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Silence... On massacre les cimetières à Mostaganem
Publié dans Réflexion le 19 - 10 - 2011

Le maire de Mostaganem au lieu de s'occuper des cimetières, de l'hygiène et du développement de sa ville, il s'amuse à voyager à Perpignan sous couvert du jumelage, alors que sa ville croule sous les ordures et ses cimetières sont le théâtre d'un massacre allant jusqu'à déterrer des ossements humains sans qu'il ne bouge le petit doigt. Nos morts ont été humiliés par la négligence du maire. La « LAANA » va le suivre jusqu'à sa tombe.
Il est à se demander, si monsieur le maire aurait laissé un cimetière se dégrader autant que celui de Sidi Maazouz ou de Sidi Kaid Mohamed, si ses parents ou ses ancêtres étaient enterrés..! Un maire qui n'a pas servit les vivants ne pourra jamais penser aux morts.
Nos élus locaux sont-ils réellement des hommes capables de gérer tous les problèmes de la cité ? Ont-ils une conscience bourrelant, pour agir en bon sens afin de prévaloir l'intérêt des citoyens avant le leur ? Tant de questionnements se posent pour les mostaganémois. Si on se réfère à l'amère réalité dans laquelle végète la ville, avec tous les problèmes cumulés depuis des années sans qu'ils ne soient réellement pris en charge au point où la situation est devenue irréparable, maladive, voire incurable et les élus s'entêtent à faire la sourde oreille aux appels des citoyens. La belle cité où il faisait bon y vivre, s'est transformée hélas en un vrai ghetto où seul le langage du laisser aller et du je m'en « foutisme » est devenue leur propre empire. Le climat est devenu tellement infecte et répugnant qu'on se croirait être dans les fin fonds de Géhenne comme l'évoque le citoyen. La réalité est devenue tellement amère et irrespirable à Mostaganem, que les élus sont infiniment pointés du doigt, pour être ensuite détestés, honnis du fait qu'ils se sont agrippés à des responsabilités qu'ils méprisent quant il s'agit de se consacrer pour les autres et qu'ils vénèrent quant il s'agit de travailler pour soi.
Chaque élu doit se poser la question, s'il ne sera pas maudit un jour
Dans ce contexte, et hormis tous les problèmes de l'heure, et Dieu sait qu'ils sont innombrables, il y a lieu de mettre en exergue un parmi lesquels chaque commun des mortels, conscient exhorté par sa morale et sa foi doit impérativement le poser ! Alors que dire si on est de surcroit élu par toute une population qui se sent aujourd'hui frustrée par l'immobilisme et l'incompétence de ces hommes du Peuple. La calamité à évoquer est celle de l'état déplorable de nos cimetières qui sont à l'abandon. L'image abominable, exécrable est indescriptible qu'il est du devoir de chaque responsable local de se poser la question en son âme et conscience, s'il ne sera pas maudit un jour. Décidément le citoyen n'a encore rien vu et l'image du cimetière de Sidi Maazouz n'est devenue qu'un lointain souvenir du fait qu'il n'y a rien de comparable. Revenir sur un sujet identique, nous parait indécent, pour être horrifié par l'état de dégradation d'un autre cimetière qui n'est autre que celui de Sid Kaid Mohamed dont la cité porte le nom. Une calamité indescriptible et tout le vocabulaire ne saurait trouver le qualificatif à mettre sur un tel désastre provoqué par des individus au comportement jésuitique qui mérite une réaction non pas que de la part des autorités mais des citoyens. La première image qui vous saute aux yeux c'est l'état des lieux, à savoir : Tombes éventrées, immondices, lieux de débauche aménagés par des intrus qui ont fait de ce lieu sacré leur territoire pour s'adonner à des orgies et autres mauvaises mœurs, que la conscience réprouve. La chose qui étonne le plus, c'est que l'on s'est trouvé devant un état de fait, qui mérite d'être rapporté aux lecteurs et les photos prises sont des plus éloquentes et surement heurteront la sensibilité des gens.
