Une enveloppe financière dépassant les 47 milliards de dinars a été consacré, au titre de l'année 2019, à l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) au profit de plus de 959.000 bénéficiaires, a indiqué le Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Rabah Hamdi. Los d'une conférence de presse consacrée au bilan des actions du secteur, M. Hamdi a fait état de 15.000 bénéficiaires supplémentaires de l'AFS en 2019, ce qui donne un total de 959.883 bénéficiaires auxquels est consacrée une enveloppe de plus de 47 milliards de dinars, en plus de la couverture sociale. Le dispositif de l'AFS géré par l'Agence de développement social (ADS), sous la tutelle du ministère, compte parmi les plus importants programmes de soutien social mis en place par l'Etat pour prendre en charge les catégories sociales, sans ressources et inaptes au travail". "C'est là une traduction de la volonté de l'Etat de maintenir sa vocation sociale, de ne pas renoncer à son aide et à son accompagnement en faveur des catégories vulnérables et à leur assurer la protection sociale", a-t-il soutenu. Ce dispositif vise, a-t-il ajouté, à "garantir l'insertion sociale des catégories vulnérables et démunies dans le cadre de la lutte contre toutes formes de marginalisation et le renforcement de la cohésion sociale à travers une aide sociale directe sous forme d'allocation d'un montant de 3000 DA par mois, outre la couverture sociale qui leur assure la gratuité des traitements et des médicaments". Concernant le dispositif d'aide à l'insertion sociale géré par l'ADS, M. Hamdi a souligné que le nombre total des bénéficiaires atteindra 284.153 personnes, durant l'année 2019, en accordant la priorité à la prise en charge des demandes en hausse au niveau des wilayas du Sud et des Hauts plateaux, pour percevoir une allocation mensuelle de 6000DA. Une enveloppe globale de plus de 26 millions de dinars sera consacrée à cette opération, outre celle destinée à la couverture sociale de cette frange de la société. Ce dispositif a été institué dans le cadre de la politique d'insertion sociale des personnes inaptes au travail, en situation de vulnérabilité, afin de leur permettre de bénéficier de postes de travail provisoires en effectuant des travaux d'intérêt public au niveau des Collectivités locales, de Services techniques de certains secteurs ou encore des actions de développement local. La durée des contrats d'insertion pour cette catégorie est de deux (2) années renouvelables deux (2) fois, a souligné M. Hamdi. Evoquant, par ailleurs, un autre dispositif d'insertion sociale au profit des diplômés parmi les catégories vulnérables, dans le cadre de la politique de l'insertion des jeunes en recherche d'emploi, titulaires de diplômes universitaire ou professionnel et âgés entre 19 et 35 ans, le même responsable a précisé que cette catégorie bénéficiait d'emplois temporaires à travers des contrats d'insertion d'une année renouvelables une seule fois. Un total de 40.710 personnes devra bénéficier en 2019 de ce dispositif qui permet d'acquérir une expérience professionnelle et favorise l'employabilité des concernés. Dans le cadre de leur insertion, au niveau des secteurs des Collectivités locales, de l'Education nationale (cantines scolaires) et de la Santé, ces jeunes perçoivent, outre la couverture sociale, un salaire de 10.000 DA pour les universitaires, et 8.000 DA pour les techniciens supérieurs, a expliqué le SG du ministère de la Solidarité. Sur un autre registre, M. Hamdi a fait état de 877.525 microcrédits accordés dans le cadre de l'Agence nationale de gestion des microcrédits (ANGEM) depuis sa création en 2005, avec une enveloppe financière dépassant les 56 milliards DA. Cette opération, a-t-il ajouté, a ouvert la voie à des micro-activités ayant permis la création de plus d'un (1) million de postes d'emploi, dont plus de 20% dans le secteur tertiaire, 17% dans l'artisanat, 13% en agriculture et 8% en construction. Un total de 176.000 femmes rurales, 1.579 handicapés et 1.819 prisonniers libérés ont pu bénéficié, grâce à l'ANGEM, de microcrédits pour intervenir, notamment dans l'environnement, l'aménagement des espaces verts, l'horticulture et le jardinage. L'ANGEM envisage de mettre en place, en 2019, une application sur son portail électronique permettant aux demandeurs de crédits de s'inscrire sur cette interface, qui intervient pour faciliter les procédures administratives et rapprocher l'administration du citoyen, a-t-il affirmé.