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Novembre salue les Cadets de la Révolution
Publié dans Réflexion le 31 - 10 - 2011

Pour les Cadets de la Révolution, c'est désormais une tradition que de se rassembler pour commémorer novembre et la journée du Chahid.
Et cette fois-ci encore c'est à Ghazaouet, un haut lieu de la Révolution et un champ fertile à la plume que se tint la fête.
Comme le veut la coutume, samedi 29 octobre 2011, et à la mémoire de feu le lieutenant colonel Belgharri Benali, une cérémonie en cette rencontre, en présence d'un de ses fils et son frère Mohamed, un Cadet lui-aussi, a été programmée. Le dernier poste du défunt était chef du bureau des opérations au niveau de la 8ème division blindée. Un poste qu'il occupa juste avant de tomber au champ d'honneur le 23 juillet 1994 sous les balles criminelles de ceux qui voulaient d'une Algérie à feu et à sang. Il serait utile de rappeler que ce brillant officier est un natif de Djebala dans la wilaya de Tlemcen et que son père tomba lui aussi au champ d'honneur en 1956. Et dès lors, le défunt Benali dût subvenir aux besoins de sa famille avant de rejoindre l'Ecole des Cadets alors qu'il avait quinze ans en 1963 puis celle de Koléa en 1966. Bachelier ès lettres arabes, il rejoignit l'Académie de Cherchell où il embrassa sa carrière dans l'arme du génie militaire en passant par l'école nationale des armes de combat de Batna en 1974 pour sillonner afin de déminer, au risque de sa vie, sa patrie piégée par les mines assassines semées par le colonialisme français avant de servir dans différentes unités de notre glorieuse armée. Et concernant cette aventure du déminage, nul ne saurait mieux raconter cette aventure que le colonel Seddiki Kaddour, un cadet présent parmi l‘assistance et qui est de la même arme que le défunt. A l'occasion, celui en lequel Yasmina Khadra, dans ce roman « L'écrivain » voyait un roumi, était bien là en chair et en os. Le beau gars aux yeux bleus était bien là. Les Cadets l'appelaient et l'appellent toujours Sy Ouared. Sy Ouared tout court. Ils ne l'imarginaient pas avec un prénom ou un patronyme. Ils ne l'imaginaient pas avec une famille. Je veux dire une femme et des enfants. Ou même pas des proches. Ils ne l'imaginaient pas en habits civils et encore moins avec un grade plus élevé que lieutenant et pourtant il passa devant leurs yeux de sous-lieutenant vers « l'éternel lieutenant ». Ce beau roumi, un authentique Moudjahid qui sillonna le territoire national pour un « glanage » hors du commun est aujourd'hui satisfait de son œuvre. En effet, dès l'indépendance de l'Algérie en 1962, il se prit des enfants de ses pairs tombés au champ d'honneur. Les enfants de Chouhada. Il est le « façonneur » de ces milliers d'enfants qui aujourd'hui, les cheveux blancs, les cheveux gris lui rendent hommage. Il en fit ce qu'ils n'espéraient pas chez eux. Des généraux et officiers supérieurs aux compétences avérées, des médecins-spécialistes distingués, des ingénieurs habiles, des écrivains de renommée mondiale, des professeurs d'université avertis et il en fit surtout des amoureux de ce beau pays qu'ils servent toujours avec abnégation jusqu'à la dernière goutte de sang, comme il est stipulé dans leur serment. Enfin, ne peut rendre un droit à cet homme que M. Hassaïne Abdelwahab, car qui peut mieux qu'un fils de Chahid pourrait rendre hommage à un si grand homme dont nombreux n'apprirent qu'en cette occasion que Ouared était son patronyme et que son prénom était Abdelhamid. Le beau « roumi » aux yeux bleus encore vifs, est aujourd'hui un « vieux jeune homme » comblé au milieu de ses vrais siens. Le regard si gentil de ce Moudjahid n'a pas changé, lui qui a serré la main aux plus grands de ce monde dont Che Guevara, Benbella, Boumédiène, Terechkova, André Malraux et qui a su diriger durant sa longue carrière de surveillant général à l'Ecole des Cadets de la Révolution, en passant par maintes fonctions, des professeurs émérites qui eux aussi ont aimé l'Algérie et dont bon nombre furent des réfugiés politiques et l'on peut citer l'espagnol Carrasco, le tunisien Fourati, le français Jean-Louis Hurst qui créa un réseau de déserteurs français et d'autres encore de Syrie, de Palestine, etc. M. Midas Djilali n'a pas manqué d'éloges de la part de M. Hassaïne Abdelwahab. En fait cet homme qui protégeait, c'est le mot, à l'école des Cadets de Tlemcen, les plus petits des Cadets, avait la difficile mission d'apprendre à ceux-là les plus petites choses de la vie. Et que l'on sache qu'Azzi Nouredine n'avait que quatre ans. Il lui incombait de lui apprendre d'abord à aimer ceux qui sont devenus sa famille. Les cadets. Et d'autres choses encore que rares ceux qui auraient l'amour et la patience de servir les enfants des compagnons d'antan. Les compagnons du Grand Djihad. Et à M. Hassaïne de poursuivre, que la France, cette entité coloniale d'hier n'aura pas à sauver le Yemen ni à aider la Libye ni à protéger la Syrie. « Nous te connaissons, France et te redisons : Reste-là où tu es, tu risques encore de te faire brûler, a dit en substance M. Hassaïne. » Et de passer aux pages glorieuses de la zone la plus active de l'historique wilaya 5. De l'Emir Abdelkader aussi, il fut fait mention dans la bataille de Sidi Brahim qui dérouta les troupes françaises. Et puis du défunt Boumédiène, Larbi Benmhidi, le colonel Abbas ce natif de la région qui vécurent parmi les Ghazaouetis et des batailles Oued Sbaâ en 1955, Dar Amar en 1956, Fellaoucen et autres faits d'armes ainsi que des villages rasés, des tortures à Dar Yaghmourassen, ce fort sur les hauteurs de Ghazaouet et des exécutions sommaires. Pour l'histoire, que cet article témoigne qu'Ouled Ali, toujours à Ghazaouet, connait la plus grande concentration de Chouhada au mètre carré. Pas moins de 132 Chahid chez ceux qui accueillirent les soldats Flita de l'Emir Abdelkader après la reddition de son armée. M. Salah Idriss, le concepteur de cette rencontre, a su d'une main de maître diriger cette rencontre qui a vu M. Hassaïne Abdelwahab côtoyer le Dr Mebarki Mohamed, ce fils de Chahid et père des pauvres, toujours dévoué à la cause de la famille révolutionnaire, M. Fellah Yahia, un ancien encadreur des Cadets à Koléa et qui fut ravi que ceux-là se remémorent encore de lui alors qu'il passait son service militaire. Enfin, les ouailles virent parmi eux cet amour de professeur de mathématiques qui est, surement le plus aimé des profs de maths dans le monde, M. Laâradj et comme les Moudjahidine, il n'avait pas de prénom et c'est une grande marque de respect que de dire ou de lire simplement M. Laâradj ou Sy Laâradj. Les cadets et les leurs vivent novembre à longueur d'année et leurs sacrifices pour l'Algérie ne sont pas moindres et cette fois-ci, selon les éveillés, novembre devrait se prosterner devant ceux qui firent que l'Algérie des Moudjahidine et des Chouhada reste encore debout. Leurs parents ont répondu à novembre, c'était le grand Djihad et puis leurs enfants ont continué et continuent ce Djihad.


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