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Environnement ailleurs
Publié dans El Watan le 18 - 09 - 2019

– Il n'y a pas que l'Amazonie qui soit la proie des incendies
Les feux de forêt qui ravagent le poumon de la Terre, l'Amazonie, ont accaparé l'attention du monde entier avec un prolongement politique qui a fini par se transformer en crise diplomatique entre Occidentaux et Etats d'Amérique du Sud, le Brésil au premier chef, et son Président contesté, Jair Bolsonaro. Ce dernier, depuis quelques semaines, comme du reste Poutine en juin, alors que brûlaient des millions d'hectares en Sibérie, n'agit pas assez et «échoue à protéger les défenseurs de l'environnement, victimes de violences de la part de réseaux mafieux qui détruisent l'Amazonie», accuse l'ONG Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mardi à Sao Paulo et repris par l'APS.«Une mafia de la forêt tropicale» est à l'origine de la déforestation, selon HWR, par le défrichement, l'exploitation forestière, mais également avec de gigantesques incendies provoqués pour libérer des espaces qui seront livrés à l'élevage bovin.
Entre janvier et août, le ravage a atteint 6404 km2, contre 3337 km2 lors de la même période de 2018, l'équivalent de 640 000 terrains de football. Mais en fait, de l'autre côté de l'Atlantique, ce n'est guère mieux. De larges régions des savanes d'Afrique centrale brûlent également, comme les forêts de Sibérie, dans des proportions jamais encore égalées. Loin de l'intérêt du public, les feux alarment tout autant les experts qui alertent qu'ils sont plus dangereux pour le climat car plus fréquents. L'Alaska, et même le Groenland, n'ont pas été épargnés cet été, où on a observé plus de 100 incendies majeurs au-delà du cercle polaire arctique.
L'Alaska a d'ailleurs connu son mois de juillet le plus chaud depuis que ces températures sont enregistrées. Et en Sibérie, c'est depuis trois mois sans interruption que des parties de la forêt brûlent, entraînant des panaches de fumée qui sont visibles à l'œil nu depuis la station spatiale. En Indonésie, d'importants incendies font rage sur les îles de Sumatra et de Bornéo, enfumant l'Indonésie, la Malaisie, Brunei et Singapour depuis la fin juillet. Portant des masques anti-pollution, des centaines d'habitants ont prié ensemble vendredi à Pekanbaru, une ville indonésienne qui étouffe dans le nuage toxique des vastes incendies de forêt de l'île de Sumatra, où plus de 9000 écoles ont dû fermer. 3900 autres sur l'île de Bornéo. En Malaisie, de l'autre côté du détroit de Malacca, plusieurs dizaines d'écoles ont aussi demandé à leurs élèves de rester chez eux.
– La trou de la couche d'ozone se referme
A l'occasion de la Journée internationale de la couche d'ozone, le 16 septembre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est félicité que la couche d'ozone soit sur la voie de la guérison, mais a souligné qu'«il fallait rester vigilant sur les menaces qui pèsent toujours sur elle». Un rapport d'experts mandatés par les Nations unies montre que «depuis l'année 2000, la couche d'ozone s'est reconstituée à un rythme de 1 à 3% par décennie. De quoi espérer revenir au niveau des années 1980, dès la décennie 2030 dans l'hémisphère Nord, dans les années 2050 pour l'hémisphère Sud, un peu plus tard dans les régions polaires», indique le rapport.
La couche d'ozone stratosphérique, opposée à l'ozone troposphérique, produit, lui, par les gaz d'échappement des moteurs, est surveillée de près depuis la découverte au milieu des années 1970 d'un trou au-dessus de l'Antarctique, qui s'élargissait rapidement jusqu'à atteindre des proportions gigantesque au début des années 1980. Ce trou provenait des produits chimiques présents dans les aérosols, climatiseurs et autres réfrigérateurs – des chlorofluorocarbures (CFC) et des hydrochlorofluorocarbures (HFC) rejetés dans l'atmosphère. La majorité de l'ozone naturel se trouve en altitude, dans une région de l'atmosphère nommée la stratosphère, entre 10 et 40 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Il se forme en une mince couche qui absorbe fortement les rayons ultraviolets du soleil, protégeant ainsi les organismes vivants de la planète contre des radiations mortelles.
