Le Groupe Sonelgaz a annoncé jeudi, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, une opération «d'intégration et de fusion» de cinq de ses filiales pour créer «deux nouvelles sociétés» avec de «nouvelles appellations et missions». La première nouvelle société sera composée de la fusion des filiales Kahrakib, Kahrif et Kanaghaz, alors que la seconde concerne Etterkib et Inerga. Selon le communiqué la mise en place de cet «ensemble de mesures organisationnelles» sert à «garantir un environnement de travail plus stable». Ces mesures ont été prises dans le cadre de la «vision stratégique du Groupe» concernent le «regroupement et le partage des ressources et des moyens» et «leur mise en œuvre» pour «réaliser des gains supplémentaires», précise le Groupe. La démarche de regrouper «les ressources et les moyens» vise également, poursuit le communiqué, à les «inclure dans des projets stratégiques pour satisfaire la clientèle et assurer le service public», mais également «pour rationnaliser les dépenses et contrôler les coûts». Cette démarche concerne également «l'activité MPV» (Maintenance Prestations Véhicules) dont une bonne partie sera transférée à la SADEG (Société de distribution de l'électricité et de gaz). Dans la même logique, et afin de garantir une «meilleure prise en charge des dossiers relatifs à la réalisation de nouvelles infrastructures haute tension», le Groupe Sonelgaz annonce l'intégration de la Spa «Compagnie de l'Engineering de l'Electricité et du Gaz (CEEG KDL) au Gestionnaire du réseau de transport du gaz (GRTG), «comme cela a été fait» pour l'intégration de CEEG KDG. Par ailleurs, à travers cette nouvelle restructuration, le Groupe Sonelgaz s'engage à «l'ensemble des acquis socio-professionnels des employés et leur permettre de nouvelles opportunités de promotions professionnelles». Le communiqué précise que l'objectif est aussi d'unifier la grille salariale et la révision des primes pour garantir des rémunérations «équitables» et «mettre fin aux inégalités enregistrées et mieux récompenser l'ensemble des travailleurs pour leurs efforts». Une «commission paritaire de haut niveau» a été installée à ce titre, ajoute la même source.
