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Du «champ» lexical au «front» sanitaire: L'inévitable «santé animale» pour l'Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 02 - 2022

Dans un de ses rapports, l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE*1) tire la sonnette d'alarme. Elle révèle que «60/ %/ des agents pathogènes qui causent des maladies humaines proviennent des animaux domestiques et de la faune sauvage». L'ex-Office International des Epizooties rajoute que »75/ %/ des agents pathogènes humains émergents sont d'origine animale».
D'où l'émergence du concept «one health» (une seule Santé), bien adopté par cette institution internationale. L'objectif de ce cadre conceptuel, explique l'OIE, vise à mieux contrôler les risques sanitaires, notamment ceux relatifs aux maladies transmissibles et émergentes (ou réémergentes) d'origine animale, en particulier les zoonoses. A ce paradigme lié à la santé animale, l'OMS et la FAO, auxquelles s'est jointe l'OIE, lui ont interconnecté un autre volet, hautement dimensionnel, en relation avec l'environnement. Il s'agit de la santé de nos écosystèmes qui est, effectivement, de plus en plus agressée, notamment avec les dérèglements climatiques, la mondialisation et les changements sociaux qui se sont amplifiés à travers le monde. D'où également l'émergence à travers le monde du « one health, one world » (une seule Santé, un seul monde) qui est, bien plus qu'un slogan, un schème fédérateur dont la visée, large et profonde, est celle d'améliorer le bien-être à la fois de l'être humain, de l'animal et de l'écosystème, tout en veillant sur les menaces qui guettent leur santé. Cette triade sanitaire sera désormais appréhendée sous le même piédestal même si, plus profondément, c'est la vie humaine qui demeure primordiale et qui requiert, donc, toutes les priorités et les attentions de la part des gouvernements. D'ailleurs, en Algérie, d'éminents spécialistes en médecine ne manquent pas de faire le lien entre l'insalubrité de l'environnement à laquelle nous assistons aujourd'hui, et la forte prévalence de certaines maladies, cardiovasculaires et pulmonaires entre autres.
Partant de là, il s'avère important d'éviter les amalgames sémantiques, les fautes de syntaxe et les erreurs lexicales et didactiques, lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets relatifs aux différentes maladies (et épidémies) d'origine animale ou liées à l'environnement auxquelles le citoyen lambda ne fera probablement pas de distinctions. Des maladies, certes, redoutables, mais dont le nom suscite parfois plus de peur que de mal parmi la population, notamment en cette conjoncture marquée par des vagues successives des cas de contaminations à la Covid-19. Une crise planétaire de santé publique causée par le coronavirus (SARS-Cov2) et ses interminables variants dont l'origine est, jusqu'à preuve totale du contraire, potentiellement animale. Une épidémie qui a par ailleurs provoqué un flux médiatique, à la fois scientifique, politique et économique, jamais égalé. En témoignent les médias (et les réseaux) sociaux qui se sont enflammés au sujet de cette pandémie, ouvrant la brèche à tous les débordements et autres commentaires fantaisistes voire apocalyptiques, alors qu'une telle crise nécessite tout d'abord un minimum de connaissances scientifiques et de maîtrise dialectique.
Pandémie et médias audiovisuels : les erreurs d'interprétation sémantique
A ce propos, au moment où partout dans le monde les spécialistes des médias redoublent les débats, en mettant en exergue la scientificité des spécialistes de la médecine et de la biologie sur ce sujet ; il se trouve que chez nous, certaines chaînes de télévisions connues pour la recherche de la moindre information qui sème le trouble dans la société, se distinguent dans l'art de dorer la pilule (bien amère) à leurs téléspectateurs, sur un volet aussi sensible que celui de la santé, désarçonnant ainsi et comme à leur habitude l'opinion publique. En effet, profitant de l'actuelle crise sanitaire, des intervenants sur les plateaux de ces télévisions, venus de tous bords, ne se gênent point pour dire abjectement que notre pays a été confronté à pas mal de maladies et d'épidémies ces dernières années, donnant comme exemple le choléra et, toute honte bue, la... «peste» ! Ce qui est ahurissant et inadmissible. Surtout lorsque ces pseudo-experts sont relayés par des animateurs (à ne pas confondre avec les journalistes) qui font fi des notions de journalisme dont la base est le traitement de l'information. D'autant plus quand celle-ci est d'ordre scientifique et qui nécessite, dans ce cas, une approche épistémologique et un travail préalable, ne serait-ce qu'une simple recherche documentaire. Car, à titre d'information, depuis près d'un siècle, la peste n'est jamais réapparue à l'état épidémique en Algérie ; contrairement à beaucoup d'autres pays, même les plus avancées qui sont dotés d'un système de santé très performant.
