M.Abdelaziz Rahabi, ancien ministre et diplomate affirme que ‘'la famille Révolutionnaire'' a commis une grave erreur quand elle s'est positionnée contre la repentance de la France. M. Rabahi suggère le maintien de l'exigence d'excuses (Pardon) mais en établissant des relations stratégiques avec Paris. M. Rabahi constate que le refus de la France de présenter aux Algériens le Pardon sur les années noires de l'occupation, parce qu'elle a semble-t-il compris que ceux qui les exigent veulent que la situation demeure bloquée, Rabahi, parle aussi de la présence dans le sud de la France qui est fortement ancré dans le milieu électoral, en dépit de l'existence de Français, d'historiens et d'hommes du gouvernement qui sont selon Rahabi prêts à rédiger un communiqué politique d'excuses. La France est, sur ce dossier algérien, otage d'un lobby qui considère avoir perdu l'Algérie. L'influence de ce lobby et sa force réside en l'absence d'un lobby contraire qui défende l'Algérie. Ce phénomène est constaté en France, l'absence d'un lobby pro- Algérien à fait perdre beaucoup d'opportunité à l'Algérie. A l'époque du regretté Houari Boumediene, l'Algérie avait place confortable et un lobby très fort dont la plupart des sympathisants pour la cause algérienne étaient issues des milieux universitaires, intellectuels, artistes etc. Aujourd'hui, on constate une rupture, une rupture même avec les amis de la Révolution, ces Français qui avaient assisté le FLN par tous les moyens, ces militaires qui avaient déserté leurs casernes et rejoint des pays Européens pour dénoncer dans les journaux et radios l'occupation barbare de l'Algérie par la France, M. Rahabi dira que la philosophie du lobby n'existe pas dans la culture politique algérienne, le concept du lobby chez nous est le lobby personnel, mais que l'Etat soit un lobby cela est encore loin de la vision de l'Algérie. Rahabi se trompe ou le fait-il volontier ? Rahabi, voit d'un mauvais œil, le dossier de la Révolution entre les mains de ‘'la famille Révolutionnaire' Il le dit : L'erreur de la famille révolutionnaire a été d'employer le dossier de la révolution pour des raisons politiques intérieures, ce qui n'a pas trompé les autorités françaises, qui étaient convaincues que la famille révolutionnaire algérienne était liée au pouvoir algérien et que lorsqu'elle bouge ; l'on comprend qu'elle a été poussée par le pouvoir, ce qui a tendu ses positions exploitées et ponctuelles. La solution est que nous laissions le dossier de la mémoire ouvert, mais que nous nous employons à « exploiter » la France du point de vue de la technologie, de l'économie, de la formation de cadres parce que regarder vers le passé seulement est avoir peur du passé. Le plus surprenant est la nouvelle idée qui commence à apparaitre et qui est une fausse idée, qui prône l'établissement de relations stratégiques avec la France, parce que cela contredit les bases des relations diplomatiques, et plus étonnant dans cela est que les U.S.A sont les alliés de la France et qu'ils ne feront jamais que leurs intérêts s'opposent. Nos investigations démontrent que ‘'Hizb França'' veut s'imposer en Algérie D'abord il est indispensable que nous expliquons que ‘'la Famille Révolutionnaire'' ne se limite pas dans un ou deux Partie, Le peuple Algérien les sept millions d'algériens durant la guerre de libération formaient tous la famille révolutionnaire, qu'on ne nous dupe pas avec ses slogans de Parti. Si nous acceptons cette thèse actuelle cela veut dire à l'exception de ceux qui s'auto proclament famille Révolutionnaire, le restant du peuple est famille de Harki ou de Spahis ? Actuellement, deux forces s'imposent sur le terrain, celui des patriotes qui veut aller jusqu'au bout en validant devant l'APN le projet d'incrimination du colonialisme français en Algérie, surtout que la France officielle, n'a jamais cessée d'infiltrer ses espions en Algérie, dont nous pouvons citer plusieurs cas depuis 1965 et l'activité veillante de la DCE du D.RS. Peuvent un jour étaler les dossiers des affaires que les cinéastes algériens auront du pain sur la planche pour réaliser plusieurs films. Le second clan veut classer ce dossier de projet pour le moment, politiquement, selon eux, ce n'est pas encore le moment. Il y a un troisième clan celui de ‘'Hiszb França'' que nous avions découvert suite à nos investigations en Europe, que ces derniers qui prétendaient être des « nationalistes » en Algérie, avaient investis des millions et des milliards en France avec l'achat d'immobiliers, d'usines etc, et ce n'est pas dans leur intérêt que le colonialisme français soit condamné. Cette phalange immorale en a profité des années pour réaliser des fortunes colossales et réussi suite à son influence en Algérie à faire traverser le pognon des algériens au-delà de la méditerranée, M. Yazid Zerhouni ancien ministre de l'intérieur, a obtenu des rapports sur environs 200 rapaces qui avaient blanchis de l'argent sale en France. Par ailleurs et sur le même sujet, nous avions aussi appris en France, que les services français n'avaient pas hésité à employer le chantage à l'encontre de certains ‘'influents'' en Algérie et qui étaient plus au moins des correspondants des services, autrement dit des collabos durant la guerre d'Algérie. Parmi cette fripouille ceux qui s'opposent à ce que le projet d'incrimination du colonialisme soit mis à jour. Dans ce créneau, nous avons beaucoup à dire et révéler, mais cela sera dans nos prochaines éditions. Une chose est certaine le colonialisme français est déjà condamné par les patriotes et nationalistes de ce pays. Et ce n'est ni le pouvoir ni les sbires de la France et ses agents d'influence qui peuvent changer les choses.