Au moins 326 personnes ont été blessées, dont 52 par balles, dans les violences post-électorales à Conakry, a indiqué lundi une source médicale dans le principal hôpital de la capitale guinéenne, citée par des agences de presse. Parmi ces blessés, 46 étaient toujours hospitalisés lundi, dont 39 sont des personnes atteintes par "des armes à feu", selon cette source à l'hôpital Donka où ont été accueillis et soignés la plupart des blessés. L'hôpital a ''officiellement reçu quatre morts", a-t-on ajouté. Parmi les patients, figure ''un enfant de 15 mois qui a reçu une balle perdue à la mâchoire", a précisé cette source. Le bilan présenté ne prend pas en compte les blessés accueillis dans d'autres établissements hospitaliers de la ville. Le 15 novembre, l'annonce des résultats provisoires de la présidentielle donnant la victoire à Alpha Condé (52,5%) face à Cellou Dalein Diallo (47,5%), avait entraîné des manifestations de protestation, parfois violentes, des partisans de Diallo dans ses fiefs de Conakry et de Moyenne-Guinée (centre-nord). Au total au moins sept personnes ont été tuées au cours de ces violences. Des ONG ont évoqué 10 à 12 morts, mais aucun bilan officiel n'a été rendu public.