En vérité, si pour le choléra, près de 100 cas ont, effectivement, été confirmés dans cinq wilayas du pays durant l'été 2018, ce qui est en somme récent, en revanche pour la peste, les tenants de ces médias offshores devraient revoir leurs copies, puisque les données épidémiologiques montrent que seuls quelques cas sporadiques de peste ont été signalés ces dernières années dans le pays. Plus exactement neuf cas dont une personne souffrant d'une autre maladie chronique a succombé à cette affection. Cela remonte à l'été 2003, il y a dix-neuf ans de cela, à l'ouest du pays pour être plus précis. Des cas qui ont été enregistrés, faut-il le préciser, durant une période en nombre d'années, presque identique à celle des USA, première puissance économique au monde et force scientifique en même temps, puisque les statistiques fournies par une étude sérieuse sur les cas de peste dans le monde montrent que le pays de l'Oncle Sam a enregistré 247 cas de peste sur une période de dix-sept ans (entre 1980 et 1997) dont 37 décès. Un nombre en pertes humaines incomparable par rapport au seul décès enregistré par l'Algérie, même si, loin de s'en réjouir de cette comparaison, une telle information est toujours triste et sinistre. Par conséquent, ce genre d'intoxications médiatiques ne saurait être diffusé, si les chroniqueurs de ces télévisions, qui diffusent de surcroit à partir de l'étranger, se référaient aux études qui montrent également qu'avant l'épisode de 2003, ce sont 158 cas de peste qui ont été répertoriés en Algérie, le long de la période allant de 1935 à 1950. Des cas qui remontent à plus de 70 années de nos jours et «après 57 ans de silence» de cette maladie, par rapport à l'épisode de 2003, comme le décrit une étude internationale. Pour rappel, depuis le début du dernier siècle jusqu'à nos jours, l'épisode de peste qui a sévi à Oran en 1945, coïncidant avec la fin de la 2ème guerre mondiale, a été le plus marquant. Il a d'ailleurs inspiré Albert Camus pour écrire, à travers une allégorie, son roman mythique : «La peste» !
Certes, il faut bien débattre des sujets qui touchent à la santé publique et au système sanitaire national en général, ceci afin de diagnostiquer les nombreux problèmes dont souffre le secteur et essayer en même temps de lui apporter les solutions adéquates et innovantes surtout, lesquelles, faut-il le souligner, doivent être préconisées par les spécialistes du domaine. Mais, dire encore sur le plateau d'un média lourd que le pays a été affecté par la «peste», en donnant l'exemple de la peste des petits ruminants, une épizootie qui a sévi dans le pays, il y a deux années de cela, et qui a été, soit dit en passant, circonscrite par les acteurs de la santé animale après six mois de luttes acharnées, c'est tout simplement vouloir abrutir voire «animaliser» la population «humaine». Et même si cela se fait de façon non intentionnelle ou par hyperbole, les notions médicales de base sont «estropiées», lorsqu'on ne fait pas de distinction, et/ou de connexion quand cela s'avère nécessaire, entre pathologies infectieuses humaine et animale.
Peste humaine et pestes animales : la grande confusion
Pour revenir aux informations à caractère «pestilentiel», il faut dire que s'il est tout à fait naturel que rien qu'en pensant au mot «peste», cela donne des frissons au commun des mortels, il est important, par contre, de savoir que le terme «peste» donné à de nombreuses maladies animales n'a rien de commun, tant sur le plan étiologique que pathogénique, avec la «peste» qui affecte l'homme. En fait, si cette dernière est considérée, jusqu'à nos jours, comme «maladie de la terreur», c'est surtout par allusion à la sinistre peste «noire» médiévale, la plus meurtrière de l'Histoire, mais c'est aussi par rapport au mythique portrait allégorique d'Antoine-Jean Gros, immortalisant la visite légendaire de Napoléon Bonaparte chez les «pestiférés» de Jaffa. En réalité, l'appellation «peste» qui est attribuée à plusieurs maladies animales dérive, de façon indirecte, de la pandémie de peste humaine qui a sévi dans le monde au Moyen-âge et qui a dévasté plus de 50% de la population européenne suite à une invasion de rats. Eu égard au taux de mortalité «explosif» de cette épidémie qui a marqué de son empreinte l'humanité, le terme «peste» fut donné, par analogie, aux maladies animales dont le caractère de l'infection est épizootique et qui, lorsqu'elles sévissent, font de grands ravages au sein des troupeaux (domestiques et sauvages). De plus, cette qualification est relative aux lourds dégâts que causent les pestes animales et qui sont, généralement, estimés au sein des cheptels dits de rente dont certaines espèces, faut-il le préciser, ont un comportement grégaire qui facilite la contagion. D'où l'impact des pestes animales sur le plan économique qui est lourdement ressenti à l'échelle «humaine». C'est ainsi que les qualificatifs génériques, au demeurant très évocateurs, de pestes « équine », « bovine », « aviaire», « porcine » et « des petits ruminants » ont été attribués aux épizooties, tout en les catégorisant selon l'espèce atteinte.