En 1987, le protocole de Montréal, ratifié par l'ensemble des pays du monde en 2009, a interdit l'usage des principaux produits responsables de la disparition de la couche d'ozone. Ce qui fait dire à certains que «le protocole de Montréal d'action mondiale en faveur de la protection de l'environnement est le plus réussi de l'histoire». Les scientifiques sont moins enthousiastes, car ils ont constaté que les émissions de CFC 11 (ou R 11), un gaz destructeur interdit par le protocole de Montréal, ont augmenté de 25 % depuis 2012. Slim Sadki/agences
– Les océans plus acides, plus chauds et moins salés
Comme pour son premier Rapport spécial du GIEC consacré à l'examen de l'utilisation des terres qui contribue aux changements climatiques et rendu public le mois dernier à Genève, le second Rapport spécial, qui sera dévoilé le 25 septembre à Monaco, à l'issue de sa 51e session, qui se tiendra à Monaco du 20 au 23 septembre 2019, défraye déjà la chronique dans les milieux scientifiques. En plus des phénomènes connus : montée des eaux, effondrement des ressources naturelles et augmentation des catastrophes naturelles, le rapport examine l'océan et la cryosphère dans un contexte de changement climatique. Ce dernier traite des processus physiques et des impacts des changements climatiques sur les écosystèmes océaniques, côtiers, polaires et de montagne.
Les auteurs rappellent que «les océans ont assimilé un quart des émissions de GES produits par les humains sur les quatre dernières décennies. Ils sont devenus plus acides, plus chauds et moins salés. La concentration en oxygène à baissé de 2 % en un demi-siècle et devrait encore se réduire si les émissions de GES continuent sur cette lancée. Ceci pourrait causer une baisse de 40 % des réserves alimentaires situées dans les eaux tropicales peu profondes. Evidemment, cela impactera la sécurité alimentaire mondiale». Le document, qui sera disponible sur le site du GIEC, évalue les conséquences pour les communautés humaines. Il est aussi question des options permettant aux populations de s'adapter aux changements liés au climat pour un avenir plus durable.
– Le Sahara peut alimenter toute la planète en énergie renouvelable (ER)
Dans un rapport publié le 5 septembre conjointement par l'Ecole de finance et de management de Francfort et Bloomberg New Energy Finance (BNEF) avec le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), 2600 milliards de dollars ont été investis dans le monde entre 2010 et 2019 pour les énergies renouvelables. Les capacités installées sont passées dans le même temps de 414 GW à 1650 GW et ont généré 12,9% de la production électrique mondiale en 2018. Inger Andersen, la directrice exécutive du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a commenté les conclusions du rapport en soulignant le fait qu'entre-temps «les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) du secteur de l'énergie ont augmenté, elles, d'environ 10%. Il est clair que nous devons accélérer rapidement la transition mondiale vers les énergies renouvelables si nous voulons atteindre les objectifs internationaux en matière de climat et de développement».
Dans le même registre, la revue scientifique Science (USA) vient de publier le 7 septembre une nouvelle étude dans laquelle des chercheurs montrent que 20 % des 9 millions de km² de la surface du Sahara, soit un peu moins de 2 millions de km², permettraient d'alimenter le monde entier en électricité renouvelable, avec l'installation de trois millions d'éoliennes et de panneaux solaires. Ce n'est pas tout, les auteurs de l'étude indiquent encore que les équipements installés auraient la capacité de reverdir le désert en augmentant substantiellement la quantité de pluie.
Yan Li, le principal auteur de l'étude, explique que les turbines des éoliennes brassent l'atmosphère en faisant converger le vent chaud vers des zones de basse pression. Les panneaux solaires, plus sombres que le sable, réduisent l'albédo et élèvent la température au sol. Dans les deux cas, l'air chaud s'élève, se condense et retombe sous forme de pluie. Les chercheurs ont ainsi constaté une augmentation de 50% des précipitations à proximité des fermes solaires dans le Sahara.


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