Après une accalmie de quelques mois, voilà une nouvelle affaire qui secoue l'agence foncière de Mostaganem. Cela semble devenir une habitude ; prendre des décisions aux conséquences désastreuses. En effet, on vient d'apprendre que certains notaires de la ville de Mostaganem refusent de travailler avec l'agence foncière. Et pour cause ; le changement inexpliqué du cachet humide de cet organisme, vraisemblablement sans autorisation. Selon les informations qui nous sont parvenues, la Directrice de l'Agence de gestion et de régulation foncières urbaines de la wilaya de Mostaganem, abrégé ‘'AGRFUM Mos'' a décidé pour une raison inexpliquée de changer le cachet humide portant la mention ‘''AGRFUM Mos - Direction'' à ‘'AGRFUM'' tout court. Cependant, le texte fondateur de l'agence (décret interministériel) définie clairement la dénomination de l'établissement. Selon nos sources, le changement du cachet est motivé par la volonté de la directrice de se dédouaner de la gestion antérieure de l'agence. Mais malheureusement, sa tentative n'a pas été du goût de certains notaires qui en ont vu une opération douteuse, puisqu'elle met en doute l'authenticité des documents établis. Des sources affirment même que l'opération de changement du cachet n'a pas eu l'aval préalable de la tutelle, donc une initiative personnelle de la directrice. Rappelons qu'il y'a quelques mois, l'ex- directeur de l'agence foncière et 3 chefs de service furent placés sous contrôle judiciaire pour les griefs de détournements des lots de terrain, trafic d'influence, favoritisme et mauvaise gestion. Après son limogeage, le wali avait chargé la directrice du logement d'assurer l'intérim, afin d'assurer la gestion de l'agence et l'assainir. Depuis, une commission de wilaya a été dépêchée pour assainir la gestion catastrophique de l'agence, suite à un rapport de ladite commission révélant des malversations et des détournements de lots de terrain et l'attribution illicite des terrains par favoritisme, notamment les 9 terrains de la cité des ‘'Castors'' située dans la zone d'aménagement d'oued Ain Sefra, vendus à des particuliers sans l'accord de la wilaya.