Dues à des virus, souvent mortelles au sein des élevages, la particularité des pestes animales est qu'elles sont généralement non transmissibles à l'homme, l'agent causal n'étant pas le même. Effectivement, les notions générales de médecine nous enseignent que la peste humaine est due à une bactérie appelée «Yersinia pestis». C'est une zoonose très redoutable qui est transmise à l'Homme par les petits animaux, le plus souvent des rongeurs. La transmission se fait généralement par piqûre des puces qui parasitent les rodentiens. Elle se présente sous deux formes à savoir, la forme bubonique dite aussi zootique, qui est la plus fréquente et qui est transmise directement de l'animal à l'homme, et la forme pulmonaire qui fait suite à une contamination interhumaine par voie respiratoire. En l'absence de traitement, cette dernière demeure la plus mortelle pour l'homme.
Locutions nominales des maladies animales : du «mal de langue» au «clou de Biskra»
Connaître le sens ou plutôt l'origine du nom d'une maladie, surtout lorsqu'elle est d'origine animale, permettrait d'atténuer, un tant soit peu, la peur qui est généralement engendrée par l'effet connotatif, notamment chez les personnes qui n'ont aucun lien avec la sphère de la santé ou des cercles médicaux. A cet effet, il faut savoir qu'au fil des siècles, les maladies animales ont évolué et leurs dénominations ont changé également selon les temps, les lieux, l'espace et les espèces, mais aussi selon les scientifiques qui les ont découvertes, à qui le nom ou son radical leur est attribué. Toutefois, c'est une maladie particulière, en l'occurrence le « mal de langue », qui est, d'après plusieurs historiens, à l'origine d'une attribution nominale aux maladies animales. Selon François Vallat, éminent docteur en médecine vétérinaire et en Histoire, cette épizootie qui a longuement sévi en Europe (entre 1682 et 1832) concomitamment à la peste bovine qui a pris une allure panzootique, a fini par attirer l'attention des spécialistes de l'époque sur la nécessité de donner des noms aux maladies animales. Il faut dire que c'est une coïncidence qui prend largement du sens, puisque cette zoonose, qui fait référence à la « langue » et donc à l'évolution des signes linguistiques et de la parole chez l'homme, a décimé presque la quasi-totalité des élevages de l'Europe occidentale (équins, bovins, ovins, porcins et lapins). Le « mal de langue » a en effet pris plusieurs appellations, puisqu'il sera par la suite plus connu sous le nom de charbon de langue, de fièvre charbonneuse ou encore de « glossanthrax » en santé animale.
C'est le cas également de la peste bovine qui a fait des ravages dans le monde depuis la période médiévale jusqu'à nos temps. Cette redoutable épizootie, qui a été finalement éradiquée de la surface de la terre en 2011, était appelée, jusqu'au XIXème siècle, »typhus contagieux des bêtes à cornes». Selon certains auteurs, le développement des principes du diagnostic différentiel en médecine vétérinaire ainsi que la découverte des cas de typhus chez d'autres espèces animales, autres que les animaux de rente, ont fait que le lexème «typhus» « mute » vers celui de «peste». Une interversion qui rappelle, pour les plus distraits, la fameuse expression du choix «entre la peste et le choléra». D'autres typhus (des animaux) ont pris une nouvelle dénomination, à cause de leur connotation « horripilante ». A titre d'exemple, le typhus du chat, une maladie virale très contagieuse et mortelle pour l'espèce et les félidées en général, tend à perdre sa dénomination qui est utilisée jusqu'à nos jours par les anciens vétérinaires cliniciens au profit de «panleucopénie féline». Un néologisme que les nouveaux praticiens préfèrent, vu que, d'une part, dans la première épellation, l'unité sémantique de base « typhus » n'est pas le signifié lexémique et que d'autre part, la promiscuité de l'espèce avec l'homme attise la peur de ce dernier, notamment lorsque le propriétaire d'un animal atteint de cette maladie est mis au courant du terme par le praticien, lors d'une consultation vétérinaire. A cet effet, et à l'instar des pestes animales, il paraît utile de préciser que le typhus du chat et le typhus des autres animaux en général n'ont rien à voir avec le typhus de l'homme qui est, lui aussi, une maladie bactérienne.
