Joe, sans doute le plus algérien des Congolais, a longtemps exposé ses œuvres à Alger, où il était étudiant à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Naviguant entre le monde des lettres et de la peinture, Joe a tissé des liens très forts avec des artistes, des écrivains algériens, de ces rencontres naîtra l'inspiration. «J'ai connu le meilleur, comme j'ai connu le pire. J'ai connu le bien, comme j'ai connu le mal. J'ai connu la perte d'une partie de moi-même, elle avait un nom : Njiba Malandy Albertine ! Elle qui m'appelait “la merveille du 8e jour“, déclare le plasticien Joe Okitawonya. J'ai connu l'amour de deux mères, Je suis né deux fois, au Congo biologiquement et en Algérie artistiquement.» L'œuvre ci-contre intitulée Ce que la mort doit à la vie sera une des pièces maîtresses de cette exposition. Joe réchauffera l'hiver de ses couleurs d'inspiration africaine, tout en agençant sa technique vers un art universel, raison pour laquelle ses œuvres parlent à tout le monde. Rappelons que l'année 2013 a été riche en succès pour l'artiste récipiendaire du le 3e prix au Salon Africanart/Businessart 2013 à l'espace Pierre Cardin.