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Emotion et nostalgie
Le film documentaire La langue de Zahra se distingue à Agadir
Publié dans El Watan le 13 - 10 - 2011

Projeté samedi dans une salle archicomble à Agadir (Maroc), ce documentaire de la réalisatrice algérienne Fatima Sissani, qui a décroché le premier prix du Festival international du film amazigh, a donné des frissons à l'assistance qui a suivi avec beaucoup d'attention ce long métrage.
Agadir (Maroc)
De notre envoyé spécial
Le documentaire intitulé La Langue de Zahra, réalisé par Fatima Sissani, une journaliste originaire d'Iferhounène, en Kabylie et qui vit en France depuis l'âge de 6 ans, a suscité beaucoup d'émotion et de nostalgie lors de sa projection, samedi, en soirée, à Agadir, au Maroc, dans le cadre du Festival du film amazigh. Ce produit a décroché le premier prix de cette édition qui s'est clôturée en apothéose, dimanche. Projeté dans une salle archicomble, ce film a donné des frissons à l'assistance qui a suivi avec beaucoup d'attention ce long métrage qui parle de la vie des Kabyles en France. Il évoque aussi l'attachement d'une mère à sa terre natale. Ce produit a été tourné en France et dans les villages d'Iferhounène, avec les images magnifiques d'Azrou N'Thour, un endroit féerique perché sur les hauteurs des majestueux monts du Djurdjura.
C'est là où est organisé, chaque saison estivale, le rituel Assensu, une fête grandiose qui draine des milliers de personnes. «Les Kabyles existent d'abord par la parole. Chaque geste et chaque instant de leur quotidien peut donner lieu à une langue poétique pleine de métaphores, de proverbes… Ne dit-on pas que dans des contreforts montagneux dont ils sont les hôtes, la joute oratoire était un exercice courant. Dans une société de l'immigration, les hommes et les femmes kabyles, souvent analphabètes, sont exclusivement relégués aux rangs d'ouvriers ou de femmes au foyer… On imagine mal les orateurs qu'ils deviennent quand ils retournent à leur langue.
Cette réalité, je l'ai présentée et j'en ai réalisé toute l'acuité mesurée en filmant ma mère, son quotidien et son histoire», nous dira la réalisatrice lors des débats à la fin de la projection : «L'essentiel de mon travail tourne autour de l'immigration, de l'exil. L'exil m'obsède, me fascine et me colle à la peau. Cette fois-ci, c'est ma mère que j'ai laissé s'interroger sur des morceaux de la vie que je n'avais pas trouvé le moment ou l'audace de questionner», nous a-t-elle ajouté.
Notons que le documentaire de Fatima Sissani sera projeté en novembre prochain au Festival Trace de vie à Clermond Ferrand et à Saint-Denis, durant le même mois. En décembre, il sera également à l'affiche à Grenoble, au Mans, en janvier et à Montpellier en février. Par ailleurs, durant la même journée, on a assisté également à la projection des films Hmed Oulkadhi, un roi berbère de l'Algérien Djamel Aït Iftène, La Caravane du Marocain Abdeslam Idrissi, La Chanson de la vie du Péruvien Cisar Galindo, Izenzarene de Christian Lorre, entre autres.
Rappelons, par ailleurs, que la veille, le jeune Farid Cherfaoui avait présenté son court métrage Les bergers du Djurdjura tourné dans la commune d'Aït Bouadou, en Kabylie. Originaire des Maâtkas, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Farid est un jeune réalisateur qui entame une carrière prometteuse dans le cinéma. Il a, pour rappel, décroché le Prix spécial du jury lors de la dernière édition du Festival du film amazigh qui s'est tenu, en mars dernier, dans la ville d'Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou.


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