Ce n'est qu'à une heure du matin, le lendemain du drame, que le corps de la victime a été repêché. Les éléments de la protection civile, dépêchés sur les lieux, ont eu du mal à intervenir dans le noir. Les habitants des villages limitrophes, notamment Tiwririne, Tizi Aïdel et Tansaout, leur ont prêté main forte en mobilisant les moyens dont ils disposent. Ils sont nombreux, les habitants de la région, à prendre le risque de se baigner dans ce lac artificiel malgré les appels à la vigilance. Les autorités communales avaient ainsi, par voie d'affichage, attiré l'attention des riverains, sur les dangers encourrus à fréquenter les lieux. Mais les jeunes des localités limitrophes ont transformé les abords du grand lac en une plage en faisant fi de toutes les mesures de sécurité qui s'imposent. Pour rappel, deux adolescents du village de Bouhamza et un adulte de Beni Ourtilane ont péri l'an dernier dans les mêmes conditions. Situé sur le cours de l'Oued Bousselam, séparant les deux communes de Tamokra et Mahfouda, le grand lac a commencé à se former, pour rappel, depuis la mise en eau du barrage, il y a plus d'une année.
