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Le tarif de référence au chevet de la CNAS
Sécurité sociale
Publié dans El Watan le 20 - 12 - 2008

Après les dispositifs du tiers payant, le conventionnement des pharmaciens, des cliniques privées, du transport sanitaire et le système Chifa, en attendant celui des prescripteurs, la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNAS) est en phase de réussir le pari de mettre en pratique le fameux tarif de référence.
Il faut rappeler que ce dernier a été bloqué en 2001 suite à la pression exercée par certains laboratoires étrangers qui se sont constitués en lobbies pour revenir en force, d'abord en 2006, puis en octobre 2008 pour la finalisation de la mise en place de ce fameux tarif de référence. Pour les non-initiés, il faut savoir que le tarif de référence est appliqué sur la base des prix retenus parmi les moins chers (médian) avec un nombre de génériques suffisant et couvrant les besoins de la population, en plus d'une opération d'élargissement graduelle de la gamme et de la révision des prix.
L'application du tarif de référence (TR) a vite eu un effet entraînant à la baisse le prix de plusieurs médicaments, notamment ceux nécessaires à certaines maladies chroniques. Le tableau ci-dessous est plus que révélateur quant à l'impact du tarif de référence sur les prix, que ce soient les génériques ou les princeps. Le docteur Acheuk-Youcef Chawki, qui sillonne toutes les routes d'Algérie, délégué par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, pour sensibiliser les prescripteurs, médecins, dentistes, pharmaciens et assurer leur adhésion à la politique du tarif de référence à l'aide de communications très explicatives, nous dira : « Il faut savoir que le tarif de référence concernera un médicament générique qui, rappelons-le, a une composition équivalente à l'original, avec une efficacité et des effets inchangés.
Les normes de fabrication sont identiques à celles du médicament de référence et il est soumis aux mêmes contrôles de fabrication, tout en répondant aux mêmes critères de qualité, de sécurité et d'efficacité. De plus, en dehors du prix, la seule différence réside dans la dénomination commerciale et la présentation externe. » Donc le générique n'est autre qu'un médicament moins cher mais tout aussi efficace, générant une économie non négligeable pour la sécurité sociale et pour le pays. La part du remboursement diminue, ainsi que la part non remboursable à la charge du malade.
C'est aussi simple que cela et l'exemple d'un médicament, un inhibiteur calcique, dont nous tairons le nom pour ne pas faire de publicité gratuite, est plus que révélateur. En une année, et après l'application du tarif de référence, ce ne sont pas moins de 50 milliards de centimes d'économie pour la CNAS ! Imaginez alors l'impact qu'auraient les 2200 marques ou génériques correspondant à 303 molécules-mères présentes en Algérie sur les caisses de l'Etat. Un gain très appréciable « qui se traduira par une meilleure prise en charge du malade », selon les propos de notre interlocuteur.
Il reste qu'une adhésion plus concrète est recherchée auprès des malades qui ne font pas encore confiance aux médicaments génériques et sont toujours en « prospection » du produit français, même s'il est plus cher. Les pharmaciens, qui ont un droit de substitution, sont toujours à essayer de convaincre le malade de l'équivalence entre le princeps et le générique. A ce propos, l'un d'entre eux, exerçant dans une pharmacie étatique, nous dira : « Il est difficile, surtout pour les vieilles personnes, d'adhérer à un médicament qu'ils ne connaissent pas. Il est facile de convaincre un malade, mais il reste que certaines officines privées ne jouent pas le jeu et essayent de vendre le médicament princeps car la marge bénéficiaire est plus importante ».
Néanmoins, les réactions positives des laboratoires ont déjà été enregistrées car beaucoup ont déjà baissé leurs prix aux TR 2006 et 2008, en plus de l'adhésion annoncée des professionnels de la santé et des associations de malades après les explications liées au bien-fondé de cette démarche, comme nous avons pu le constater le 27 novembre dernier, lors des explications données par le docteur Acheuk-Youcef à l'auditoire présent au Cnfph. Tout cela répond à un attachement général à la préservation du système de sécurité sociale et, par ricochet, à celui du système de santé et du malade, bien sûr. D'ailleurs, la politique du médicament annoncée par le gouvernement confirme la justesse de cette démarche.


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