Il en est de même pour les maladies animales qui affectent particulièrement les pays à vocation agropastorale, comme l'Algérie, où la qualification de la maladie prend plus de précision au vu des modes d'élevage qui sont pratiqués. Le cas de la variole ovine dite aussi « clavelée », une maladie virale hautement contagieuse, est le meilleur exemple. Effectivement, si certains vétérinaires de la médecine rurale optent pour le mot « clavelée » lors du diagnostic d'une variole ovine, c'est surtout pour différencier cette dernière de la variole caprine qui, elle, est plus virulente lorsqu'elle affecte l'espèce qui est souvent associé à l'élevage ovin lorsque ce dernier est pratiqué selon le mode extensif ou semi-extensif. A noter au passage que les varioles animales, ces deux dernières ne sont pas dangereuses pour l'homme, sauf pour la variole du singe, l'Orthopoxvirose simienne, qui est une zoonose et qui pose donc un sérieux problème de santé publique, notamment dans les pays tropicaux. Alors que pour la variole cameline, le portail dédié à la biologie et à l'élevage des camélidés, citant le magazine britannique New Scientist, relève que « le virus responsable de la variole du chameau est beaucoup plus proche du virus de la variole humaine que ne le pensaient les spécialistes. » De quoi être plus vigilant, sachant que l'espèce est commune à l'Algérie !
Par ailleurs, les zoonoses n'ont pas échappé aux mutations lexicales. Leur nomenclature est en constante évolution et change aussi selon la spécialité médicale dans laquelle on se trouve et en fonction des maîtres de la discipline. La fièvre de Malte, par exemple, une maladie endémique en Algérie, a pris la lexie de « brucellose », plus médicale sur le plan du vocabulaire connotatif, après la découverte de l'agent causal. Une bactérie du genre «Brucella» dont l'étymologie dérive, tout naturellement, de celui qui isola le germe pour la 1ère fois, en 1886 : le biologiste britannique Bruce David. Aussi, cette fièvre tire son épithète de la fin du XVIIIème siècle, lorsque des soldats britanniques qui étaient stationnés dans l'île de Malte, lors du blocus maritime imposé par Alexander John Ball à ce pays insulaire, furent atteints par une étrange fièvre suite à leur consommation de lait de... chèvres ! Une espèce animale commune à cet archipel méditerranéen, soit, autrement dit, c'est le rapport zoonotique et l'interface « homme-animal-écosystème » qui sont bien établis entre brucellose humaine et animale. Ceci, sans parler du rapport pathogénique qui est similaire entre les deux brucelloses, puisque c'est la sphère génitale qui est affectée, aussi bien chez l'homme que chez l'animal. Toujours est-il que la brucellose, dont la dénomination est largement utilisée par les vétérinaires, est souvent dite fièvre de Malte par les médecins, en particulier lorsque ces derniers abordent le statut social du malade ou la région affectée, telle que la ruralité. Alors que les biologistes, plus aguerris aux structures cellulaires des bactéries, lui préfèrent le terme de «mélitococcie», en référence à la forme de l'espèce (de bactérie) en cause : «Brucella melitensis». En outre, les médecins infectiologues utilisent souvent la dénomination « fièvre ondulante », pathognomonique de la maladie, eu égard au caractère de l'infection qui alterne entre une température corporelle très élevée et une autre normale, chez les personnes affectées. D'autre part, une autre zoonose liée aussi à l'environnement, en l'occurrence la fièvre de la vallée du Rift, une fièvre hémorragique virale affectant principalement les ruminants mais qui peut aussi contaminer l'homme, est entrée en toute logique dans la nomenclature des maladies animales avec cette attribution territoriale, après avoir été découverte pour la première fois, en 1910, dans la vallée éponyme, qui s'étend de l'Erythrée jusqu'au Mozambique dans la corne orientale de l'Afrique. Et à l'occasion, l'OMS a émis un bulletin d'information, mettant en garde sur une éventuelle résurgence de cette maladie notamment après la détection, vers la fin de l'année 2020, de cas de fièvre de la vallée du Rift du côté Ouest du continent africain, au Sénégal et en Mauritanie particulièrement.
