L'élimination des Verts aux portes des demi-finales de la CAN-2015 consommée, le débat s'oriente désormais sur l'avenir du sélectionneur, le Français Christian Gourcuff. En effet, à la tête de la sélection nationale depuis le mois d'août 2014, en succédant au technicien bosnien, Vahid Halilhodzic, l'entraîneur breton avait un contrat d'objectif avec la FAF qui consistait à mener les Verts au carré d'as de la CAN-2015 en Guinée équatoriale. Une performance que la sélection attendait depuis la fameuse demi-finale de 2010 en Angola, perdue face à l'Egypte (1-4). Echouant donc aux portes des demi-finales qui lui avaient été assignées comme objectif, Christian Gourcuff ne devrait pas être pour autant remercié, surtout avec le travail effectué depuis maintenant six mois à la tête de la sélection. Il faut dire que sa mission n'a pas été de tout repos, avec un tirage des plus défavorable, qui n'a pas empêché ses poulains de sortir indemnes du groupe de la mort, avant de buter sur les Eléphants ivoiriens. Du côté de la FAF, même si officiellement rien n'a été communiqué à ce sujet — toute décision sera prise par Raouraoua, à son retour de Guinée équatoriale à la fin du tournoi — tout plaide pour la continuité et le maintien de Christian Gourcuff. Ce dernier a d'ailleurs clairement affiché son souhait de poursuivre son aventure à la tête des Verts, lors du point de presse qui a suivi l'élimination face à la Côte d'Ivoire : «Si les responsables veulent que je continue à travailler, y a pas de souci, je suis prêt à rester.» Un souhait qui sera vraisemblablement exaucé, d'autant plus que Gourcuff n'a pas fait pire que son prédécesseur à la tête de la sélection, le Bosnien Halilhodzic, qui avait été reconduit à son poste en janvier 2013 à l'issue d'une participation ratée et surtout d'une élimination humiliante dès le premier tour de la 29e édition de la CAN en Afrique du Sud.