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Des politiques des journalistes et des militants tunisiens de Droits de l'Homme évaluent les six mois de post révolution
Six mois après la chute de Ben Ali
Publié dans El Khabar le 13 - 06 - 2011

Six mois après la révolution du jasmin ou comme l'appellent certains. la révolution de la liberté et de la dignité, qui a mis fin à 23 ans de règne de Zine El Abidine Ben Ali. La Tunisie d'aujourd'hui diffère beaucoup de la Tunisie d'avant la révolution, et le visiteur qui a connu la Tunisie de Bourguiba et celle de Ben Ali, remarquera aisément le changement que vivent les tunisiens qui ont récupéré leur liberté.
Nous ne pensions que les tunisiens auraient autant de conscience politique après la répression qu'ils sont subis durant le régime de Ben Ali. En effet, en dépit du mépris des tunisiens pour les politiques et pour les partis qui leur rappellent l'ancien régime, ils commencent aujourd'hui à s'intéresser à la politique, pour preuve la multiplication des partis qui, en six mois, sont estimés à 100, et le fait que les tunisiens s'y intéressent et en parlent librement dans les cafés, chose impensable avant le 14 janvier dernier. L'on remarque cependant six mois après la révolution que les tunisiens n'ont pas repris totalement une vie normale, puisque des manifestations et des sit-in sont encore organisés ça et la, et que des barbelés et des tanks sont toujours postés devant les lieux sensibles tels que le siège du ministère de l'intérieur et l'ambassade de France, ainsi que certains barrages de police sont établis dans les régions touristiques pour sécuriser les déplacements des touristes et ce malgré le retour de la sécurité dans plusieurs régions du pays. Les politiciens, les journalistes et les militants des droits de l'homme ont pour leur part une évaluation différente des six mois qui ont suivi le départ de Ben Ali. Le journalise et opposant Toufik ben Brik pense que l'acquis majeur de cette période est que le peuple a réussi à briser le mur de la peur, certes, Ben Ali est parti mais son régime existe toujours, ceux qui dirigent aujourd'hui sont les mêmes qui étaient les bras droit et gauche de l'ancien régime, la révolution a été détournée le deuxième jour, et les élections de l'assemblée constituante devant être organisées le 23 octobre prochain n'apporteront rien de nouveau, le pays n'est pas prêt pour des élections en cette période, l'instauration de la démocratie en Tunisie est quasiment impossible, parce que le réel changement ne se fera pas avec les hommes de l'ancien régime. Le journaliste et adjoint rédacteur en chef du journal tunisien « echourouk », Nadjm eddine Akkari pense quant à lui que six mois après, la révolution n'a toujours pas réalisé ses objectifs, la situation en Tunisie est caractérisée par le chaos et l'instabilité en raison de la course au pouvoir des partis, et de la pression qu'exerce les citoyens pour la réalisation de leurs revendications, face à un état dont les ressources sont réduites et un gouvernement qui a perdu toute légitimité et est incapable de gérer la crise et redonner confiance aux citoyens. Ajoutant que le report des élections de l'assemblée constituante pourrait aggraver la crise, si le gouvernement et les partis ne peuvent pas établir une alliance ou une entente qui pourraient redonner confiance aux citoyens et restaurer la souveraineté perdue de l'état », et d'ajouter que « les vestiges de l'ancien régime qui sont encore présents dans les structures et institutions de l'état doivent être démantelés, mais cela doit être fait sans violence ». L'avocate Leila Chebbi trouve elle qu' « il y a un développement notable dans le domaine des libertés en Tunisie, il y a un excès dans l'utilisation de la liberté, quant à parler d'autres objectifs, il est trop tôt, six mois après la révolution l'avenir du pays et toujours incertain car l'élection de l'assemblée constituante prévue pour octobre prochain, est la première élection libre depuis 50 ans, il est donc difficiles d'en prévoir les résultats , en dépit de son importance, car elle nous donnera une idée de la direction de l'Etat et le poids force de chaque partie. "
Le président du mouvement démocratique Socialistes Ahmed Khaskhoussi, lui déclaré que la situation interne du pays a de grande difficultés, y compris des difficultés sécuritaires, une crise sociale et une récession économique, tout cela engendre une situation politique fragile, le pays connait aujourd'hui une période de transition difficile, parce qu'il sort d'une dictature et n'est pas encore arrivé à une démocratie, cette période peut mener le pays vers une bonne situation ou l'inverse parce que les forces de l'ancien régime, a-t-il dit sont toujours présent dans les structures de l'Etat et les rouages de l'administration et sont assistés par l'ancienne composante des médias, qui s'emploient a souligner seulement l'extrême droite et la gauche et omet délibérément les forces du centre afin de pousser les gens à être nostalgiques du règne de Ben Ali ".


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