Chez nous, des maladies ont également hérité leurs substantifs de certaines régions du pays où, faut-il l'indiquer, elles furent savamment découvertes. La leishmaniose cutanée, une maladie parasitaire, est en effet connue mondialement sous l'appellation de « Clou de Biskra ». Dite auparavant Bouton d'Orient, la locution nominale de «Clou de Biskra», qui a fini par se « lexicaliser » en médecine, fait suite à la découverte de l'agent causal par les frères Edmond et Etienne Sergent. Ces deux chercheurs, qui ont fait un cursus d'études de médecine et de biologie à la faculté d'Alger, se sont fait piquer aux bras par des phlébotomes, en 1904 puis en 1913, dans la région de El-Outaya et El-Kantara, près de Biskra, où ils étaient en mission de recherches scientifiques. Après plusieurs échecs, ils sont finalement arrivés, en 1921, à isoler le vecteur de la maladie : un protozoaire transmis par les phlébotomes.
Epidémies et épizooties : une liaison par la biologie et la... contagion
Bien que les qualificatifs et les termes médicaux relatifs à la santé humaine soient de nos jours bien acquis par les citoyens, crise du Covid-19 aidant, il n'en demeure pas moins que les termes d'usage en santé animale, allant de l'épizootie à la panzootie en passant par l'enzootie, suscitent le flou au sein de la population. Et pourtant, véritables menaces pour la santé des citoyens, ils peinent à se familiariser tant dans le lexique des médias que dans le vocabulaire des premiers concernés, entre éleveurs, exploitants agricoles et fermiers. Les spécialistes en linguistique auront certainement des réserves sur cette approche, sachant que les noms des maladies varient aussi selon la langue et sont par ailleurs adoptés socialement par un sous-lexique puisé des dialectes locaux. Cependant, il faut reconnaître que la part du lexique médical de base lié à la santé animale reste infiniment minime dans le vocabulaire de cette catégorie socioprofessionnelle, alors que les risques biologiques d'origine animale liés au développement effréné du secteur des élevages et de l'industrie agroalimentaire, sans évoquer les toxi-infections alimentaires liés à l'hygiène des aliments d'origine animale, nous guettent quotidiennement et nécessitent donc un minimum de connaissances. Cela concerne même les plus lettrés voire même les spécialistes où certains d'entre eux arrivent difficilement à faire le tri entre les antinomies «anthropozoonose»2 et «zooanthroponose»3. A cet égard, afin de rapprocher le «champ» lexical du «front» sanitaire et loin de l'égarement que génèrent des termes dont la résonnance porte sur les pistes sanitaires du futur, il est opportun de commencer d'abord par contenir les deux bases lexicales dans le thésaurus épidémiologique de la médecine humaine et vétérinaire, à savoir «l'épidémie» et «l'épizootie».
A ce propos, l'encyclopédie universalis fait connaître que «ce qui caractérise l'épizootie comme l'épidémie, c'est l'importance de la variation du nombre de sujets atteints au cours du temps, et non le niveau de ce nombre en permanence». Tandis que l'enzootie (l'équivalent de l'endémie en santé humaine), contrairement à l'épizootie, on peut lire qu'elle est «caractérisée par la présence régulière d'une maladie dans une région et des variations limitées de sa fréquence au cours du temps». Et dans ce cas, est-il expliqué, le nombre de cas nouveaux par unité de temps peut être parfois très faible et la maladie peut ne sévir qu'à basse fréquence. La distinction entre l'épizootie et l'enzootie «porte donc bien davantage sur la variation du nombre par unité de temps que sur le niveau de fréquence», indique le dictionnaire raisonné des sciences. Il donne comme exemple pour les maladies enzootiques, la tuberculose bovine et la brucellose. Alors que pour la maladie épizootique, «la fièvre aphteuse l'illustre parfaitement, notamment avec ses flambées et nombres de foyers qui sont considérables», indique l'ouvrage de la référence universelle. En outre, pour la panzootie, qui est l'équivalent de la pandémie en médecine humaine, le meilleur exemple que l'on peut donner est la peste bovine et la peste équine qui ont sévi dans le monde durant plusieurs années au cours du XIXème siècle et dont le taux de mortalité a atteint une proportion effarante, respectivement chez les bovidés et les équidés. François Vallat revient sur l'origine de la dissonance qui existe entre les deux principaux maux en apportant une précision de taille. Dans son étude parue dans la revue « Histoire & Sociétés Rurale », il note que «cette fluctuation des opinions n'a pas été sans faire varier jusqu'à la signification même des termes « épidémie » et « épizootie ».» Selon lui, les malentendus remontent à l'origine de ces