Crescendo, des indices tendent à alerter à mesure que le temps avance et que les impondérables malfaisants de la grande Histoire tiennent à se répéter. Une odeur de crise mondiale plane pour présager un retour au cataclysme du début du 20ème siècle. Le conflit armé en Ukraine s'apparente au réveil d'un volcan dont les laves commencent à embraser d'abord le terrain économique. Dans de telles conjonctures les catastrophes planétaires débutent toujours ainsi. Le bras de fer entre le monde occidental et la Russie avec son lot de menaces et de sanctions s'accentue dangereusement et il est patent de craindre que comme à l'accoutumée ce sont les peuples pris en otages qui en pâtiront. Les principales armes mises en vedette dans ces lourds démêlés sont le pétrole, le gaz et les banques. Une fois contrariées, ces principales sèves incontournables de l'ère actuelle ont des conséquences désastreuses sur l'économie mondiale et aucun pays n'échappe à leurs effets désastreux. On annonce un peu partout que les inflations prennent l'ascenseur et que la damnation du pouvoir d'achat et de la vie chère qui se généralise n'est que les prémices de jours sombres à venir. C'est que le souvenir des tickets de rationnement d'un temps non lointain pour se nourrir n'est pas encore totalement effacé et que l'errance de millions d'êtres affamés à travers le monde s'amplifie pour que la perte des repères humains permette le retour de l'ère hitlérienne. La catastrophe est au pas de la porte pour que le pessimisme pour le futur soit justifié. Les produits alimentaires de première nécessité se raréfient un peu partout. Le commerce mondial rentre en léthargie. Les nationalismes revêches sont de retour et le terrorisme et la violence en tous genres se déploient dans un cafouillage qui leur est opportun. Les accommodations entre des Etats ne seraient finalement que des jeux d'enfants au vu des drames qui s'annoncent. Il demeure paradoxal pour les belligérants de tout bord qu'ils veuillent s'assurer la paix en entreprenant la guerre.
