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Amnesty dénonce "une campagne de dénigrement" orchestrée à son encontre par le Maroc
Publié dans Algérie Presse Service le 04 - 07 - 2020

L'ONG Amnesty International a dénoncé samedi dans un communiqué la campagne de dénigrement orchestrée par le gouvernement marocain contre son bureau à Rabat après les révélations sur l'utilisation d'un logiciel israélien pour espionner le journaliste militant Omar Radi.
"Les attaques des autorités marocaines contre la crédibilité d'Amnesty International et la campagne de dénigrement orchestrée contre le bureau d'Amnesty à Rabat montrent à quel point elles sont devenues intolérantes à l'égard de l'examen et des critiques légitimes de leur bilan en matière de droits humains", déplore l'ONG.
Dans une enquête rendue publique le 22 juin dernier, Amnesty International a affirmé qu'un logiciel de la firme israélienne NSO, avait été utilisé par les autorités marocaines pour espionner le journaliste Omar Radi en janvier.
L'organisation a découvert que le téléphone d'Omar Radi avait été la cible de plusieurs attaques au moyen d'une nouvelle technique sophistiquée permettant d'installer de façon invisible Pegasus, logiciel espion produit par la firme NSO Group.
Le Maroc qui a nié ces accusations confirmées, a mené ces derniers jours une campagne calomnieuse contre l'ONG pour la discréditer, rappelant la suspension de leur coopération. Amnesty International indique avoir envoyé vendredi une lettre au gouvernement marocain, confirmant les résultats de son enquête et fournissant des détails supplémentaires sur sa méthodologie.
"Cette campagne de diffamation et les fausses allégations portées à l'encontre d'Amnesty International sont une tentative de discréditer une solide enquête sur les droits de l'homme qui a mis au jour une série d'incidents de surveillance illégaux utilisant des produits du groupe NSO", souligne l'ONG.
Et d'ajouter : "au lieu de s'engager de manière constructive (avec l'ONG) (...) les autorités choisissent de poursuivre l'attaque contre le messager ", s'indigne Heba Morayef, directrice d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
"Ce n'est pas la première fois que des efforts sont déployés pour saper le travail d'Amnesty", relève-t-elle soulignant que ces attaques "coïncident avec une répression croissante dans le pays ".
"Des dizaines de militants des droits de l'homme, de journalistes indépendants et de manifestants sont actuellement en prison ", rappelle l'ONG qui dit avoir été faussement accusée par le gouvernement marocain. Ce dernier a prétendu qu'Amnesty lui a refusé un droit de réponse aux conclusions du rapport.
Amnesty précise que des sources gouvernementales anonymes qui se sont confiées à des médias marocains ont affirmé que le Maroc avait l'intention de fermer son bureau à Rabat.
L'ONG indique qu'elle a informé les autorités marocaines du contenu de l'enquête le 9 juin, soit deux semaines avant sa publication, via une lettre officielle envoyée par e-mail à cinq fonctionnaires du ministère des Droits de l'homme. Dans la même lettre, Amnesty a invité le gouvernement à fournir des commentaires à inclure dans le rapport. Sa demande est restée lettre morte.
L'ONG explique que les éléments de preuve ont été recueillis grâce à une analyse technique de l'iPhone du journaliste Omar Radi qui a révélé des traces d'attaques par " injection réseau ".
Ces résultats sont en ligne avec l'enquête d'octobre 2019 d'Amnesty International, qui a détaillé le ciblage de militants marocains notamment de Maati Monjib et de Abdessadak El Bouchattaoui.
Les preuves techniques extraites du téléphone d'Omar Radi indiquent clairement que Pegasus a été installé avec une forme particulière d'attaque numérique identifiée comme une "injection réseau".
Une attaque par injection réseau nécessite soit de se situer à proximité des personnes ciblées, soit d'avoir accès aux réseaux mobiles du pays – ce que seuls les pouvoirs publics pourraient autoriser.
Il s'agit donc là d'un autre élément qui confirme que les autorités marocaines sont responsables de l'attaque visant Omar Radi. Les conclusions d'Amnesty International sont conformes à celles présentées par d'autres organisations telles que Privacy International et Citizen Lab qui ont documenté l'achat et l'utilisation illégale par le gouvernement marocain de technologies de surveillance.
Les éléments mis au jour par l'ONG indiquent que le gouvernement marocain est resté " un client actif de la firme israélienne NSO et qu'il a pu continuer d'utiliser la technologie de celle-ci pour suivre, intimider et réduire au silence des militants, des journalistes et ses détracteurs.


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