deux termes : «« épidémie » figure dans la collection hippocratique avec le sens de « [maladie] qui survient dans un pays [dêmos] », sans allusion claire à la contagion». Tout en énonçant que la relation lexicale et médicale entre « l'épidémie » et « l'épizootie » a été marquée par « deux siècles d'incertitude sémantique », il dévoile que «c'était encore l'avis de nombreux auteurs médicaux du VIIIe siècle, et lorsque, en 1765, Bourgelat4 créa le mot épizootie, ce fut bien pour parler de maladies contagieuses». Mais, explique-t-il, «l'acception de ce mot, calqué sur épidémie, reste classique et inclut les causes accidentelles». D'après lui, les « pestes » humaines qui survinrent dans le monde ont apporté le changement de sens. Ces dernières, souligne-t-il, «suggérèrent à la plupart des auteurs que «dêmos» devait plutôt s'entendre selon sa seconde acception : « population d'un pays », une épidémie devenant dès lors une « [maladie] qui survient dans un effectif local » avec comme sous-entendu, et c'est là le sujet de désaccord, la contagion» ! Eu égard à toutes ces discordances, cet historien de la médecine vétérinaire relève l'apport de la microbiologie, science du vivant qui regroupe les deux spécialités. Il révèle à cet effet que «le triomphe de la microbiologie, vers la fin du XIXe siècle, rendit à la contagion sa prééminence en considérant les épidémies comme des maladies contagieuses». Quant à l'épizootie, indique-t-il, «elle devient exclusivement une maladie contagieuse qui atteint un grand nombre d'animaux». Non sans conclure, en passant de la didactique à la pratique, que «les médecins de la Grèce antique, itinérants et confrontés avant tout au paludisme, avaient privilégié l'étude « des lieux, de l'air et des eaux »». Des éléments qui étaient si importants dans cette affection et qui, trente siècles après, nous ramènent inlassablement au contexte actuel.
Agence de sécurité sanitaire et journalisme académique : un atout pour le «one health»
Le concept «/ one health » est très pertinent. Avec la trilogie des risques évoqués par les disciples d'Aristote, il nous permet de bien comprendre les dangers sanitaires et zoo-sanitaires mondiaux qui guettent notre pays. Il nous permet également d'anticiper et de mieux réagir contre les agents pathogènes qui menacent l'équilibre et la durabilité de nos écosystèmes. Pour cette cause, on peut dire que l'Algérie a bien anticipé les risques en créant récemment l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. En effet, en plus de la veille sanitaire, l'une de ses missions est de porter une attention particulière à la santé publique de précision en Algérie et adhère en même temps aux recommandations des entités sanitaires internationales. Aussi, cette institution constituera surtout le lien qui manquait à l'organisation sanitaire nationale dans sa globalité. Soit le raccordement de la santé humaine à la santé animale et à l'environnement où la « culture du risque », une notion récente, sera consolidée. Ceci, même si certains scientifiques avancent que cette expression pose problème, dans la mesure où il n'existe pas de définitions scientifiques claires. Toutefois, pour réussir cette mission, il est évident que des efforts pluridisciplinaires et multisectoriels doivent être déployés afin d'accompagner cette agence de veille, en commençant par la numérisation et la mise en place de systèmes d'information et d'alerte sanitaires performants pouvant relier l'ensemble des secteurs concernés, sachant que la majorité des épidémies et épizooties à venir seront dans leur quasi-majorité transfrontalières. Effectivement, pour un pays aussi vaste que l'Algérie, un tel dispositif facilitera l'analyse et le décryptage des flux d'information générés par les données de toute maladie suspectée (ou sévissant) dans le pays, entre autres via une indexation sémantique. Il simplifiera aussi la tâche aux autorités chargées de la santé dans la prise de décision, grâce à une diffusion rapide des données sur les foyers de maladies et d'épidémies, particulièrement celles d'origine animale susceptibles d'avoir de graves conséquences sur la santé publique. D'autant plus que pour certaines d'entre elles, telle que la grippe aviaire (A-H5N1 et A-H7N9), la source « virale » se situe dans les zones confinées (rurales et d'élevage) qui sont généralement situées loin des instances sanitaires concernées. Il en est de même pour les risques sanitaires environnementaux, comme les maladies à transmission hydrique (MTH), surtout que de nombreux scientifiques issus de ce domaine affirment que la pollution de l'air (et/ou des sols) et l'insalubrité de l'eau pourraient offrir des opportunités à de nombreux vecteurs de maladies de coloniser notre pays.
