Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbès, a affirmé, jeudi à Oran, que l'écriture de l'histoire de la glorieuse Révolution de libération nécessitait une forte contribution de ses artisans et de ses héros. Dans une allocution au terme des travaux du congrès national de l'Association nationale des grands invalides de guerre de libération, le ministre a réitéré son appel aux artisans de la Révolution de novembre 1954 à apporter leur contribution à l'écriture pour immortaliser la mémoire de la glorieuse guerre pour la liberté et la dignité de l'Algérie. "Par vos témoignages et vos écrits, vous aiderez les générations montantes à connaître l'histoire de la Révolution du pays avec clarté et crédibilité", a déclaré M. Abbes. "La génération de l'indépendance a le droit de connaître ce que vous conservez en mémoire comme événements et positions, pour se prémunir contre l'écriture fausse et tendancieuse de l'histoire", a-t-il dit. Le ministre a appelé tous les moudjahidine, à l'instar des invalides de guerre de libération, à "ne pas rater l'occasion" pour faire connaître aux générations montantes les réalités historiques qu'ils ont vécues, à travers des témoignages, l'écriture d'ouvrages et de mémoires et l'expression lors de rencontre dont des séminaires. M. Abbes a ajouté que "la préservation de notre histoire contre la falsification est un acte de fidélité à la patrie, et aux martyrs". Le congrès national, organisé deux jours durant au siège national de l'Association nationale des grands invalides de guerre de libération à Oran, coïncidant avec le 68e anniversaire de commémoration des massacres du 8 mai 1945, a été marqué par la réélection de l'ancien bureau national présidé par Mohamed Bouhafsi et constitué de 14 membres. Le mandat du bureau a été amendé de 5 à 7 ans lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part 614 membres de l'association.