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«DESTRUCTORS ?» : «KHALLI BARK !»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 11 - 2020

Dernièrement, grâce à un «lanceur d'alerte», une vidéo a montré la «destruction» à mains nues puis à coups de «masse», par un employé communal, d'un banc public sur les hauteurs d'Alger..., un trottoir pourvu de plusieurs bancs servant la plupart du temps aux vieillards, aux malades, femmes ou hommes, à faire une halte et à reprendre leur souffle. Bien sûr, il arrivait, le soir venu et par beau temps, que quelques retraités ou des jeunes s'y rencontrassent pour «tailler une bavette». Quoi de plus normal, les lieux de rencontres gratuits et non bruyants se faisant, avec la pandémie, rares. Bien sûr, il y a la Covid-19 ainsi que les instructions gouvernementales recommandant encore plus de fermeté en ce qui concerne le respect des gestes barrières. Mais, il semble bien que chacun y soit allé et y va encore de sa propre lecture et encore plus de son interprétation. Hélas, d'interprétations, il y en a plusieurs : celle la plus sérieuse, respectueuse du bien public (et de ses bancs), donc avec une action organisée, cherchant à préserver les matériaux (qui ont coûté pas mal d'efforts et d'argent : 10 à 20 millions de cts ? moins ou plus, au prix actuel du bois ?). Celle la plus loufoque qui consiste à croire et à faire croire que les vieillards ont surtout besoin d'exercice et de marche pour bien s'entretenir physiquement.
Celle la plus égoïste et la plus cynique, enterrant déjà les vieux (car, paraît-il les moins résistants au virus) et les retraités (car cela soulagerait fortement les caisses de retraite). Enfin, celle la plus ‘je-men-foutiste', la plus probable pour moi, conjuguant la «haine de l'autre», de tous les autres (soi-même y compris) et la «haine du beylik» sous couvert de haine du «système» où chacun fait ce qui lui plaît de faire, en respectant ses propres pulsions surtout celles du moment. Hélas, ce ne sont pas là des incidents mineurs n'ayant lieu que de temps à autre. Hélas, au côté de la petite «tchippa» et la grande corruption, ces autres virus, ils sont devenus légion aussi bien au sein de l'administration et des entreprises publiques qu'à l'extérieur. Des incidents «énervants» entraînant des réactions «énervées» des décideurs surtout par le biais de textes et de règlements, d'instructions et de directives, d'injonctions et parfois de menaces toutes évidemment sans effets immédiats et directs, la sanction prévue rapidement diluée, la plupart du temps, dans l'atmosphère de «tolérance 100» et la crainte des «masses» ou des «groupes» devenus, avec le temps et l'expérience, des experts en «chantage» social. Pour ma part, tout en sachant que seuls une bonne organisation, le dialogue et l'effort pédagogique, menés par des décideurs (élus ou désignés) -fermes mais pas dictatoriaux, compétents certes mais aussi capables de «manager» les hommes les plus retors et les situations les plus compliquées- sont payants, il faut seulement revenir à la stricte et rapide application des textes réglementaires originels (car il en existe et il y en a beaucoup, très clairs, mais «oubliés»). Et arrêter la fuite en avant en «pondant» un texte encore plus dur, encore plus compliqué par ses innombrables détails, chaque fois qu'un problème surgit. Il y a, aussi, une info' institutionnelle rapide, complète et transparente. Par exemple, pour l'instant, on aimerait seulement savoir ce qu'il y a eu comme suite disciplinaire ou judiciaire, contre les «coupables», à «l'affaire du banc public» non «démonté de façon convenable» tel qu'il était prescrit par la wilaya sur les hauteurs d'Alger. A moins que «khalli bark» !

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