Les protestataires plaident pour le respect du code des marchés et contestent les nouveaux textes de loi régissant leur corporation, qui, estiment-ils, «marginalisent les jeunes diplômés en architecture». «Les nouveaux textes de loi qui régissent notre cops pénalisent les nouveaux architectes. Ces lois qui se basent non pas sur la qualité de l'œuvre architecturale, mais plutôt sur les moyens matériels et l'ancienneté des bureaux d'étude, ne permettent pas au jeune architecte d'accéder aux projets ou aux concours d'architecture», explique Rachid, un architecte agréé. Les contestataires demandent également l'application de l'arrêté 17/88, portant les conditions de l'exercice du métier d'architecte. « Non à l'assassinat de la profession de l'architecte», «Non aux études sans contrat », « Non au suivi sans contrat », « Appliquez l'arrêté 17 », pouvait-on lire sur des pancartes affichées devant l'entrée de l'OPGI. Il est à signaler par ailleurs que l'OPGI et la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) ainsi que la Direction du logement et des équipements publics (DLEP) et la wilaya de Tizi Ouzou ont été déjà saisis pour prendre en charge les revendications des architectes. Mais en vain, déplore la présidente de l'Ordre des architectes de Tizi Ouzou, Mlle Leila Boukerfa. A noter enfin qu'une délégation de représentants des contestataires a été reçue par le directeur de l'OPGI pour débattre de leurs préoccupations.