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Quand une ville coule, c'est Dieu qui est responsable
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 09 - 2018

Plusieurs villes ont coulé sous une eau déchaînée. Des commissions ont été déplacées, des constats ont été certainement établis. L'eau est encore revenue avec plus de densité. Des commissions ont été dépêchées, les mêmes constats dressés. Que faut-il donc déduire ?
Comme dans le déluge de Noé, la pluie tombait du ciel et se faisait sourdre des entrailles de la terre. Chez nous la submersion similaire est à cause humaine et à défaut de cerner la responsabilité, il ira, fatalement, s'imputer à l'autorité divine. Celle d'en bas, n'agirait que par délégation, ce qui tend à l'absoudre de toute avanie.
Une main a tiré sur une vanne la déroulant comme une toupie ou un volant d'un cabriolet à l'entame d'un virage subit et très sinueux. Car à l'époque de Noé, l'agence nationale d'assainissement ne fut qu'un creux naturel entre deux mamelons d'un relief à grande hauteur. Il est donc de ces hauts fonctionnaires, sans avoir la parure prophétique qui veulent paralléliser leur débit au même rythme que la vitesse du lâcher d'eau. Ils ne peuvent faire de rétention dans l'excès d'ardeur. Justement c'est celle-ci, quand elle n'est pas, judicieusement, canalisée qui provoque comme l'avait fait le jet aquatique gigantesque un engloutissement de la cité déjà en pleine dormance.
Que ce soit à Tébessa, Batna, à l'est ou à l'ouest du pays, la responsabilité de la flotte n'est pas à adjuger à Noé ou au diamètre d'une canalisation qui se trouve toujours normalisé. Elle est dans cette tête remplie de boue et larve. La prévention idoine et opportune n'a jamais été inscrite comme réserve dans ce genre de têtes.
Gérer un bouleversement rameux n'est pas un simple dossier d'habitat ou une présidence d'une séance de travail en pull-over, de surcroît dans une cité pré-engloutie dans le scandale et la gadoue. Les pluies torrentielles qui sont venues s'abattre sur certaines villes ne sont pas l'œuvre d'une politique hydraulique. C'est à leur contenance, leur emmagasinement, à la façon d'en faire œuvre utile qu'échoit toute la responsabilité des détenteurs de robinet étatiques. L'on aurait vu de tout, entendu tout le monde. Une administration locale, totalement, éclipsée au profit d'autres n'est pas de nature à achalander ni booster le job du maître des lieux.
Quand un gouverneur crie au secours, il ne peut le faire quand ce secours est juché juste à ses proximités. La souveraineté sectorielle dans la souveraineté nationale est un signe constitutionnel de reconnaissance du mérite d'autrui. Alors que dire de ces gens là qui, par inclination affective, se hasardent, gauchement, à vouloir tirer leur épingle de la mare d'eau. Encore, ils le font plus mal, pour d'autres lorsqu'ils s'essayent à flagorner «l'exploit» dans la résolution de la crise entraînée par le raz-de-marée. Chacun est responsable d'une partie du processus du déluge. Laissez le bon Dieu tranquille car il ne fait pas partie des commissions et faites-vous occuper par la tenue de l'amont et la retenue de l'aval de cette affaire d'ordre public.


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