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Entre rêve et réalité
Inexistence d'un marché de l'art en Algérie
Publié dans El Watan le 14 - 07 - 2018

Si certains pays développés sont leaders sur le marché de l'art, en Algérie ce marché est quasiment en recul, voire inexistant.
L'Algérie regorge de talentueux artistes peintres, plasticiens et sculpteurs. Certaines figures de proue de la peinture algérienne ont réussi à se faire connaître à l'international bien avant la période post-coloniale grâce à leur talent incontesté et incontestable à la fois.
Parmi les fondateurs de la peinture algérienne contemporaine, citons entre autres M'hamed Issiakhem, Choukri Mesli, Bachir Yelles, Mohamed Khadda, Mohamed Temmam, Azouaou Mammer, les frères Mohamed et Omar Racim, ou encore Baya Mahieddine. Après l'indépendance, la liste des artistes peintres a continué à s'allonger. Aujourd'hui encore, de jeunes artistes continuent d'éclore avec des potentialités certaines.
Si certains arrivent à se faire connaître et asseoir tant bien que mal leur réputation à travers des circuits bien précis, il n'en demeure pas moins que d'autres souffrent d'une absence totale de visibilité et ont du mal à écouler leurs œuvres. Pendant des années, les artistes algériens se sont contentés d'exhiber leurs collections au niveau des galeries publiques ou encore dans certains hôtels huppés de la capitale.
De nouveaux lieux culturels
La légendaire Union nationale des arts culturels (UNAC), créée en 1963, a su impulser un nouveau souffle aux arts plastiques. Elle avait pour mission principale d'organiser des expositions et ateliers afin d'offrir plus de visibilité aux artistes.
A l'orée des années 80', de nouveaux lieux culturels ont vu le jour à l'image des premières galeries indépendantes, notamment l'active galerie Issiakhem, ou encore la galerie Isma de Riad El Feth à Alger, gérée par Mustapha Orif.
Mieux encore, depuis ces deux dernières décennies, une douzaine de galeries contemporaines ont vu le jour sur l'ensemble du territoire national avec, reconnaissons-le, une grande concentration au niveau du centre du pays, à l'image entre autres de la galerie Dar El Kenz à Chéraga, de la galerie Farid Benyâa à Bir Mourad Raïs, de Aïda gallery à Chéraga, et la galerie Art For You au Sacré-Cœur à Alger.
La plupart des galeristes — qui bénéficient d'un certain pourcentage sur chaque vente — tentent d'asseoir la notoriété d'un artiste et de lui ouvrir de nouvelles perspectives. Une manière singulière aussi de faire monter la cote d'un artiste et lui permettre de subvenir à ses besoins, sachant que beaucoup d'artistes ne vivent que de leur art.
Technologie aidant et en l'absence de galeries d'art spécialisées, ils sont également nombreux à écouler leurs œuvres via les galeries d'art virtuelles. Peut-on parler d'un marché de l'art en Algérie quand les paramètres d'accompagnement d'un artiste font défaut ? Avant de nous intéresser à la réalité de notre pays, il est important de s'attarder un peu sur la définition exacte du marché de l'art.
Pour ce faire, il est stipulé dans n'importe quel dictionnaire que la dénomination «marché de l'art» désigne l'ensemble des transactions entourant les objets d'art et les œuvres entre les différents acteurs du commerce de l'art que sont les artistes, les marchands et antiquaires, galeries ou courtiers, les collectionneurs et amateurs. Au vu de cette définition exhaustive, il est clair que le marché de l'art en Algérie est loin de répondre aux normes internationales.
En témoignent le constat sur le terrain et les avis que nous avons pu récolter auprès de quelques artistes peintres algériens. L'artiste Djahida Haoudef est catégorique : «Le marché de l'art n'existe pas dans notre pays.» Les artistes vendent timidement, mais cela reste insuffisant pour créer une dynamique.