Un citoyen squatte une partie du cimetière
Notre premier regard s'est porté lors de notre visite, sur le non respect des normes de construction, pour ce qui est du citoyen qui s'est permis d'ériger une construction mitoyenne au cimetière franchissant les limites, voire pénétrer à l'intérieur même du Cimetière, de quelques centimètres ou peut être plus. Ce citoyen au comportement hardi, a eu l'audace de s'accaparer d'un espace en profanant des tombes, faisant acte de mépris vis-à-vis de nos morts qui alors que la morale nous instruit le respect et le recueillement pour la paix de leur âme. Où est passée la Rahma, aurait-elle désertée de nos jours, pour se substituer à la cupidité et à l'égoïsme.
Des ossements déterrés et abandonnés à ciel ouvert
Les travaux de construction entrepris, par ce citoyen irrespectueux ont mis à nu des ossements que nous avons retrouvés et selon certains témoins, ont été déterrés lors de la mise en œuvre des fondations. Autre fait plus grave, c'est qu'après cette violation condamnable, c'est que le ou les personnes qui en sont la cause, n'ont même pas eu la décence et la magnanimité que nous dicte la conscience, de se donner la peine de les enterrer selon les rites que nous imposent les trois religions monothéistes. Selon un citoyen rencontré : « Ce ne sont pas des musulmans, nous dit-il, laisser des ossements est indigne de toute personne qui se dit humaine, voyez comment notre société se comporte. Et de poursuivre, chacun fait ce qu'il veut et quant aux gens qui nous représentent sont totalement absentes et ne pensent qu'à être réélus.
Cimetière ou lieu de débauche ?
Dans ce même contexte, ce cimetière est devenu une décharge publique à ciel ouvert, et selon les citoyens que nous avons interrogés, cette pratique serait devenue courante et comme il nous a été signalé que les habitants de la cité d'El Houria seraient les auteurs de cet amas d'ordure qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Un citoyen nous dira, cette situation dure depuis des années, et malgré que nous l'ayons signalé aux autorités rien n'a été fait malheureusement. Je vous assure à ce propos que même le maire et ses comparses sont au courant de cette situation. Jamais nous n'avons vu un élu dans les parages, que ce soit pour le cimetière ou même au niveau des quartiers de la cité Kaid Mohamed. Une des photos que nous avons prise montre des sacs à mains, surement l'objet de vols du fait des agressions enregistrées au niveau de la cité El Houria. Interrogé, un commerçant nous fera la confidence et nous demanda de garder l'anonymat du fait des risques qu'il encoure selon lui, il nous dira : « A plusieurs reprises je suis intervenu pour empêcher que ce cimetière se transforme en lieu de débauche, résultat, je me suis fait agressé, même la police n'a pas su me protéger, vous n'imaginez jamais ce qui se passe dans ce cimetière ». Il est clair que d'après le constat, rien ne va plus du fait que certaines tombes ont été carrément profanées, et ce dans le but de voler certaines dalles en marbre. Des endroits, comme nous l'avons signalé ci-dessus ont été pratiquement aménagés, dans le but d'élire domicile et ce, pour des parties de plaisir et de délectation de par les traces visibles des soirées arrosées, voire les nombreuses cannettes de boissons alcoolisées jetés pèle mêle et qui jonchent le moindre recoin du cimetière. Même les tombes sacrées du saint Sidi Kaid Mohamed et des six chrétiens reconvertis à l'islam et dont nous ne pouvons malheureusement donner leurs noms du fait que les pierres tombales ont été détruites et rien n'a été épargné. L'hécatombe est visible, et ce spectacle affligeant laisse apparaitre que nos élus sont tellement préoccupés à se préparer aux échéances électorales, qu'ils n'ont rien à faire de ces morts devenus en quelque sorte un peu trop encombrants, pour des vivants qui aspirent à une vie terrestre et éternelle.


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