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La cueillette codifiée par les comités de village
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2008

Fait saillant cette année, dans plusieurs villages, les interdits et autres recommandations des anciens qui n'étaient plus en odeur de sainteté chez les nouvelles générations, sont remis au goût du jour pour redonner à cette saison toute sa charge sociale. Déçus par l'anarchie qui a caractérisé les précédentes récoltes, certains villages ont en effet décidé de revenir aux anciennes institutions régissant cette saison. Ainsi, par affichage ou diffusée par haut-parleurs, «Tamouqint» est décrétée, au grand bonheur des paysans, dans plusieurs localités de la wilaya. Tout le monde s'est soumis volontiers à cette réglementation ancestrale non seulement à cause des amendes (Lakhtia) qu'on peut encourir mais surtout à cause des «malédictions» entretenues par les légendes entourant cette saison. La malédiction pèserait, croit-on fermement, sur quiconque transgresserait les décisions de la communauté. Aussi que ce soit pour son coup d'envoi, du commerce des olives ou encore de la sortie des troupeaux ou du maraudage, tout est scrupuleusement codifié.
Ce retour aux règles ancestrales a mis un bémol aux craintes de beaucoup de paysans de voir se répéter l'anarchie des saisons précédentes où l'on a assisté à des débuts de récolte avant même la période dite «Lahlal», marquant l'indice de maturation et où les maraudeurs s'adonnaient au chapardage sans encourir le moindre châtiment. C'est dans une atmosphère sereine que la récolte de cette année a donc commencé. L'oléiculture en Kabylie, constat admis par tout le monde, est aujourd'hui en constante régression. A cause des incendies et du manque d'entretien, les oliveraies deviennent de plus en plus éparpillées et peu productives. Rien ou presque n'est entrepris pour régénérer le verger et accroître la production de l'huile d'olive. A l'heure où tous les moyens existent pour améliorer les techniques culturales et faire de notre huile un label de qualité, on continue à user et à abuser des pratiques de récolte traditionnelles. «La faute incombe aux autorités.
C'est à elles d'orienter, de former les oléiculteurs et de donner les moyens pour la promotion des produits oléicoles» nous déclare, un paysan désabusé. D'autres ne sont pas de cet avis. Ils croient trouver les raisons de la déperdition oléicole dans le comportement des nouvelles générations face à l'oléiculture.
Pour les nouvelles générations, c'est connu, disent-ils, travailler la terre est «dévalorisant» au point que l'agriculture est perçue comme un sot métier. Quoi qu'il en soit, si l'on diverge sur les raisons de la faillite oléicole, tout le monde est d'accord sur l'impérieuse nécessité de redonner à la filière sa place de choix en Kabylie.


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