– Blida : Le S/G de l'association nationale des parents d' élèves reconduit Amine Khaled a été reconduit pour un deuxième mandat de quatre années au poste de secrétaire général de l'Association nationale des parents d'élèves, lors d'une assemblée générale qui a eu lieu récemment à Blida. L'ensemble des membres présents ont soulevé plusieurs problèmes, notamment ceux des cantines et du transport scolaire dans les différentes contrées du pays. En effet, selon les présents à cette assemblée, un manque flagrant a été constaté dans plusieurs établissements scolaires, surtout ceux abritant des élèves qui viennent de loin. Un autre problème encore plus important est celui de la climatisation dans les établissements du secondaire, qui sont très vétustes et ne donnent pas assez de fraîcheur dans les classes, surtout les jours d'examen (bac, BEM…) qui se déroulent en pleine saison de chaleur, en particulier au Sud. – Les chauffeurs de bus imposent leur diktat… Une situation anarchique est constatée par beaucoup de citoyens concernant les bus de transport urbain privés qui desservent plusieurs points de la ville de Blida et sa périphérie. Il s'agit du comportement de certains chauffeurs, qui n'ont aucun respect pour les passagers et qui ne respectent pas les règles de conduite et du transport. En effet, ces derniers, avec une ligne de conduite propre à eux, roulent, doublent et s'arrêtent comme ils veulent, quand et où ils veulent. «C'est absurde, la plupart des chauffeurs sont jeunes, alors ils s'adonnent à leur jeu favori qui est la vitesse, ils veulent aussi arriver avant les autres pour pouvoir faire le plein et une bonne recette journalière», déclare un des usagers. Ces derniers ne sont plus dignes à leurs yeux du minimum d'égards et ils affichent envers eux plus de mépris vu qu'ils ne sont soumis à aucun contrôle de la tutelle. Les investisseurs dans ce créneau n'ont en tête que le désir d'amasser de l'argent, sans pour autant investir un seul centime et sans se soucier le moins du monde de la qualité de service public dont ils ont la charge. Impuissants devant une situation qui ne fait qu'empirer, les usagers continuent de subir le diktat des privés sans vergogne et appellent les responsables à assumer leurs responsabilités — – Distribution non équitable de l'eau La distribution de l'eau potable à Blida est inéquitable. Et pour cause, certains quartiers bénéficient de cette denrée H/24 (ou presque), alors que d'autres n'ont pas eu une seule goutte d'eau depuis le début de l'été. Par exemple, le centre-ville de Beni Tamou, dont les habitants demeurent privés d'eau potable depuis plusieurs semaines. Au quartier Les Palmiers, à Blida, des familles sont sans eau depuis deux mois ! «On habite au 61, avenue Kritli Mokhtar, impasse C. En dépit des nombreuses réclamations adressées à l'Algérienne des eaux (ADE), rien n'a été fait pour régler notre problème. Et pourtant, avoir l'eau au robinet est un droit !», regrette une famille concernée par les longues coupures. Cette dernière dit qu'elle n'a pas trouvé mieux que de fermer la maison et d'aller chez des proches pour fuir la misère...