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Mariages : attention à la pénurie de salles des fêtes 70 000 DA
Publié dans El Watan le 01 - 05 - 2009

Minimum pour une salle des fêtes contre 20 000 il y a encore quelques mois : si les salles des fêtes se louent si cher c'est parce qu'elles sont de plus en plus nombreuses à fermer.
« Je vais me marier au mois d'octobre et… je n'ai toujours pas trouvé de salle des fêtes !, s'inquiète Fatma, en panique devant les tarifs pratiqués à la location. La salle des Crêtes à Draria ou El Walimate à El Bia m'ont proposé 150 000 DA. Et ce ne sont pas les plus chères : Les Grands Vents à Dély Ibrahim et la salle Rayan à Chéraga louent à 170 000 DA ! Même la salle étatique du terrain de golf de Dély Ibrahim revient à 100 000 DA… sans boisson ni service ! » D'après Laïd Mouloudj, président de l'Union nationale des salles des fêtes, les prix à la location d'une salle des fêtes à Alger « ont été multipliés par deux, voire par trois ! Vous n'en trouverez pas à moins de 70 000 DA l'après-midi. Quant à celles qui se louaient avant à 70 000, elles se louent maintenant à 220 000 DA ! Pour une soirée, il faut prévoir en moyenne 300 000 DA ! » Bref, si vous vous mariez cet été ou si vous prévoyez la circoncision du petit dernier cet automne, il faudra donc y mettre le budget. Et compter sur la chance. Car si les salles sont si chères, c'est parce qu'elles sont plus rares. « Il y a un mois, sur les 280 salles de la capitale, il n'y en avait plus que 24 ouvertes, ajoute-t-il. Autrement dit, quasiment 90% d'entres elles sont fermées. » A l'origine de cette crise : le certificat de conformité de la bâtisse exigé par le décret du 4 juin 2005. « Mon terrain m'a été attribué suite à une décision de l'APC, explique Laïd Mouloudj, propriétaire de la salle des fêtes Rehane à Aïn Naâdja. Mais la direction de l'urbanisme, de la construction et de l'habitat ne reconnaît pas cette procédure. Je ne peux donc pas fournir de certificat. » Hadj Ahmed, de la salle des fêtes Dar El Ahbab à Beni Messous reconnaît : « Si la majorité des salles a fermé aujourd'hui, c'est parce que les propriétaires n'ont pas été en mesure de fournir ce document.
Nous avons discuté avec plusieurs présidents d'APC pour demander la réouverture de quelques salles et l'examen de leur situation au cas par cas, mais la wilaya a refusé. » Nos tentatives pour joindre un interlocuteur à la wilaya sont restées vaines.Les gérants sanctionnés, eux, se plaignent d'être pris en otages. « Nous sommes obligés de nous désengager auprès des clients qui avaient déjà fait leur réservation, s'inquiète Hadj Ahmed. Et surtout, de rembourser les acomptes. Mais pendant ce temps, nos charges continuent de courir. Certains propriétaires ont bénéficié d'un agrément Ansej et des trois ans d'exonération fiscale qui vont avec. Mais puisque leur activité est interrompue, ils devront donc payer des impôts. » Du côté des gérants toujours en activité, l'ambiance n'est pas plus optimiste. « L'agrément n'est donné que pour deux ans mais comme il faut redéposer un dossier six mois avant, nous n'en profitons réellement que pendant 18 mois, témoigne un propriétaire algérois. Notre situation est d'autant plus précaire que la moindre plainte d'un client nous met à la merci d'une fermeture administrative du jour au lendemain. » Pour cette raison, l'Union réclame la révision du statut des salles des fêtes. « Notre activité ne devrait pas être assimilée à une activité de spectacle au même titre que les cabarets et les nights-clubs, revendique Laïd Mouloudj. D'autre part, nous aimerions savoir pourquoi nous ne pouvons pas bénéficier de la loi du 20 juillet 2008 qui accorde 5 ans aux propriétaires pour mettre leur construction en conformité… »


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