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Zaârouria (Souk Ahras) : des mechtas qui souffrent de l'enclavement
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Publié dans El Watan le 17 - 10 - 2013

Dans une commune qui jouit de toutes les potentialités, les habitants continuent de faire des kilomètres pour s'approvisionner en eau potable.
Zaârouria, la commune la plus proche du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras (7km) recèle des potentialités énormes dans tous les domaines et offre, en plus de ses autres atouts touristiques et agricoles, un terrain favorable à l'apiculture. Ses forêts, sa faune, sa flore, et son air vivifiant sont d'autres qualités qui ne profitent guère à la population locale. En empruntant la route de Dardora, vous êtes aussitôt ébloui par un espace semi-urbain qui déroule son charme jusqu'aux confins des montagnes de Taoura.
Des terrains vastes parsemés de melons à perte de vue, des arbres séculaires témoins de sédentarité, des fermes aménagées et toutes en tuiles et des vergers qui disent toute la beauté de la région. Djeliel, El Gharra, El Khenga, Tamatmat font partie des 22 mechtas habitées par 12 000 âmes qui peuplent cette commune dont au moins 5 000 habitants au chef-lieu de la commune. On y déplore notamment le chômage, des attributions de logements qui se font à doses homéopathiques, des perturbations dans l'alimentation de l'eau potable et l'enclavement. «Nous sommes chômeurs et nous n'arrivons toujours pas à décrocher un emploi stable», nous lance d'emblée un jeune de 25 ans qui se dit disposé à travailler même sous d'autres cieux pour gagner sa croûte.
Ses amis accostés aux abords d'un café maure, confortent ses dires et ajoutent une longue liste de préoccupations, entre autres, l'absence des structures de loisir. L'un d'eux expose un tout autre problème dont il souffre avec tous les habitants de sa mechta d'El Gharra. «Nous sommes obligés de parcourir des kilomètres pour remplir d'eau nos jerricans à cause des puits qui sont taris depuis des lustres, nous en avons informé tous les responsables sans jamais tirer gain de cause», a-t-il déclaré. Zaârouria est aussi confrontée à une foultitude de problèmes liés à la dégradation du cadre de vie. Des trottoirs défoncés et des chaussées éventrées sont la conséquence du passage régulier des poids lourds qui ne tiennent pas compte, selon les habitants, de la sécurité des piétons.
Des espaces squattés
Les espaces communaux squattés font partie du lot des misères vécues par les citoyens de la région. «Plusieurs personnes ont squatté des terrains étatiques et entravé l'extension du tissu urbain alors que d'autres ont annexé les trottoirs, les rues et les escaliers communs à leurs bâtisses», a dénoncé Ali, fonctionnaire. Des propriétaires de terrains agricoles, affirment certains citoyens, auraient usé de leurs domaines privés pour détenir le marché du logement rural et faciliter à leurs proches l'établissement de documents sans en être les vrais propriétaires. Approché par El Watan, Khelifa Hammadi, le P/APC de Zaârouria a répondu par les chiffres, s'agissant de deux questions relatives au chômage et au logement.
«Depuis le lancement du programme du logement rural, notre commune a distribué 1 260 unités, chose qui nous place en pôle position par rapport aux autres communes de la wilaya. Nous avons également 200 autres logements sociaux au niveau du chef-lieu de la commune dont 100 dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire», a-t-il indiqué, avant de se montrer optimiste quant au lancement de la briqueterie, qui emploie déjà 160 travailleurs, appelés à être renforcés par 130 autres dans les mois à venir.
Des projets en cours et d'autres déjà achevés dans les domaines de l'alimentation en eau potable, l'aménagement urbain, le désenclavement, le maire en a établi une longue liste, qu'il associe à ses quatre mandats passés à la tête de cette municipalité. Il en a associé la direction de l'Hydraulique et la DLEP comme principaux partenaires à ces opérations d'envergures. Dans le domaine du tourisme et autres commodités d'accueil pour les visiteurs, le premier édile de l'APC a déploré le manque d'engagement de la part des investisseurs privés, malgré la disponibilité du conseil communal à faciliter la tâche aux éventuels prétendants.
«La commune de Zaârouria est en chantier et vous pouvez le constater. J'en suis réellement confiant en l'avenir. Le décollage est certain pour cette commune autrefois désertée par ses propres habitants. Aujourd'hui, des citoyens de toutes les autres communes comptent s'y installer au prix fort, quitte à débourser quatre millions de dinars pour un lot de terrain en deuxième main. Est-ce là un signe de misère?»a-t- il conclu.


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