Pour notre interlocutrice, sans un véritable marché, l'art n'avancera jamais. «L'Etat, dit-elle, doit acquérir des œuvres d'art pour conserver le patrimoine. Il y a eu des acquisitions restreintes de la part de l'Etat, mais ces acquisitions restent insuffisantes par rapport à la réputation de certains artistes. Nous ne connaissons pas la peinture algérienne après l'indépendance.
Il n'y a pas un lieu où l'on peut voir l'histoire de l'art algérien. Toutes les ambassades dans le monde représentent leur identité et leur patrimoine ; chez nous, il n'y a absolument rien. Quand l'Etat donnera l'exemple, je pense que les institutions privées pourront contribuer à la culture algérienne. En outre, il faut encourager les galeries. Le marché de l'art ne peut naître du jour au lendemain.
C'est à travers une tradition que ce marché pourra voir le jour.» Le plasticien Zoubir Hellal affirme que le marché de l'art existe en Algérie, mais qu'il est à l'état embryonnaire depuis des années. Il constate que les artistes ne payent pas d'impôts et n'ont pas un identifiant fiscal. Ils ne peuvent pas facturer leurs œuvres.
De même que les galeristes n'ont pas de contrat avec les artistes. «A l'étranger, dit-il, un artiste assuré fait une tournée dans l'ensemble des galeries existantes. Je pense que le principal animateur du marché de l'art doit être le ministère de la Culture.
A ma connaissance, il y a un décret qui a été publié il y a quelques années pour organiser un peu le métier de galeriste d'art. Il existe de petites galeries qui ne peuvent pas constituer un marché de masse de l'art régulé. Tant qu'aucune politique ne sera engagée, nous n'accéderons pas à un marché de l'art proprement dit.»
«La visibilité et la reconnaissance»
Pour l'artiste designer Mizo, rien n'a été fait pour installer le marché de l'art en Algérie et les vrais amateurs et les collectionneurs se comptent sur les doigts d'une seule main. «Je n'attends pas que le collectionneur existe pour produire. Ma devise est de travailler et d'être original. Je n'attends pas à ce qu'une œuvre se vende.
Pour parler du marché de l'art, il faut qu'un artiste ait de la visibilité et de la reconnaissance. A mon humble avis, au lieu de vouloir chercher l'existence de ce marché, il faut poser la question à certains galeristes. Je les respecte, mais ils ne font pas l'effort de "vendre" l'artiste au-delà de leurs espaces.
Le marché de l'art doit être une affaire personnelle. Si chacun d'entre nous travaillait, chaque semaine quelqu'un ferait une exposition, il y aurait des choses qui vont bouger et avancer. Il y aurait des mécènes et des investisseurs qui vont s'intéresser à cet art», lance-t-il.
De son côté, l'artiste peintre et galeriste Farid Benyaa estime qu'avant de se demander s'il y a un marché de l'art en Algérie, il faut parler du marché de l'art à l'échelle internationale. Pour notre interlocuteur, le vrai marché de l'art se fait sur la base des cotations des artistes à travers des ventes aux enchères.
Cette cotation se fait en fonction de trois points majeurs, à savoir la réputation de l'artiste, la base des critiques d'art et de la galerie qui le représente. Plus les enchères grimpent, plus la cotation de l'artiste monte et ainsi s'installe le marché de l'art. Farid Benyaa s'interroge alors : quelles sont les conditions pour que s'enracine le marché de l'art en Algérie ?
Selon lui, il est impératif de conditionner le niveau culturel des algériens — ce qui n'est pas le cas malheureusement — de multiplier les galeries d'art en Algérie, d'impliquer davantage les critiques d'art et éditer des ouvrages spécialisés. «Il faut, prévient-il, qu'il y ait plus d'acheteurs. En premier lieu, il y a les pouvoirs publics, c'est-à-dire le ministère de la Culture, au même titre que les musées, les organismes privés et publics.
