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Ce que pensent les candidats et les partis politiques
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Publié dans El Watan le 22 - 02 - 2014

-Soufiane Djilali de Jil Jadid : «Ce ne sont que des mots…»
«De quelle crédibilité parle le chef de l'Etat ? Le président Bouteflika lui-même n'a plus de crédibilité. Ce n'est pas à travers une lettre rendue publique qu'il va rendre le scrutin du 17 avril crédible. Si le Président sortant veut réellement garantir une élection transparente, il doit au préalable rassurer les citoyens qu'il n'est pas candidat, toute autre situation ne sera plus crédible pour la suite des événements. Si Bouteflika brigue un 4e mandat, nous rentrons dans un processus de coup d'Etat et la fraude commencera au Conseil constitutionnel qui se chargera de falsifier son dossier de santé et Bouteflika pourra jurer sur le Coran, comme il l'a déjà fait par le passé. Nous ne donnons pas d'importance à ce message. Ce ne sont que des mots, les actes c'est autre chose.»
-Atmane Mazouz du RCD : «Qu'il s'exprime sur les garanties exigées par l'opposition»
«Ce second message, en l'intervalle de 48 heures, s'apparente plus à un ordre qu'à une invitation à garantir le libre arbitre des citoyens qui n'ont de cesse d'être spoliés de leurs voix. Les Algériens auraient souhaité qu'il s'exprime sur les garanties exigées par l'opposition qui réclame plus de transparence et l'installation d'organes de gestion et de surveillance des élections réellement indépendants. Au lieu de cela, ceux qui détiennent une procuration usent de leur pouvoir pour ordonner et préparer un énième viol par une élection à la Naegelen. Comment accorder un quelconque crédit à ce message, au moment où Sellal est en campagne ouverte depuis des mois et que les médias publics conditionnent au quotidien les Algériens ? Chaque jour qui passe, la panique s'empare des partisans du statu quo, malgré les nombreux indices d'une procuration établie pour un bail renouvelé. Cette nouvelle mise en demeure de l'administration vient renforcer cette défiance pour que la nation se plie devant le clan et la tribu. Le chef de l'Etat tient à rappeler que l'administration, véritable machine à frauder, ne doit servir que le suzerain du moment ou le fondé de pouvoir qu'aura à désigner le grand collège.»

-Ramdane Taazibt du PT : «Ces mesures restent insuffisantes»
«Dans son message, le chef de l'Etat s'adresse aux concernés, les wali, l'administration, le ministère de l'Intérieur pour qu'ils assurent une élection libre. C'est un pas positif, mais cela reste insuffisant. Nous attendons davantage de mesures concrètes, par exemple la Commission nationale de supervision des élections doit être composée uniquement de représentants de candidats avec égalité en matière du nombre des représentants. La multiplication des commissions créée des confusions et la falsification des résultats. Nous craignons les interférences. Le 17 avril, les candidats doivent rompre avec les mauvaises habitudes. Nous avons exigé la mise à notre disposition du fichier électoral, l'administration a fait l'effort de nous donner des CD mais inexploitables. Pourquoi tant de difficultés pour avoir ce document ? Si l'on veut une élection crédible et transparente, il faut des mesures allant dans ce sens.»
-Lotfi Boumghar porte-parole de Ali Benflis : «Nous jugeons par les actes»
«Le président de la République intervient dans tous les scrutins, il donne des directives, il incite et impose à l'administration d'être neutre. Il s'agit là d'une situation classique et le chef de l'Etat est dans son rôle. Le problème ne réside pas à ce niveau, mais sur le terrain l'application de ces instructions fait toujours défaut. Nous jugeons par les actes. Aujourd'hui, il ne suffit par d'ordonner, il faut créer un climat politique qui permet à l'administration d'être neutre. Un environnement qui favorise l'alternance et qui amène l'administration à ne pas prendre parti.»
-Fawzi Rebaine de Ahd 54 : «S'il est candidat, toutes les institutions seront à son service»
«A travers ce message, Bouteflika n'a pas innové et il ne nous apprend rien. A la veille de chaque élection, le Président instruit et invite l'administration à observer la neutralité, mais sur le terrain c'est le contraire qui se produit. Pourquoi, parce que tout simplement l'administration et le ministère de l'Intérieur restent sous son autorité. En 2009, des moyens colossaux ont été dégagés par l'administration pour financer la campagne de Bouteflika. Les wilayas où Bouteflika était de passage ont fait peau neuve. Les présidents des communes ont été instruits de refaire les trottoirs… ce que l'on n'a pas fait pour le reste des candidats. Les walis, l'administration, la Commission de surveillance composée de juges, le ministère de l'Intérieur et le Conseil constitutionnel sont tous sous l'autorité du président Bouteflika. La presse, à qui il ordonne d'être juste, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Les médias lourds servent le candidat du pouvoir et ses relais. Si celui-ci est candidat, toutes ces institutions seront à son service. Alors de quelle crédibilité parle-t-on ?»

-Lakhdar Belkhalef du FJD : «Il doit confier l'organisation à une instance indépendante»
«Nous sommes habitués à ce type d'instruction. La loi électorale renferme toutes les directives. Si les élections, depuis l'ouverture des champs politiques, étaient transparentes, pourquoi recourir à chaque fois à ce genre de directive ? Pendant l'ère Zeroual en 1997, la même instruction a été rendue publique, mais n'a pas été respectée par l'administration. En 2004, la directive de Lamari a été bafouée. En 2012, Bouteflika a appelé l'administration a observer la neutralité, mais sur le terrain, il était le premier à enfreindre cette directive. Concrètement, l'application de ces instructions fait défaut. Le code électoral n'a jamais été respecté. Si le Président sortant veut organiser réellement une élection crédible, transparente et libre, il doit confier l'organisation de ce scrutin à une instance indépendante et permanente qui se chargera du corps électoral et le restituera à son volume réel. Cette directive, à notre sens, est de la poudre aux yeux. Elle n'a aucun sens, puisqu'elle ne rétablit pas la confiance que nous avons perdue en l'administration.»


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