Pour éviter ces risques biologiques majeurs, l'accent doit être mis non seulement sur les dispositions pratiques et/ou les dispositifs législatifs, mais aussi sur la formation des journalistes algériens sur des thématiques scientifiques. Cela permettra de rehausser le produit et le contenu des médias, audiovisuels surtout, au même titre que leur évolution technologique. En effet, pour se prémunir des risques qui pourraient découler des erreurs d'interprétation sémantique (et de la désinformation) et qui rajouteraient, dans ce cas, au degré d'intensité de la crise de panique collective qui est généralement observée lors d'une épidémie ou d'une maladie nouvellement apparue, on voit bien aujourd'hui que le journalisme scientifique est plus que jamais sollicité, tant sur le plan de l'information et/ou de la communication que sur le volet de la prévention. Le lien entre l'information et la prévention étant désormais bien établi au sein des sociétés prévenantes. Sur ce point précis, Saïd Chabani, docteur en sciences de l'information et de la communication, a déjà attiré l'attention, il y a plus de vingt ans, en notant dans son étude, la première qui s'est penchée sur la sphère de la santé animale, que la prévention «ne peut se faire sans un travail de sensibilisation, d'information, d'explication et donc de vulgarisation par le biais notamment des médias». Tout en insistant sur l'intérêt de la vulgarisation scientifique, ce spécialiste dans l'enseignement universitaire du journalisme scientifique donne comme exemple l'épidémie du Sida qui a récolté tant de vies humaines durant les années 1990 et «devant laquelle la médecine est restée désarmée», a-t-il fait remarquer.
Toutefois, il ne s'agit pas uniquement d'information, puisque les modes et les niveaux de communication sont aussi importants dans la prévention et la diffusion de l'information d'ordre sanitaire, sachant que la notion de communication est plus vaste que celle d'information qui, elle, repose beaucoup plus sur le sens et l'énoncé. D'où encore la nécessité de la mise en place en ce qui concerne la communication pour la santé, d'une communication organisationnelle, médiatique et interpersonnelle, comme le relèvent dans une étude des spécialistes européens de la communication5. En effet, une telle communication, relèvent-ils, s'exerce dans plusieurs contextes. Ils citent comme exemple «l'adhésion d'un individu ou d'un groupe à un traitement ou à des recommandations spécifiques, l'élaboration de campagnes de sensibilisation destinées au grand public, la conscientisation aux risques pour la santé associés à des pratiques ou à des comportements spécifiques, la diffusion dans la population d'une certaine représentation de la santé, la diffusion de l'information relative à l'accessibilité aux soins de santé, etc.» Et d'expliquer que l'objectif d'une telle organisation est d'informer, d'éduquer mais également d'influencer la population lors de la prise de décision et/ou en cas de situation de crise. Ce qui est exactement le cas de la situation à laquelle nous assistons actuellement, du moment que les pouvoirs publics peinent à convaincre une grande partie de la population, réticente, sur la nécessité de se faire vacciner contre la Covid-19 pour atteindre l'immunité collective. Faute de telles formes communicationnelles, les autorités se voient contraintes de prendre maintes décisions dont des restrictions impactant la vie des citoyens sur tous les plans.
Du reste, la situation actuelle a suscité l'intérêt des académiciens algériens, spécialistes des sciences humaines et sociales, à l'instar des travaux qui sont entrepris par leurs pairs dans d'autres pays. En effet, analysant cette pandémie sous l'angle de la sociologie, notamment sur l'épineux problème de la vaccination, le Pr Mohamed Mebtoul, sociologue et auteur de plusieurs ouvrages, relève que «le flou n'est pas dissipé pour beaucoup de personnes». Selon lui, ce sont plutôt les «interactions entre les proches» qui concourent à la réticence vis-à-vis de la vaccination ou, dans le cas contraire, à l'attribution du «crédit à l'objet vaccin». Il explique que «les patients sont contraints de s'appuyer sur la famille comme espace à la fois cognitif et de soutien affectif, financier et relationnel important, indiquant précisément la crise profonde des médiations sociales». Aussi, et à l'instar des sociologues, le Pr Ali Djaroun, enseignant à l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information d'Alger (ENSJSI), travaille actuellement sur l'analyse des discours, plus précisément sur les discours qui s'intéressent à la médiatisation de la science et ses controverses. Ses analyses nous livreront certainement un aperçu sur la communication institutionnelle qui a été adoptée depuis l'apparition de la pandémie jusqu'à la «crise» du refus de la vaccination, ainsi que sur le type et la nature d'informations qu'échangent les Algériens entre eux, via les réseaux sociaux. Expliquant l'intérêt du journalisme scientifique pour la communication (et la vaccination) de masse, ce spécialiste affirme «qu'il est important de promouvoir ce type de journalisme dans les cursus universitaires, et à l'intégrer aussi dans les dispositifs de communication de toutes les institutions ayant de près ou de loin la gestion de la santé publique» ceci, explique-t-il, «pour maitriser les crises sanitaires à venir». En somme, au au-delà de tous les risques et discours exprimés, disons, que c'est toute la relation, parfaite et exacte, qui doit exister chez nous, entre les sciences médicales et les sciences... humaines !