Il faut qu'il y ait des collectionneurs pour qu'il y ait des sponsors, des mécènes et un public peut-être plus large et très intéressé et plus avisé par rapport au marché de l'art.» Farid Benyaa est convaincu que l'Algérien n'a pas encore en lui la culture d'investir pour faire des placements dans des œuvres d'art avec cette idée de faire des profits. «Je connais beaucoup plus d'amateurs qui achètent pour le plaisir que des collectionneurs qui sont, en fait, très peu nombreux.
Je pense qu'il faut vraiment lancer un appel immédiat et important aux pouvoirs publics. Ces derniers ont le pouvoir et le devoir d'acheter des œuvres auprès des artistes pour les soutenir et les stimuler dans leurs créations», éclaire-t-il.
La gérante de la galerie Dar El Kenz de Chéraga, Zahia Guelimi, estime que le marché de l'art fait défaut et que des mécanismes doivent être mis en place au plus vite. L'artiste Noureddine Chegrane n'y va pas par quatre chemins pour affirmer que le marché de l'art est informel en Algérie.
«Le marché de l'art, une décision intelligente»
La législation fait défaut. Pour lui, il faut tout un savoir-faire pour installer ce marché. Il existe également plusieurs tendances d'artistes, tout comme il existe plusieurs publics. «Il y a quand même un public connaisseur qui achète avec le minimum qui se vend.
Il est très difficile de dire que les artistes vivent de leurs produits. Pour instaurer un marché de l'art, c'est tout un savoir-faire et un marketing artistique. Il faut une assistance de l'Etat, quitte à faire appel à une expertise internationale s'il le faut.
C'est très important. Il faut se référer à certains pays qui ont instauré le marché de l'art dans le Maghreb et en Afrique. Je pense qu'il n'y a aucun complexe à consulter ces personnes qui connaissent véritablement ce segment. Le marché de l'art doit être une décision voulue et intelligente. Il faut que l'Etat fasse des acquisitions auprès de certains artistes», préconise-t-il.
Plus tempéré, le plasticien Karim Sergoua pense que le marché de l'art existe, mais pas en même temps. Le premier acheteur, selon lui, doit être l'Etat avec ses banques, ses sociétés et entreprises nationales, suivi par les gros collectionneurs, les industriels et les privés.
Notre interlocuteur n'y va pas avec le dos de la cuillère pour soutenir qu'il existe une anarchie au niveau de certaines galeries d'art privées. Les galeristes ne jouent pas le jeu car c'est à eux qu'incombe la responsabilité d'appliquer des barèmes pour définir le prix d'une œuvre donnée.
Karim Sergoua déplore aussi l'inexistence de spécialistes de l'art, de sponsors ou encore de mécènes. Il avoue que lors de ses expositions, il arrive à écouler ses œuvres grâce, entre autres, à des collectionneurs attitrés, mais qu'en dehors de ces manifestations il y a peu de commandes. «L'Etat ne joue pas le jeu. Il n'achète pas. Il faut réglementer les choses», assène-t-il.
Du 5 au 12 mai dernier, 150 artistes et sculpteurs et 10 galeristes à travers leurs artistes ont pris part au premier «Printemps des arts» au palais de la Culture Moufdi Zakaria de Kouba à Alger. Sur les 500 œuvres exposées durant ces huit jours, seulement 10% des œuvres proposées à la vente ont pu être écoulées aux potentiels intéressés.
A travers cette première édition, le ministère de la Culture compte bien pérenniser cette manifestation à but culturel et commercial afin de parer aux manquements. Si le ministre de la culture, Azzeddine Mihoubi, soutient que le «Printemps des arts» a permis de découvrir de nouveaux talents, il a reconnu toutefois que le marché de l'art n'existe pas en Algérie.
Il nous a indiqué que les experts existent pour réguler ce marché, mais que le rôle du ministère est justement de créer ce climat : «Dans le cadre d'un marché libre, il y a un rôle moral du ministère. Sur le plan des textes, il y a un vide juridique mais on peut y remédier. Le ministère ne va pas faire les choses seul. Il compte bien consulter les spécialistes en la matière.»
