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Formation complémentaire des praticiens de la santé publique (1re partie )
Publié dans El Watan le 13 - 07 - 2004

La formation complémentaire de qualification des praticiens médicaux généralistes de la santé publique a été consacrée en 1991 par le décret portant statut particulier des praticiens médicaux de santé publique. Les dispositions d'application qui devaient accompagner ce décret n'ont, à ce jour, pas été rendues publiques, entraînant un « manque à gagner » à la fois pour la progression de carrière de ces personnels ainsi que pour l'adaptation des profils de formation de ces personnels en adéquation avec les besoins nouveaux en santé. Cette modeste contribution se propose de formuler quelques réflexions et d'avancer quelques propositions dans l'espoir d'attirer l'attention sur ce dossier qui nous paraît revêtir une réelle importance. Réalités et besoins en formation complémentaire Les praticiens généralistes de la santé publique sont chargés essentiellement des activités de soins de base à travers le territoire national : prise en charge des consultations de médecine générale et des activités de prévention, etc. Cependant, nombre d'entre eux ont été sollicités pour combler le déficit en médecins spécialistes de la santé publique. Il n'est pas rare de rencontrer, surtout à l'intérieur du pays, des médecins généralistes exerçant les tâches de spécialistes au sein de services hospitaliers. A la faveur de la création de nouvelles structures à vocation préventive (hygiène scolaire, protection en milieu professionnel par exemple), les praticiens généralistes se voient confier de nouvelles tâches auxquelles leur cursus universitaire ne les a pas (ou si peu) préparés. La plupart des Services d'épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP) sont dirigés par des médecins généralistes. Les animateurs et coordinateurs des programmes de santé au sein de ce service (santé scolaire, PEV, PNMCD, etc.) sont presque exclusivement des médecins généralistes qui s'acquittent honorablement de leur tâche sans formation véritable en épidémiologie et en biostatistiques notamment. A un niveau plus élevé (DSPS et même MSP), nombre de programmes nationaux de santé sont animés par des médecins généralistes. Un travail d'évaluation statistique à l'échelle nationale nous réserverait bien des surprises. Au niveau du secteur économique et des services, la médecine du travail est prise en charge généralement par des médecins généralistes. Il en est de même pour le milieu carcéral, des SAMU et de la Protection civile.
Les pharmacies des hôpitaux des secteurs sanitaires, ainsi que les laboratoires d'hygiène de wilaya sont, pour la plupart, encadrés par des pharmaciens généralistes de la santé publique qui n'ont pourtant pas reçu la formation correspondante.
Les chirurgiens dentistes, notamment à l'intérieur du pays, rencontrent d'énormes difficultés pour prendre en charge, entre autres, les problèmes de petites chirurgies pour lesquels ils ont été insuffisamment préparés.
Un des moyens de parer au manque de praticiens spécialistes à l'intérieur du pays serait d'offrir la possibilité aux généralistes d'accéder à la formation spécialisée en créant des passerelles avec la faculté de médecine, sur la base d'un contrat déterminé suivant des modalités à arrêter de façon consensuelle.
Parallèlement, il est légitime et nécessaire d'ouvrir à toutes les catégories de praticiens la voie au perfectionnement systématique et permanent mais aussi à des formations de qualification et de compétence. La pyramide des âges a subi chez nous, ces vingt dernières années, une modification significative, un accroissement de plus en plus important des pathologies du sujet âgé. On assiste à ce que l'on appelle désormais une « transition épidémiologique ». Par ailleurs, les effets de la « citadinisation » accélérée des populations ajoutés à ceux liés à la crise multiforme que vit notre pays ont généré des fléaux pour lesquels le secteur de la santé publique et la société (d'une façon générale) ont été peu ou pas du tout préparés. On assiste, ces dernières années à : un accroissement des maladies dites chroniques liées à la gériatrie, imposant la création d'une structure de surveillance, de prévention et de lutte contre les pathologies prévalentes. Cela implique aussi la formation de formateurs en gérontologie. Il s'agit principalement des maladies endocriniennes (surtout le diabète), des maladies cardiovasculaires (HTA et ses complications), les cancers et les maladies dégénératives d'une façon générale. Un accroissement inquiétant des maladies psychiatriques liées à la prévalence de la toxicomanie (chez les jeunes surtout) et à la situation de précarité de la vie quotidienne. Le médecin généraliste, dans sa pratique quotidienne, est de plus en plus confronté à ce type de pathologie et se sent quelque peu désarmé. L'augmentation des causes de décès ou d'invalidité occasionnés par les accidents de la route et par les accidents domestiques chez l'enfant. L'émergence des maladies respiratoires (asthme, IRA) en rapport avec certains facteurs, qui constituent désormais un problème de santé publique. La dégradation de l'environnement et le non-respect des normes élémentaires d'hygiène, en matière de construction notamment, font craindre en permanence la résurgence d'épidémies liées aux maladies à transmission hydrique (typhoïde, choléra, etc.) L'évolution inquiétante et sournoise du sida et de la tuberculose. Un recul relatif des maladies liées à la santé maternelle et infantile grâce aux progrès obtenus, conséquence des efforts considérables investis par 1'Etat en direction de cette population-cible (PEV, PNMCD, etc.). Il n'en demeure pas moins que la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles restent une grande préoccupation qui impose le renforcement des actions dans cette direction. L'évolution de la nature et de la qualité des besoins en santé depuis 20 ans n'a pas été accompagnée d'un travail systématique de formation et de perfectionnement correspondant. Ce travail a été accompli de façon pragmatique et sporadique entraînant une grande dispersion des efforts. Il y a peut-être lieu de réfléchir à une stratégie nouvelle de formation en sollicitant toutes les compétences. (A Suivre)


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