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Projection de films dans les bus : Le calvaire des passagers
Publié dans El Watan le 07 - 09 - 2008

Trois policiers armés jusqu'aux dents ripostent arrosant à l'aveuglette le buisson d'où provenaient les tirs. Rafales de balles sifflant dans tous les sens, explosions de grenades, la bataille fait rage entre les deux parties. Nous ne sommes pas dans une salle de cinéma mais dans un… bus de transport collectif. Le film défile en continu depuis plus d'une heure sur l'écran d'un lecteur vidéo.
Scènes de sang et de destruction massive, interminables combats de karaté et de kick boxing, flirts éclairs, tout est à l'affiche dans ces «mobiles cinémas». Les propriétaires d'autocars ne manquent pas d'astuces pour «accrocher» le voyageur via le son et l'image.
On préfère investir dans la sonorisation plutôt que dans la climatisation. Un véritable supplice pour les âmes sensibles et les adeptes du calme absolu. Lire un roman ou un journal, discuter avec son compagnon, rêver calmement ou fermer l'œil tout simplement dans cette ambiance cacophonique relèvent de l'impossible. Est-il interdit de voyager «silencieux» en Algérie s'interrogent des citoyens visiblement agacés par la généralisation de ces pratiques à bord de plusieurs bus desservant les wilayas du pays.
Pour ce sexagénaire : «Projeter des films dans les bus de transport collectif a certes une utilité indéniable, mais à la condition que ce soit des films sains, tels des documentaires scientifiques, écologiques, de sensibilisation sur des maladies, etc. Mais, malheureusement, ce n'est pas le cas pour beaucoup de transporteurs. Ces derniers projettent, en revanche (pour ce qui est de Tizi Alger, du moins), pour égayer leurs clients, des films d'horreur, de violences verbales et visuelles, avec des scènes et des dialogues par trop vulgaires et osés.
Aussi, même si je désire aller par bus pour accompagner quelque parent (la mère, le grand-frère, la tante, la nièce, le fils, la fille, le neveu, la nièce…), je serais contraint de m'endetter en louant un taxi individuel, car c'est quasiment impossible aujourd'hui, avec toute l'horreur à laquelle nul ne peut fuir dans ces bus, dont certains n'ont même pas quelque coin où on peut échapper, tant ils renferment plusieurs postes télévisuels avec tout le toit parsemé de baffles ‘'éructant'' tout le long du trajet des scènes de violence en images et en verbes. Parfois, on est même ‘'agressé'' par des chansons de certains chanteurs, dont je n'ose pas prononcer le nom devant ma famille, tant ils s'apparentent directement au sexe, si j'ose dire. Et ce type de paroles qu'on dit d'amour pour son amant ou son amante dérangent nuisent, déstabilisent en quelque sorte la personne de ma génération si elle est en compagnie de sa sœur, de sa mère, de son frère. Ici je ne pense même pas au père ou à la mère, car je n'en supporterais pas. Si je ne suis pas accompagné, cela passerait normalement.» A quand la fin du calvaire dans ces bus d'enfer ?


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