas notamment du bourg d'El-Hamoul, situé en début de chemin de wilaya reliant Oran à Aïn Témouchent, accessible via un échangeur de l'autoroute Est-Ouest. Cette localité est toujours dépourvue du gaz de ville. Les routes ne sont pas aménagées, mis à part l'axe principal qui dessert entre autres les entités industrielles implantées dans la région. Bref, « El Hamoul est digne d'un douar », selon ses habitants qui disent qu'« il y a beaucoup de problèmes dans ce village qui manque considérablement de projets de développement et qui suscite peu d'intérêt auprès des autorités communales ».
Selon d'autres habitants d'El-Kerma, « au moment ou des campagnes de nettoyage sont organisées dans plusieurs communes de la wilaya d'Oran, la ville d'El Kerma croule sous les ordures et son cadre de vie se dégrade de plus en plus, au point où des constructions illicites fleurissent à l'orée de la cité ». Au niveau de la rue Zaghloul, la situation n'est guère reluisante malgré l'existence d'une prestigieuse mosquée, les riverains se demandent pour quelle raison cette rue est laissée à l'abandon, elle qui ne se trouve qu'à quelques pas de la mairie. D'autres habitants se plaignent des dizaines de camions semi-remorques qui roulent à l'intérieur du village et de l'absence d'un plan de circulation. «Ces poids lourds sont un danger pour nos enfants, des dizaines de ce genre de véhicules empruntent chaque jour les rues du village même celles où sont implantées les écoles, ce qui n'écarte pas le risque d'un accident, les responsables locaux doivent trouver une solution à cette dangereuse situation afin d'éviter le pire aux enfants», souhaitent des pères de famille.


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