Le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Ghaza, en proie à des agressions barbares sionistes, "est une question non négociable". Depuis environ deux mois, l'entité sioniste "empêche l'entrée de la nourriture, du carburant, des médicaments et des fournitures commerciales à Ghaza, privant ainsi plus de deux millions de personnes d'une aide vitale", a indiqué M. Guterres sur les réseaux sociaux, réaffirmant que "l'aide humanitaire n'est pas négociable". La bande de Ghaza, qui compte environ 2,4 millions d'habitants, dépend quasiment entièrement de l'aide humanitaire. Toutefois, celle-ci a été totalement interrompue depuis le 2 mars dernier, à la suite de la fermeture des points de passage par l'occupation sioniste, ce qui a entraîné une détérioration majeure de la situation humanitaire, selon des rapports gouvernementaux, humanitaires et internationaux. Lors d'un débat public du Conseil de sécurité de l'ONU la veille, consacré au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, M. Guterres, s'est alarmé de l'utilisation par l'entité sioniste de l'aide humanitaire comme moyen de pression militaire, dénonçant l'inertie diplomatique face à la transformation des réalités démographiques et géographiques en Cisjordanie occupée. Il a évoqué une situation humanitaire "qui dépasse aujourd'hui l'entendement" dans l'enclave palestinienne, où plus de 50.000 Palestiniens sont tombés en martyrs durant l'agression sioniste, dont près de 2.000 depuis la rupture du cessez-le-feu, le 18 mars. En fin de semaine dernière, le Programme alimentaire mondial (PAM) a notamment annoncé avoir épuisé l'ensemble de ses stocks alimentaires destinés aux Palestiniens à Ghaza.