*Médecin vétérinaire - Master en sciences de l'information - Option : journalisme scientifique
Notes :
1. OIE : Organisation mondiale de la santé animale, appelée anciennement Office International des Epizooties dont elle a gardé l'acronyme.
2. Anthropozoonose (ou zoonose) : toute maladie de l'animal transmissible à l'être humain. Le mode de contamination peut se faire soit de façon directe via les agents pathogènes (virus, bactéries, parasites, champignons) ou par consommation des produits de l'animal (viande, lait, œufs...) et utilisation des sous-produits (laine, cuir, Ouber, peaux...), soit encore par piqure ou morsure. On emploi ce terme pour différencier la zoonose de la zooanthroponose.
3. Zooanthroponose : toute maladie infectieuse qui est naturellement transmissible de l'homme aux animaux vertébrés soit par un virus, une bactérie ou un parasite.
4. Claude Bourgelat : vétérinaire français du XVIIIe siècle (1712-1779), écuyer du Roi Louis XV, fondateur de la médecine vétérinaire.
5. Renaud Lise et Rico de Sotelo Carmen : étude intitulée « Communication et santé : des paradigmes concurrents »
Références bibliographiques et webographiques
-Chabani Saïd, « Les problèmes théoriques et pratiques de la vulgarisation scientifique et technique, essai de réflexion à partir d'une enquête en milieu rural algérien », p-50, Thes. Doct.SIC. Univ. Droit et scien. Aix-Marseille. Fac. Scien et techn. Saint Jérôme, 1995
-F.Razik N.Mouffok D.Belmadani R.Bellal S. Bekoucha - E.Carniel Service des maladies infectieuses et parasitaires du C.H.U.O Service de microbiologie du C.H.U.O Institut de Pasteur Paris, centre de référence peste OMS. Epidémie de peste dans l'Ouest algérien après 57ans de silence. Comm : 6èmes Journées de pathologies infectieuses N I C E : 08 - 09 - 10 juin 2005
-Kebbab Salim, « Peste des petits ruminants. Une malade qui suscite plus de peur que de mal » Contrib., Le soir d'Algérie, 14/02/2019. P 9, édit n°......, Quotidien national d'information, ISSN IIII-0074 Algérie
-Mebtoul Mohamed, « comprendre les significations attribuées par la population à la vaccination », Contrib. El Watan, 07/02/2022. P 19, 2ème p, édit n° 9557, Quotidien national d'information, ISSN IIII-0333 Algérie
-Renaud Lise, Rico de Sotelo Carmen, « Communication et santé : des paradigmes concurrents », Santé Publique, 2007/1 (Vol. 19), p. 31-38. DOI : 10.3917/spub.071.0031. URL : https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2007-1-page-31.htm
-Vallat François, « Les épizooties en France de 1700 à 1850. Inventaire clinique chez les bovins et les ovins », Histoire & Sociétés Rurales, 2001/1 (Vol. 15), p. 67-104. DOI : 10.3917/hsr.015.104. URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2001-1-page-67.htm
-Vallat François, « Une épizootie méconnue : le « mal de langue » de 1763 », Histoire & Sociétés Rurales, 2003/2 (Vol. 20), p. 79-119. DOI : 10.3917/hsr.020.0079. URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2003-2-page-79.htm
-https://www.oie.int/fr/ce-que-nous-faisons/initiatives-mondiales/une-seule-sante/
-https://www.oie.int/fr/maladie/maladie-de-newcastle/
-https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/monkeypox
-https://www.universalis.fr/encyclopedie/epizooties/1-quelques-definitions/
-https://be.anses.fr/sites/default/files/BEP-mg-BE12-art1.pdf
-http://camelides.cirad.fr/fr/science/variole.html


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