D'une source sécuritaire, le journal ‘'Réflexion'' a appris que les éléments de la gendarmerie nationale de la brigade de Rahouia, à quelque 45 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret ont bien ficelé le dossier explosif relatif à la location de plusieurs locaux commerciaux ainsi que celui du centre commercial, lequel a été cédé à un particulier ayant des relations étroites avec le wali de Tiaret, et lequel dossier a été remis au procureur de la république, près le tribunal de Tiaret. Cette source ajoute que le grand centre commercial, est situé en plein centre de la ville et s'étale sur une superficie de 4.000 m2, et est composé de 2 étages, comportant 52 magasins, une grande pizzeria, un sous-sol très consistant. Ce centre commercial, ajoute notre source a été réalisé à partir du budget communal et le coût de l'opération a été estimé à 12 milliards de centimes. En effet, et sans se référer aux articles qui stipulent les modalités de location de biens communaux dont spécifiquement les articles allant de 189 à 194,l'assemblée populaire communale de Rahouia a cédé le grand centre commercial à un particulier à raison de 17 millions de centimes mensuellement et malgré le refus de cette opération par certains élus, la délibération a été validée et approuvée et ce, suite aux instructions du wali qui s'est chargé de toutes les opérations concernant les marchés publics par le biais d'une correspondance classée «confidentielle" et laquelle a été auparavant adressée aux chefs de daïra et aux maires avec l'aval du wali de Tiaret (le journal «Réflexion" détient des copies).Dans le même contexte, la source ajoute que l'approbation de cette opération de location du grand centre commercial s'est déroulée en totale discrétion et que les normes stipulent que tous les biens communaux qui font l'objet de location doivent passer aux enchères publiques, et devront faire l'objet de publication dans des journaux et aussi, affichés dans des lieux publics pour permettre à la population la meilleure transparence, or rien de cela n'a été fait. Pour l'heure, le dossier est sur la table du procureur de la république et pour simple rappel, l'ex-souk fellah a subi le même sort et aussi certaines bâtisses relevant du ministère de l'agriculture ont été cédés à des particuliers et l'administration, se démarquant des opportunités qui peuvent être salutaires aux collectivités locales, a préféré vendre ces biens qui n'ont aucun lien avec l'investissement. A l'heure où nous mettons sous presse, l'on apprend que des enquêtes diligentées par la haute hiérarchie de l'Etat sont menées tambour-battant et que la wilaya de Tiaret est dans le grand viseur après les dénonciations qui ont touché le bradage du foncier et les divers détournements du foncier à d'autres vocations.