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Le populisme de Bentorki
Constantine, capitale de la culture arabe
Publié dans El Watan le 21 - 04 - 2015

Selon Lakhdar Bentorki, DG de l'ONCI et vice-commissaire de Constantine capitale de la culture arabe, tout va bien au sein du commissariat, et l'information rapportée dimanche par El Watan sur un clash entre lui et le commissaire, Sami Bencheikh El Hocine, n'est que pure invention.
Bentorki, passé maître du fumigène communicationnel depuis très longtemps, a encore sévi hier lors de cette conférence de presse coanimée à Constantine avec Bencheikh El Hocine, sous prétexte de présenter un bilan des trois premiers jours de l'événement (!). En réalité, le couple a été sommé de réparer le dérapage survenu samedi, qui nuit sérieusement à l'image du pays, et la conférence d'hier avait pour seul objet de démentir l'information et montrer une parfaite harmonie entre les deux responsables. Et ce que Bencheikh a évité de faire, Bentorki l'a fait en affirmant, sans sourciller, qu'il n'y a pas eu de bagarre entre les deux hommes. Pourtant, un public composé des employés du commissariat a bien assisté à ce triste épisode.
Les questions des journalistes se sont concentrées sur l'organisation du spectacle d'ouverture et la présentation de la Malhama, organisation jugée calamiteuse par les nombreux commentateurs de presse. S'octroyant un statut de victime, M. Bentorki, dont l'organisme est chargé de la gestion de la salle Ahmed Bey et la production de la Malhama, a mis tous les problèmes liés à la soirée du 16 avril sur le dos des autres. Il a même chargé le public et les familles qui, avec une seule invitation, ramènent leur smala avec des sandwichs, comme si l'organisateur n'avait aucune autorité sur cela.
Mais avant, les deux conférenciers s'étaient attribués la note complète concernant ce spectacle d'ouverture, en insistant sur la réussite de l'opérette. A une question d'El Watan relative aux critères utilisés pour l'évaluation de ce qui est qualifié de réussite, M. Bentorki a expliqué : «Le scénographe est algérien et a donné ce qu'il faut, le texte est algérien et les auteurs ont donné ce qui est historique.» Comme s'il voulait dire que ce qui est fait par des Algériens est incontestablement parfait.
Le populisme est une marque de fabrique chez Bentorki et pas seulement dans le discours. C'est lui d'ailleurs qui a choisi d'ouvrir les portes au public durant la deuxième et troisième présentations de la Malhama, ce qui a provoqué le chaos à l'intérieur et à l'extérieur de la salle, et donné prétexte au clash entre l'ONCI et le comité exécutif de la manifestation ; clash dont le point d'orgue a été cet accrochage verbal survenu samedi entre les deux responsables.
En outre, et comme d'habitude, M. Bentorki a éludé la question concernant le budget de la Malhama. Le chiffre de 200 milliards de centimes livré par certaines sources aurait pu être confirmé ou infirmé par l'organisateur. Mais Bentorki, fidèle à sa ligne de conduite, n'a pas donné de chiffre et a tenté, en revanche, de convaincre l'assistance que ce genre de production nécessitait beaucoup d'argent.
Autre sujet : le matériel son et lumière employé à l'occasion de l'ouverture. Comme rapporté dans une précédente édition, le matériel dont a été équipée la salle a été jugé inadapté par l'exploitant, d'où la décision prise de le remplacer. «Chaque œuvre artistique a ses rituels propres et ses normes techniques, en plus d'une fiche technique bien déterminée. Et notre fiche technique (celle de la Malhama, ndlr) nécessite un autre matériel que celui de la salle.
On était en train de travailler, alors que la salle n'était pas réceptionnée, donc on ne pouvait pas y toucher. C'est pour cette raison qu'on leur a demandé (aux Chinois de l'entreprise réalisatrice, ndlr) de nous aider et on l'a enlevé. Le matériel qui a été utilisé appartient à l'ONCI.» Ceci est la réponse de M. Bentorki à une question d'El Watan. Mais encore une fois, le conférencier a éludé la question de savoir si le nouveau matériel est facturé sur le budget de la manifestation.
Les deux responsables ont beau affirmer que le début de la manifestation est une réussite. Au-delà du spectacle d'ouverture qui a dû certainement plaire à certains invités, il y a beaucoup à dire sur le reste. Trois expositions prévues au palais de la culture El Khalifa n'ont pas été ouvertes au public pour la simple raison que le lieu en question est toujours en chantier et n'a pas encore été réceptionné. C'est aussi le lieu où doivent être tenues les journées culturelles de Tipasa et Tamanrasset, à partir d'aujourd'hui. Egalement annoncée dans le programme livré à la presse, la présentation de la symphonie El Wiem par l'orchestre symphonique national, dirigé par Amine Kouider, a été annulée.
Au niveau du commissariat d'organisation, le département communication se plaint du manque de collaboration des chefs de département qui donnent au compte-gouttes les informations concernant leurs programmes d'activité, d'où la désinformation non préméditée. La liste des couacs est encore longue, mais si le manque de rodage peut justifier les erreurs et susciter l'indulgence, en revanche les défauts de conception ne peuvent être pardonnés.


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