Après plus de 48 heures de pluie à travers le territoire de la wilaya d'Oran , les précipitations ont mis a nu les carences de gestion des évacuations des eaux pluviales. Comme à chaque ondée, la plupart du réseau routier du chef-lieu de wilaya a été submergé. Quasiment aucun quartier n'a été épargné par des inondations qui auraient pu être évitées si les services de la voierie s'étaient donné la peine d'étudier minutieusement les différents points noirs recensés à travers la ville d'Oran . Il existe en effet des avaloirs pour évacuer les eaux pluviales qui ont tout bonnement été négligés par les autorités et cela fait plusieurs années que ces bouches d'évacuation n'ont pas connu de nettoyage. Au boulevard de l'USTO, les dernières averses ont été à l'origine de l'apparition de nids de poule, mais surtout de tranchées ce qui a nécessité la fermeture à la circulation d'un tronçon de 300 m, entre le rond-point de Nekkache et l'agence des taxis inter-wilayas de l'USTO. Comme si cela ne suffisait pas, les ordures ménagères qui débordent régulièrement des trois bennes hors d'usage servant de réceptacles, ont achevé leurs œuvres d'obturation. De ce fait, les eaux boueuses provenant du rond-point de la cité Nedjma ‘'ex-Chetaibo'' situé en amont s'invitent littéralement sur le trottoir et en stagnant de même sur la chaussée. Ceci dit, d'autres quartiers ne sont pas épargnés par l'immobilisme et aussi par l'incivisme des citoyens continuant à jeter leurs détritus sur les trottoirs et ce, même en présence de poubelles à proximité. Des déchets qui finissent souvent dans les canaux d'évacuation des eaux pluviales. Il faut dire que les nids-de-poule, les crevasses et autres cratères qui jonchent la chaussée par endroit augmentent l'accumulation des eaux pluviales et les véhicules légers ne peuvent emprunter cette route sous peine d'être submergés en endommageant leurs circuits d'alimentation électrique. Les eaux pluviales au final stagnent durant plusieurs jours sur les routes de la ville d'El Bahia et cet état de fait n'a jusqu'à présent suscité que très peu d'intérêt de la part des autorités concernées. Et pour conclure, Un incident spectaculaire au niveau du boulevard Adda Benaouda (les plateaux Oran). Un poteau d'éclairage public a été soufflé violemment par le vent sur des voitures en stationnement. Dieu soit loué, aucun incident déplorable sur le public de passage. Réviser à la hausse la facture d'électricité, réglera t'elle ce genre d'incident ?Alors, faites un exercice sur l'état des lieux et ce que font les élus. Mais bon, un poteau électrique ne survivra pas mieux qu'un arbre. Les deux sont plantés, l'un s'enracine l'autre se déracine. Ça va de soi n'est ce pas ! Retour aux racines.