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Responsabilité collective
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 03 - 2020

Le phénomène des cours particuliers ou de soutien a-t-il atteint un niveau incontrôlable ? N'obéissant à aucune organisation publique, les cours particuliers viennent, cette fois-ci, défier les dispositions prises par les autorités dans le cadre d'une prévention contre une dissémination du coronavirus (Covid-19) et confirment, s'il reste encore quelque chose à confirmer sur ce plan, que l'école est rongée par un mal interne qui affecte gravement la haute moralité de l'acte d'enseigner. Les établissements scolaires, ainsi que les universités, les écoles coraniques des secteurs privé et public, les centres de formation et les crèches, sont fermés depuis le jeudi 12 mars, jusqu'au 5 avril, dans tout le pays pour tenter de contenir la propagation du coronavirus, comme l'a ordonné le président Tebboune.
La fermeture a été immédiatement appliquée, partout où cela devait l'être, sauf au niveau de l'école « parallèle », celle des cours particuliers et de soutien. Le vendredi 13 mars, une journée après cet ordre de fermeture, des locaux qui accueillaient les élèves inscrits dans les cours particuliers ont continué à fonctionner comme si de rien n'était. Comme si cet apprentissage parallèle ne fait pas partie de l'Algérie, voire de ce monde, puisque cette mesure de fermeture des écoles et universités est presque appliquée sur le plan planétaire. Des dizaines d'élèves, collés les uns aux autres, dans des pièces exiguës, ont poursuivi leur scolarité « parallèle », sans prendre toute la mesure de la menace du coronavirus qui se propage à une vitesse grand ‘V' à travers le monde.
En Algérie, on est passé à la phase ‘2' de l'alerte (fermeture des écoles et des frontières partiellement), avant que le nombre de malades et de morts n'y oblige, dans le souci évident de prévenir ce stade, pour ne pas y arriver si les mesures mises en place par les autorités publiques et les précautions personnelles (notamment le lavage régulier des mains, éviter les rassemblements, ne pas se serrer les mains, ne pas s'embrasser…) sont adoptées, volontairement, par tout un chacun. Hélas, l'effort est handicapé par ces cours particuliers, où près de 75% des élèves sont inscrits, voire plus pour les classes d'examen. On ferme une école, une autre reste ouverte, défiant toutes les mesures préventives pour éviter la propagation de la pandémie du coronavirus. A qui la faute ? Aux enseignants qui devraient de par leur statut arrêter dans l'immédiat de dispenser ces cours de soutien. Aux parents qui ne devraient plus laisser leurs enfants suivre ces cours. Et aux autorités publiques qui devraient « réguler » ces cours, au moins s'intéresser aux locaux où ils sont dispensés, et pourquoi pas assujettir les enseignants concernés aux charges sociales et fiscales.
En somme, c'est toute la société qui manque d'organisation collective pour se prémunir contre la menace, la grande menace, que fait planer la propagation du coronavirus. Et, on voit les dégâts immenses que cette désorganisation sociale a causés dans certains pays, mieux lotis sur tous les plans.


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