Après les syndicalistes de l'ESGP, une filiale de l'ex-EPLF de Boumerdès, qui ont dénoncé, la semaine dernière, la dissolution de leur entreprise "parce qu'elle ne présentait aucun symptôme de mauvaise santé", c'est au tour de ceux de l'entreprise de construction et de la promotion (Ecoprom) de monter au créneau pour crier à une "volonté manifeste de la faire disparaître". La section syndicale d'Ecoprom a saisi tous les responsables, y compris le ministre de l'habitat, pour attirer leur attention sur la "volonté délibérée d'inverser le schéma de restructuration adopté en assemblée générale le 21 mars 2010 (…) qui stipule que SNB Trapal sera absorbée par Ecoprom, et non pas l'inverse". Le syndicat trouve la décision de l'assemblée générale unique organisée par le groupe Ola (dont relèvent Trapal et Ecoprom), et en vertu de laquelle ce sera cette dernière qui absorbera la première, "inexplicable et inacceptable parce qu'elle n'est basée sur aucun critère fiable et qu'elle est contraire aux résolution de l'assemblée générale plurielle du mois de mars dernier". Les syndicalistes rappellent que le ministre de l'Habitat, Noredine Moussa, a lui-même écrit au président du directoire de SGP Indjab, le 31 mars dernier, le chargeant de "veiller à ce qu'aucune modification ne soit apportée au schéma de réorganisation validé quelque soit le motif".