Quatre familles en détresse à Oran Les quatre familles de l'immeuble vétuste situé au 44 rue de Tlemcen ont lancé, hier, un appel pressant aux pouvoirs publics afin de prendre en charge leurs doléances. Ces derniers affirment avoir introduit depuis plusieurs mois des recours auprès du secteur urbain de Sidi El Bachir pour réclamer leur relogement, mais aucune suite ne leur a été donnée. L'immeuble en question abritait une vingtaine de familles, dont 16 ont été déjà relogées au nouveau pôle urbain de Belgaïd. Les quatre familles restantes comptent de sous-ménages, des enfants mariés et qui nécessitent, selon nos interlocuteurs, des logements. Les familles s'interrogent comment un F3 peut abriter trois familles d'une dizaine de personnes, alors que, auparavant, ces derniers occupaient un grand F5. Ils disent attendre depuis des mois la réponse des responsables locaux et affirment également avoir frappé à toutes les portes, mais en vain. Dans l'attente d'être relogés, ils rappellent qu'ils vivent avec la peur au ventre vu la vétusté des lieux et le danger qu'ils encourent au quotidien. F. A. Solidarité à l'occasion du Ramadhan Dans le cadre des opérations de solidarité, la direction de l'action sociale a reçu 70 demandes formulées par des bienfaiteurs pour ouvrir des restaurants de la «rahma» durant le mois de Ramadhan. Après inspection et contrôle, une cinquantaine d'autorisations ont été délivrées aux sites qui répondent aux normes exigées, a indiqué le chef de service de la solidarité et de l'action sociale. Ces endroits seront ouverts dans les quartiers Sidi El Bachir (ex- Plateau), Ibn Sina, Eddaya, Mdina Jdida, Es-Seddikia, à Oran, et aussi dans les localités de Gdyel, Arzew, El Kerma, Boutlelis et Aïn El Turck. Selon le même responsable, les sans-abri, les gens de passage et ceux qui sont loin de leurs proches et qui ne peuvent s'accorder un repas décent, peuvent se rendre dans l'un de ces restaurants gratuits. Notons que d'autres catégories fréquentent de plus en plus ces endroits : des salariés, retraités, femmes et étudiants. Avec la dégradation du pouvoir d'achat, même les familles de classe moyenne n'hésitent pas à recourir à ces espaces pour s'y approvisionner. C'est durant le mois de Ramadhan que la pauvreté est la plus visible. C'est aussi durant ce mois que l'entraide et l'élan de générosité prennent tout leur sens, et c'est tant mieux pour les démunis qui ne peuvent offrir un repas décent à leurs familles. Les gérants de ces centres ont le même objectif : garantir un repas chaud aux jeûneurs démunis. De son côté, la direction de la santé a pris toutes les dispositions préventives contre les cas d'intoxication alimentaire au niveau de ces restaurants. Dans ce sens, les mêmes services s'attellent à la mise en place d'un contrôle périodique des denrées alimentaires et des viandes. N. H. 2 morts et 3 blessés à Sidi Bel Abbès Deux enfants de 4 et 8 ans ont trouvé la mort et trois autres ont été blessés, vendredi, en fin de journée, dans un accident de la route survenu sur la RN 101 reliant Sidi Bel Abbès à Aïn Témouchent, indique un communiqué de la Protection civile. L'accident s'est produit suite au renversement d'un véhicule de marque Peugeot 406, non loin de la localité de Aïn Kada. Les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l'évacuation vers l'hôpital de Sidi Bel Abbès des cinq victimes de ce tragique accident. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. M. A.