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Commerce: Les spéculateurs pourraient écoper de la peine capitale
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 10 - 2021

Le Président Tebboune a indiqué que «l'acte de spéculation commis par des intrus sans scrupules exploités par des bandits aux fins de semer l'anarchie -des bandits animés par des motifs politiciens-, sera criminalisé et ses auteurs encourront des peines de pas moins de 30 ans de prison, qui pourront aller jusqu'à la perpétuité, voire la peine capitale».
«Ma décision est prise et j'en ai informé le ministre de la Justice, Garde de sceaux: la prochaine réunion du Conseil des ministres verra la présentation d'une loi incriminant les spéculateurs qui encourront une peine de pas moins de 30 ans de prison, qui pourrait aller jusqu'à la perpétuité, voire la peine capitale», a soutenu le Président Tebboune.
«Nous frapperons les spéculateurs d'une main de fer et traquerons les lobbies politiciens qui sont derrière cet acte, qui aurait pu mener à une explosion sociale notamment à la lumière de la propagation de la pandémie de COVID-19. Nous serons sans merci avec ceux qui tentent d'entamer la détermination de l'Armée blanche, et dont l'implication est établie. Ceux-là encourent la peine capitale».
Qualifiant d'»injustifiée» la hausse des prix de certains produits alimentaires, il a souligné que «cette hausse n'est pas innocente. Des intrus sans scrupules qui ne servent que leurs propres intérêts sont exploités par des bandits», ajoutant que «rien ne saurait justifier la hausse des prix des produits alimentaires».
Il a cité, à titre d'exemple la hausse des prix des pâtes alimentaires, alors que les prix de la semoule qui en est la matière première n'ont pas bougé, précisant que «l'eau et l'électricité utilisés dans le processus de production sont toujours subventionnées».
«La spéculation sur le marché local s'ajoute à des facteurs externes liés aux répercussions économiques de la pandémie de Covid-19, la majorité des pays ont connu des hausses des prix», a ajouté le président de la République.
«L'Etat tente d'amortir ce choc par le truchement du Trésor qui assume ces répercussions à la place du citoyen, sans oublier les mesures proactives appliquées depuis 2020, notamment l'augmentation du Salaire national minimum garanti et la suppression de l'Impôt sur le revenu global sur les salaires ne dépassant pas 30.000 DA, une mesure qui a coûté au Trésor plus de 100 milliards de DA.
Dans un autre registre le président de la république a indiqué qu'il était possible d'absorber, de mille et une manières, les fonds du marché parallèle, citant entre autres méthodes, «la finance islamique qu'il convient de généraliser, à travers l'ouverture de nouvelles banques».
Pas de changement de la monnaie nationale
Il a mis l'accent, à cet égard, sur l'impératif d'ouvrir un dialogue avec les propriétaires de ces fonds, ce phénomène s'étant enraciné et qui remonte à l'ouverture de l'importation au secteur privé au début des années 90, une démarche, a-t-il dit, qui n'était pas accompagnée de contrôle nécessaire.
«Cette économie a été autorisée par l'Etat. Elle est devenue forte durant la décennie noire, puis s'est développée pour atteindre actuellement 10.000 mds DA», explique M. Tebboune.
Et d'ajouter que l'Etat œuvrera à la récupération des fonds circulant sur le marché parallèle via plusieurs moyens, y compris l'éventuel recours à l'investissement dans des titres anonymes et sans impôt.
Répondant à une question sur cette procédure, notamment s'il s'agit d'une «amnistie», le Président Tebboune a fait savoir que «cela était une partie des règles du jeu», sans donner davantage de détails compte tenu de «la confidentialité du dossier».
Toutefois, le Chef de l'Etat a écarté la possibilité de recourir au changement de la monnaie nationale comme solution pour attirer la masse monétaire circulant sur le marché parallèle», estimant que cette mesure était susceptible de créer de longues files d'attente et compliquer la vie des simples citoyens.
S'agissant de l'économie parallèle, le Président Tebboune a estimé que l'Italie était un modèle réussi dans ce domaine qu'il importe d'étudier.
Le président de la République a rappelé que l'économie italienne constituait un problème au lendemain de la deuxième guerre mondiale avec un taux de marché parallèle dépassant les 80%, d'où l'impératif d'examiner les moyens utilisés par ce pays étant similaire à l'économie nationale».
«Notre économie ne ressemble pas à l'économie française, mais plutôt à celle de l'Italie basée sur des petites et moyennes entreprises et qui est aujourd'hui une puissance économique», a souligné le Président Tebboune.
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, en outre, le refus de l'Algérie de recourir à l'endettement extérieur, un choix qui serait un «suicide politique».
Le Président Tebboune a indiqué que «le Fonds monétaire international agit comme s'il préparait le terrain à l'endettement. Nous n'opterons jamais pour ce choix, c'est impensable. Nous ne mènerons pas le pays vers un suicide politique».
A cet effet, le Président de la République s'est dit sceptique vis-à-vis des recommandations du FMI qui prône le report de la mise en œuvre des réformes structurelles, affirmant que «l'Etat algérien poursuivra ces réformes en toute souveraineté».
Le Président Tebboune s'est, en revanche, félicité des rapports de la Banque mondiale qui a salué «la résilience de l'économie algérienne dans un milieu instable».
L'économie algérienne devra enregistrer un taux de croissance de près de 4%, dépassant, ainsi, les prévisions de la Banque mondiale (2,6%), a-t-il estimé.
A la fin de l'année, les recettes de l'Algérie couvriront toutes ses acquisitions de l'étranger, sans toucher aux réserves de change, a affirmé le Président Tebboune, ajoutant que si «nous ne connaîtrons pas de situation exceptionnelle, nous pourrons atteindre l'équilibre financier vers la fin 2021, sans toucher aux 44 milliards de dollars de réserves de change, qui étaient estimées à 57 milliards USD à la fin 2020".
Revenant sur les résultats de l'économie nationale en 2021, le Président Tebboune prévoit des exportations hors-hydrocarbures estimées à 4,5 milliards USD, un chiffre jamais atteint «depuis 25 ans».
A ce propos, il a mis en avant le rôle de la politique mise en place en matière de rationalisation des importations en vue de réaliser l'équilibre de la balance commerciale du pays, faisant état par la même de la révision «structurelle et sans créer de pénurie» de la politique d'importation. Une telle démarche a fait passer la facture d'importation de 60 milliards USD à 32 milliards USD.


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