Concernant la récupération des œuvres d'art de plasticiens algériens connus, le ministre de la Culture soutient que son département œuvre avec des privés en vue de leur recensement et que le Fonds du patrimoine au ministère était prêt pour l'acquisition de ces œuvres une fois présentées aux instances compétentes.
Mais qu'en est-il de la provenance d'acquisitions qui se font au niveau de certains musées de la capitale ? Il est clair que beaucoup de ces lieux muséaux ne font plus d'acquisition compte tenu de la crise financière qui secoue le pays.
La directrice du Musée d'Art moderne et contemporain et critique d'art, Nadira Lagoune, indique que c'est la commission d'acquisition du patrimoine national classé qui traite de toutes les propositions. «Nous avons des dossiers à déposer au niveau du ministère, mais il y a beaucoup de dons», dit-elle. Pour information, plusieurs donations ont été faites au MaMa.
Le collectionneur et mécène Salim Becha a fait don d'une collection riche de 8000 pièces. Djaffar Inal, pour sa part, a fait une donation de 200 œuvres de grands artistes algériens et étrangers et Mustapha Orif a remis au même musée une centaine d'œuvres. Dalila Orfali, directrice du Musée des Beaux-Arts d'Alger, révèle que le musée a acquis plus d'une trentaine de tableaux de maîtres.
Trois dons ont été effectués en 2016. Pour 2018, trois autres dons doivent être recensés par la commission d'acquisition du ministère de la Culture. Le musée est sélectif dans ses choix. Il fait des acquisitions potentielles par rapport à son parcours et à ses collections.
A la question de savoir si le marché de l'art existe en Algérie, notre interlocutrice affirme que, jusqu'à présent, aucun état des lieux n'a été fait de ce qui est disponible en Algérie, ajouté à cela une structuration qui n'a pas été mise en œuvre.
«La cotation existe en Algérie seulement dans le cadre de la commission nationale des acquisitions pour les artistes les plus connus et les plus importants. Pour une quinzaine d'artistes algériens de renommée internationale, on a une assise. Maintenant ce qui n'existe pas, et ce n'est pas encore structuré, c'est le reste de la famille artistique et de la corporation des professionnels de l'art», explique-t-elle.
La spécialiste est convaincue que les artistes qui réclament, actuellement, à cor et à cri, le marché de l'art, vont être très déçus parce que quand on commencera à placer les jalons, ils ne vont plus pouvoir vendre librement.
Il y aura des paliers et des cotations. «On aura une vie artistique structurée et réglementée où le professionnel ne sera pas confondu avec le peintre amateur. Pour moi, l'existence d'un marché de l'art, c'est que plus rien ne sera laissé au hasard. Tandis que maintenant, dans le fond, l'artiste est gagnant.
Il n'est pas imposé. Il ne déclare rien. Il fait des expositions à l'étranger et il ne déclare pas ce qu'il sort du territoire national. Ce n'est que bénef pour lui. Or, un marché de l'art, c'est comme un marché économique dans d'autres domaines. C'est réglementé par des lois et des impositions et des taxes.»
De l'avis de la directrice du Musée des Beaux-Arts, il est impératif de créer des sections qui n'existent pas, notamment, celle de l'art algérien ancien. Le patrimoine algérien ancien n'est pas mis, hélas, en vente. «Ce qui nous manque, avoue-t-elle, actuellement, ce sont les origines de l'art algérien du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle.
Il est clair que si demain, on avait un objet d'art exceptionnel qui raconte telle période de notre histoire, on fera tout pour l'acquérir. Notre démarche est une démarche de musée, d'héritage, de mémoire et d'histoire nationale. Le patrimoine que nous possédons est un patrimoine classé.» Notre source révèle que la commission nationale avait donné son aval pour l'acquisition de l'ancien atelier de l'artiste et enlumineur Mohamed Racim, mais la famille s'est désistée au dernier moment.
En somme, le marché de l'art en Algérie est une chimère. Il est impératif de le mettre en place au plus vite car il peut constituer un besoin crucial pour développer les beaux-arts aussi bien sur les plans économique que culturel.


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